Rhumatologie
Par: Pierre MIOSSEC, PU-PH
Comparaison des propriétés des IL-17A et F et de l’IL-23 : implications thérapeutiques
Publié le : 10/09/2023
Les traitements ciblant les voies de l’IL-17 et de l’IL-23 ont révolutionné la prise en charge du psoriasis. En revanche, malgré des arguments forts pour un rôle pathogénique de ces cytokines, le bénéfice thérapeutique n’est pas toujours celui escompté notamment dans les spondylarthrites ou la polyarthrite rhumatoïde. Les interactions entre cellules immunes et stromales pourraient expliquer ces résultats surprenants.
Par: Jérémy MAGALON ,
Utilisation du PRP dans la gonarthrose : état des lieux des recommandations
Publié le : 10/09/2023
Le Plasma Riche en Plaquettes connaît une utilisation clinique croissante dans les pathologies de l’appareil locomoteur et en particulier dans la gonarthrose. Ce produit biologique autologue fait l’objet de beaucoup de controverses, entre remède miracle aux vertus régénératives pour certains et placebo particulièrement lucratif pour d’autres. Cet article s’attache à faire l’état des lieux des recommandations internationales tant au niveau de l’efficacité de cette procédure que de l’utilisation en pratique courante.
Par: Yves-Marie PERS, PU-PH
Immunothérapies et JAK inhibiteurs dans la polyarthrite rhumatoïde
Publié le : 10/09/2023
Le pronostic de la polyarthrite rhumatoïde (PR) a été complètement bouleversé ces trente dernières années avec l’arrivée des biothérapies et plus récemment des JAK inhibiteurs. Ces traitements agissent en ciblant les molécules inflammatoires ou les voies de signalisation intra-cellulaire impliquées dans la physiopathologie de la PR, avec comme principale contrainte une augmentation du risque infectieux.
Par: Philippe GUILPAIN , AIHP 1998 - PU-PH
Perspectives thérapeutiques dans les vascularites systémiques
Publié le : 10/09/2023
Dans le domaine des vascularites systémiques, les progrès thérapeutiques réalisés dans les 40 dernières années sont remarquables, tant en ce qui concerne les vascularites viro-induites (VHB, VHC) que les autres maladies, en particulier les vascularites associées aux ANCA. Grâce à la recherche clinique et translationnelle et aux avancées technologiques (notamment anticorps monoclonaux et thérapies cellulaires), nous sommes à l’aube de grandes révolutions dans la prise en charge des vascularites, en particulier celles associées aux ANCA : épargne cortisonique majeure, diminution drastique du taux de rechute, et - on peut l’espérer - guérison complète et définitive chez un plus grand nombre de patients.
Par: Eric NOEL,
Utilisation du PRP dans la gonarthrose : état des lieux des recommandations
Publié le : 10/09/2023
Le Plasma Riche en Plaquettes connaît une utilisation clinique croissante dans les pathologies de l’appareil locomoteur et en particulier dans la gonarthrose. Ce produit biologique autologue fait l’objet de beaucoup de controverses, entre remède miracle aux vertus régénératives pour certains et placebo particulièrement lucratif pour d’autres. Cet article s’attache à faire l’état des lieux des recommandations internationales tant au niveau de l’efficacité de cette procédure que de l’utilisation en pratique courante.
Par: Hervé BARD, AIHP 1975
Utilisation du PRP dans la gonarthrose : état des lieux des recommandations
Publié le : 10/09/2023
Le Plasma Riche en Plaquettes connaît une utilisation clinique croissante dans les pathologies de l’appareil locomoteur et en particulier dans la gonarthrose. Ce produit biologique autologue fait l’objet de beaucoup de controverses, entre remède miracle aux vertus régénératives pour certains et placebo particulièrement lucratif pour d’autres. Cet article s’attache à faire l’état des lieux des recommandations internationales tant au niveau de l’efficacité de cette procédure que de l’utilisation en pratique courante.
