Le traitement optimisé du diabète insulinotraité et l'atteinte des objectifs de contrôle de la maladie ne sauraient se concevoir sans une autosurveillance glycémique qui devrait être intensive. Chacun sait que la glycémie n'est pas une constante, et que la découverte des mouvements glycémiques au cours de la journée sont essentiels pour régler, auto-régler les paramètres du traitement et notamment les doses d'insuline de base et prandiale. Sont essentiels bien sûr la glycémie du matin au réveil, mais aussi avant le dîner, bien sûr celles avant les repas, mais aussi 2 heures après (couple, qui associé au comptage des glucides, permet de mieux adapter les doses d'insuline prandiale), bien sûr celles de jour, mais aussi de nuit... (dépistage des hypos de nuit parfois non senties, dosage de l'insuline de base...). Bien sûr ! Mais dans la vraie vie, c'est difficile d'en faire autant, cela fait mal au bout des doigts, on ne peut pas toujours le faire devant les autres... et puis... à vie, le travail... on n'y pense plus, on ne note pas...
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