Par: Christian JORGENSEN , AIHP 1986 - PU-PH
Les nouvelles biothérapies en rhumatologie
Publié le : 10/09/2023
L’émergence des biotechnologies a révolutionné le médicament dans le monde de la rhumatologie. Il s’agit d’anticorps monoclonaux qui peuvent cibler une cytokine, un récepteur, les anticorps bi-spécifiques qui attirent les cellules T sur les B appelés « T cell engagers », ou des checkpoint agonist récemment utilisés dans la PR. Au-delà, les ARN thérapeutiques, oligonucléotide antisens, la thérapie cellulaire tant en médecine régénératrice comme en immunothérapie vont changer la prise en charge de ces maladies [1].
Par: Marie ROBERT, AIHP 2020
Comparaison des propriétés des IL-17A et F et de l’IL-23 : implications thérapeutiques
Publié le : 10/09/2023
Les traitements ciblant les voies de l’IL-17 et de l’IL-23 ont révolutionné la prise en charge du psoriasis. En revanche, malgré des arguments forts pour un rôle pathogénique de ces cytokines, le bénéfice thérapeutique n’est pas toujours celui escompté notamment dans les spondylarthrites ou la polyarthrite rhumatoïde. Les interactions entre cellules immunes et stromales pourraient expliquer ces résultats surprenants.
Par: Laurene BERNARD,
Immunothérapies et JAK inhibiteurs dans la polyarthrite rhumatoïde
Publié le : 10/09/2023
Le pronostic de la polyarthrite rhumatoïde (PR) a été complètement bouleversé ces trente dernières années avec l’arrivée des biothérapies et plus récemment des JAK inhibiteurs. Ces traitements agissent en ciblant les molécules inflammatoires ou les voies de signalisation intra-cellulaire impliquées dans la physiopathologie de la PR, avec comme principale contrainte une augmentation du risque infectieux.
Par: Xavier MARIETTE, AIHP 1983 - PU-PH
Éditorial Forum des Spécialités Rhumatologie
Publié le : 21/12/2021
La rhumatologie est sans doute la spécialité d’organe qui a vécu les plus grandes mutations en médecine depuis le début des années 2000. En effet, celle-ci s’est profondément modifiée pour deux grandes raisons : l’émergence des biothérapies dans de nombreux domaines et l’usage de l’échographie comme outil diagnostic mais aussi thérapeutique.
Les progrès dans la prise en charge des rhumatismes inflammatoires.
Publié le : 01/04/2014
Les rhumatismes inflammatoires compliquent la plupart des maladies systémiques inflammatoires et auto-immunes. A ce titre la rhumatologie reste à travers le monde la spécialité de référence pour le traitement de ces maladies systémiques inflammatoires.
Par: Sharon ABIVEN,
Où en est-on dans la formation en rhumatologie en 2021 ?
Publié le : 21/12/2021
La formation de l’interne en rhumatologie a été marquée en 2017 par la réforme du 3e cycle[1]. Celle-ci propose une formation en trois phases (socle, approfondissement puis consolidation) permettant une acquisition progressive de connaissances et de compétences, avec un objectif de mise en responsabilité en fin de parcours. L’apprentissage des bases de l’échographie est également devenu un axe clé de la formation, et des Formations Spécialisée Transverses (FST) proposent à l’interne/étudiant une sur-spécialisation dans des domaines variés.
Par: Hang Korng EA, AIHP 1998 - PU-PH
L’inflammasome et les maladies microcristallines.
Publié le : 21/12/2021
Les trois types de cristaux les plus fréquemment responsables de manifestations rhumatologiques sont les cristaux d’urate de sodium, de pyrophosphate de calcium et de phosphate de calcium. La réaction inflammatoire déclenchée par ces cristaux se caractérise par un début brutal et une résolution spontanée. L’initiation de l’inflammation dépend des cellules résidentes et son amplification des cellules phagocytaires de l’immunité innée. L’interleukine-1b (IL-1b), les macrophages et les polynucléaires neutrophiles occupent une place centrale dans l’inflammation microcristalline. La production de l’IL-1b implique l’activation de l’inflammasome NLRP3 selon des mécanismes multiples et complexes. Le blocage de l’IL-1b et de l’inflammasome est très efficace chez l’homme et dans les modèles animaux.
Prise en charge de la goutte en 2020
Publié le : 01/03/2020
La goutte est le rhumatisme inflammatoire le plus fréquent de l'adulte. Elle est due aux dépôts de cristaux d'urate de sodium après une élévation chronique de l'uricémie définie par un taux plasmatique supérieur à 360 µmol/L. Sa prévalence augmente dans le monde.
Par: Jimmy GROSS, AIHP 2012
La rhumatologie interventionnelle une spécialité en plein essor
Publié le : 21/12/2021
Depuis toujours, les gestes de ponction et d’infiltrations ont fait partie intégrante du champ de compétence du rhumatologue. À la fois nécessaire pour le diagnostic et le traitement, la rhumatologie interventionnelle a connu un essor spectaculaire ces dernières années de par le développement de l’échographie. Un large panel de gestes interventionnels est maintenant possible au lit du malade, allant des ponctions et infiltrations standards, aux traitements percutanés pouvant, dans certains cas, remplacer le traitement chirurgical, à l’orée de la médecine régénératrice et de l’algologie interventionnelle. Cet article a pour but de décrire ce champ de compétences actuel et l’avenir de la rhumatologie interventionnelle.
Par: Pascal RICHETTE, AIHP 1994 - PU-PH
Éditorial Forum des Spécialités Rhumatologie
Publié le : 21/12/2021
La rhumatologie est sans doute la spécialité d’organe qui a vécu les plus grandes mutations en médecine depuis le début des années 2000. En effet, celle-ci s’est profondément modifiée pour deux grandes raisons : l’émergence des biothérapies dans de nombreux domaines et l’usage de l’échographie comme outil diagnostic mais aussi thérapeutique.
L’inflammasome et les maladies microcristallines.
Publié le : 21/12/2021
Les trois types de cristaux les plus fréquemment responsables de manifestations rhumatologiques sont les cristaux d’urate de sodium, de pyrophosphate de calcium et de phosphate de calcium. La réaction inflammatoire déclenchée par ces cristaux se caractérise par un début brutal et une résolution spontanée. L’initiation de l’inflammation dépend des cellules résidentes et son amplification des cellules phagocytaires de l’immunité innée. L’interleukine-1b (IL-1b), les macrophages et les polynucléaires neutrophiles occupent une place centrale dans l’inflammation microcristalline. La production de l’IL-1b implique l’activation de l’inflammasome NLRP3 selon des mécanismes multiples et complexes. Le blocage de l’IL-1b et de l’inflammasome est très efficace chez l’homme et dans les modèles animaux.
Actualités thérapeutiques dans la goutte
Publié le : 01/04/2014
Le traitement hypouricémiant dans la goutte a pour objectif de maintenir l'uricémie de façon prolongée en dessous du point de saturation de l'urate de sodium, ce qui permet la dissolution des dépôts uratiques pathogènes, et donc la guérison. Selon les recommandations Eular, la concentration cible en dessous de laquelle l'uricémie doit être maintenue est de 360 µM (60 mg/l). Certains proposent en cas de goutte tophacée d'abaisser plus encore l'uricémie, en dessous de 300 µM (50 mg/l) pour augmenter la vitesse de dissolution des dépôts. Les moyens thérapeutiques qui permettent d'abaisser l'uricémie sont non pharmacologiques, en particulier les régimes, et les médicaments hypo-uricémiants.
Par: Pascal CLAUDEPIERRE, AIHP 1988 - PU-PH
Où en est-on dans la formation en rhumatologie en 2021 ?
Publié le : 21/12/2021
La formation de l’interne en rhumatologie a été marquée en 2017 par la réforme du 3e cycle[1]. Celle-ci propose une formation en trois phases (socle, approfondissement puis consolidation) permettant une acquisition progressive de connaissances et de compétences, avec un objectif de mise en responsabilité en fin de parcours. L’apprentissage des bases de l’échographie est également devenu un axe clé de la formation, et des Formations Spécialisée Transverses (FST) proposent à l’interne/étudiant une sur-spécialisation dans des domaines variés.
Après les anti TNF, les nouveaux biomédicaments dans la spondyloarthrite.
Publié le : 01/06/2017
Par: Bruno FAUTREL, AIHP 1990 - PU-PH
L’échographie diagnostique en rhumatologie : un outil indispenable en 2021
Publié le : 21/12/2021
L’échographie est devenue pour le rhumatologue un complément incontournable de l’examen clinique, à l’instar de ce qui se passe en cardiologie et en obstétrique. Cet acte technique, intégré à la nomenclature des actes remboursables en rhumatologie permet d’aller au-delà de l’examen clinique en visualisant les structures articulaires et péri-articulaires. Sa place est devenue centrale dans les pathologies microcristalline (goutte et chondrocalcinose) dans lesquelles l’échographie a une valeur diagnostique majeure, supérieure à la radiographie. Elle est devenue également un outil pour le diagnostic et l’évaluation thérapeutique des rhumatismes inflammatoires, permettant de détecter les synovites articulaires, les ténosynovites et les enthésopathies inflammatoires. Au-delà de ces pathologies, il s’agit également d’une aide à la réalisation de gestes percutanés, soit par un repérage préalable, soit par un guidage lors de la réalisation du geste.
Le réseau IMIDIATE
Publié le : 01/06/2017
IMIDIATE : Un réseau de recherche clinique labélisé pour les maladies inflammatoires ostéo-articulaires et systémiques.
Par: Alice COURTIES, AIHP 2010
Traitements de l'arthrose : présent et futur
Publié le : 21/12/2021
L’arthrose est le rhumatisme le plus fréquent dans le monde, et son fardeau médico-économique est immense. Malgré tout, elle reste dépourvue de traitements véritablement efficaces sur le long terme, notamment pour prévenir la progression de la maladie. Le dynamisme de la recherche dans le domaine a permis d’identifier des pistes prometteuses pour soigner l’arthrose, qui sont détaillées dans cette revue.
L'arthrose digitale : une entité bien à part
Publié le : 01/06/2017
Les articulations digitales sont une des localisations les plus fréquentes d'arthrose. En effet, si 11 % de la population après 55 ans se plaint de douleurs en rapport avec une arthrose digitale, la présence d'au moins une articulation arthrosique à la radiographie des mains est beaucoup plus fréquente et peut atteindre plus de la moitié des sujets de plus de 55 ans !
Par: Florent EYMARD, AIHP 2008 - PhD - PHU
Traitements de l'arthrose : présent et futur
Publié le : 21/12/2021
L’arthrose est le rhumatisme le plus fréquent dans le monde, et son fardeau médico-économique est immense. Malgré tout, elle reste dépourvue de traitements véritablement efficaces sur le long terme, notamment pour prévenir la progression de la maladie. Le dynamisme de la recherche dans le domaine a permis d’identifier des pistes prometteuses pour soigner l’arthrose, qui sont détaillées dans cette revue.
Par: Augustin LATOURTE, AIHP 2010
Traitements de l'arthrose : présent et futur
Publié le : 21/12/2021
L’arthrose est le rhumatisme le plus fréquent dans le monde, et son fardeau médico-économique est immense. Malgré tout, elle reste dépourvue de traitements véritablement efficaces sur le long terme, notamment pour prévenir la progression de la maladie. Le dynamisme de la recherche dans le domaine a permis d’identifier des pistes prometteuses pour soigner l’arthrose, qui sont détaillées dans cette revue.
Par: Maxime BREBAN, AIHP 1986 - PU-PH
L’échographie diagnostique en rhumatologie : un outil indispenable en 2021
Publié le : 21/12/2021
L’échographie est devenue pour le rhumatologue un complément incontournable de l’examen clinique, à l’instar de ce qui se passe en cardiologie et en obstétrique. Cet acte technique, intégré à la nomenclature des actes remboursables en rhumatologie permet d’aller au-delà de l’examen clinique en visualisant les structures articulaires et péri-articulaires. Sa place est devenue centrale dans les pathologies microcristalline (goutte et chondrocalcinose) dans lesquelles l’échographie a une valeur diagnostique majeure, supérieure à la radiographie. Elle est devenue également un outil pour le diagnostic et l’évaluation thérapeutique des rhumatismes inflammatoires, permettant de détecter les synovites articulaires, les ténosynovites et les enthésopathies inflammatoires. Au-delà de ces pathologies, il s’agit également d’une aide à la réalisation de gestes percutanés, soit par un repérage préalable, soit par un guidage lors de la réalisation du geste.
Les spondylarthropathies
Publié le : 01/09/2011
La spondylarthrite ankylosante (SA) est une maladie bien caractérisée dan sa forme typique : âge de début jeune (3ème décade), forte prédominance masculine, atteinte inflammatoire chronique du squelette axial (sacro-iliaques, rachis), évolution vers l'ankylose osseuse, forte association au HLA-B27, rique éleve d'uvéite antérieure aigue (à terme 50% des patients).
Par: Yannick ALLANORE, AIHP 1994 - PU-PH
Focus sur les maladies systémiques.
Publié le : 21/12/2021
Ce focus présente quelques-unes des avancées concernant la sclérodermie systémique, les myopathies inflammatoires, le lupus et le syndrome de Sjögren illustrant le dynamisme de la recherche et la place active de la rhumatologie dans le champ des maladies systémiques.
Actualités sur le traitement de la sclérodermie systémique
Publié le : 01/03/2020
La sclérodermie systémique (SSc) reste une maladie au pronostic parfois sombre. Certaines complications peuvent conduire à des défaillances notamment cardio-pulmonaires pouvant menacer rapidement le pronostic vital.
La sclérodermie systémique : le syndrome de Raynaud au premier plan
Publié le : 01/06/2017
Le phénomène de Raynaud, reconnu en 1862 par Maurice Raynaud (figure 1), est un accès d'ischémie des extrémités, mais surtout des doigts, déclenchée par le froid ou le stress et complètement réversible en quelques minutes. Cette réversibilité s'explique car le phénomène de Raynaud résulte d'un spasme artériolaire. La vasomotricité cutanée des extrémités des membres possède une réactivité particulière en raison de son rôle effecteur de la thermorégulation.
Sclérodermie Systémique : repenser la maladie pour être plus efficace
Publié le : 01/04/2014
La sclérodermie systémique (SSc) appartient au groupe des maladies du tissu conjonctif aussi dénommées « connectivites » qui rassemblent lupus, myopathies inflammatoires.... Parmi ces affections, la SSc semble la seule qui en réalité a majoritairement une atteinte du tissu conjonctif. Ceci incite certains auteurs à renommer ce groupe de maladies selon le terme « maladies systémiques autoimmunes ».
Par: Sébastien OTTAVIANI, AIHP 2003
L’échographie diagnostique en rhumatologie : un outil indispenable en 2021
Publié le : 21/12/2021
L’échographie est devenue pour le rhumatologue un complément incontournable de l’examen clinique, à l’instar de ce qui se passe en cardiologie et en obstétrique. Cet acte technique, intégré à la nomenclature des actes remboursables en rhumatologie permet d’aller au-delà de l’examen clinique en visualisant les structures articulaires et péri-articulaires. Sa place est devenue centrale dans les pathologies microcristalline (goutte et chondrocalcinose) dans lesquelles l’échographie a une valeur diagnostique majeure, supérieure à la radiographie. Elle est devenue également un outil pour le diagnostic et l’évaluation thérapeutique des rhumatismes inflammatoires, permettant de détecter les synovites articulaires, les ténosynovites et les enthésopathies inflammatoires. Au-delà de ces pathologies, il s’agit également d’une aide à la réalisation de gestes percutanés, soit par un repérage préalable, soit par un guidage lors de la réalisation du geste.
Le point sur la polyarthrite rhumatoïde : actualités thérapeutiques.
Publié le : 01/12/2020
La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une malade systémique dysimmunitaire caractérisée par une inflammation chronique des articulations pouvant aboutir à leur destruction. Elle est parfois associée à des manifestations extra-articulaires comme les pneumopathies interstitielles ou les nodules rhumatoïdes. Ces trois axes (inflammation articulaire, atteinte structurale et comorbidités associées) seront à prendre lors du diagnostic afin de guider la prise en charge thérapeutique.
Par: Sophie HECQUET,
Où en est-on dans la formation en rhumatologie en 2021 ?
Publié le : 21/12/2021
La formation de l’interne en rhumatologie a été marquée en 2017 par la réforme du 3e cycle[1]. Celle-ci propose une formation en trois phases (socle, approfondissement puis consolidation) permettant une acquisition progressive de connaissances et de compétences, avec un objectif de mise en responsabilité en fin de parcours. L’apprentissage des bases de l’échographie est également devenu un axe clé de la formation, et des Formations Spécialisée Transverses (FST) proposent à l’interne/étudiant une sur-spécialisation dans des domaines variés.
Par: Gaëtane NOCTURNE, AIHP 2007
Focus sur les maladies systémiques.
Publié le : 21/12/2021
Ce focus présente quelques-unes des avancées concernant la sclérodermie systémique, les myopathies inflammatoires, le lupus et le syndrome de Sjögren illustrant le dynamisme de la recherche et la place active de la rhumatologie dans le champ des maladies systémiques.
Par: Manon LESTURGIE,
Où en est-on dans la formation en rhumatologie en 2021 ?
Publié le : 21/12/2021
La formation de l’interne en rhumatologie a été marquée en 2017 par la réforme du 3e cycle[1]. Celle-ci propose une formation en trois phases (socle, approfondissement puis consolidation) permettant une acquisition progressive de connaissances et de compétences, avec un objectif de mise en responsabilité en fin de parcours. L’apprentissage des bases de l’échographie est également devenu un axe clé de la formation, et des Formations Spécialisée Transverses (FST) proposent à l’interne/étudiant une sur-spécialisation dans des domaines variés.
Par: Jérémy MAILLET, AIHP 2011
La rhumatologie interventionnelle une spécialité en plein essor
Publié le : 21/12/2021
Depuis toujours, les gestes de ponction et d’infiltrations ont fait partie intégrante du champ de compétence du rhumatologue. À la fois nécessaire pour le diagnostic et le traitement, la rhumatologie interventionnelle a connu un essor spectaculaire ces dernières années de par le développement de l’échographie. Un large panel de gestes interventionnels est maintenant possible au lit du malade, allant des ponctions et infiltrations standards, aux traitements percutanés pouvant, dans certains cas, remplacer le traitement chirurgical, à l’orée de la médecine régénératrice et de l’algologie interventionnelle. Cet article a pour but de décrire ce champ de compétences actuel et l’avenir de la rhumatologie interventionnelle.
Par: Frédérique GANDJBAKHCH,
L’échographie diagnostique en rhumatologie : un outil indispenable en 2021
Publié le : 21/12/2021
L’échographie est devenue pour le rhumatologue un complément incontournable de l’examen clinique, à l’instar de ce qui se passe en cardiologie et en obstétrique. Cet acte technique, intégré à la nomenclature des actes remboursables en rhumatologie permet d’aller au-delà de l’examen clinique en visualisant les structures articulaires et péri-articulaires. Sa place est devenue centrale dans les pathologies microcristalline (goutte et chondrocalcinose) dans lesquelles l’échographie a une valeur diagnostique majeure, supérieure à la radiographie. Elle est devenue également un outil pour le diagnostic et l’évaluation thérapeutique des rhumatismes inflammatoires, permettant de détecter les synovites articulaires, les ténosynovites et les enthésopathies inflammatoires. Au-delà de ces pathologies, il s’agit également d’une aide à la réalisation de gestes percutanés, soit par un repérage préalable, soit par un guidage lors de la réalisation du geste.
Par: Olivier FOGEL, AIHP 2010
La Spondylarthrite en 2020 - Actualités thérapeutiques autour de l'axe IL-23/IL-17
Publié le : 01/03/2020
La spondyloarthrite (SpA) est l'un des rhumatismes inflammatoires chroniques les plus fréquents, avec une prévalence allant de 0,5 % à 1,9 %. En plus des manifestations rhumatologiques invalidantes, certains patients atteints de SpA développent des manifestations extra-articulaires graves telles que les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI), les uvéites et le psoriasis (Pso).
Par: Renaud FELTEN,
Thérapies ciblées du lupus systémique en 2020
Publié le : 01/03/2020
Maladie auto-immune non spécifique d'organe, le lupus érythémateux systémique (LES) est caractérisé par l'association de manifestations cliniques protéiformes à la présence quasi-constante d'anticorps dirigés contre certains antigènes du noyau cellulaire.
Par: Flora SAGEZ,
Thérapies ciblées du lupus systémique en 2020
Publié le : 01/03/2020
Maladie auto-immune non spécifique d'organe, le lupus érythémateux systémique (LES) est caractérisé par l'association de manifestations cliniques protéiformes à la présence quasi-constante d'anticorps dirigés contre certains antigènes du noyau cellulaire.
Par: Jean SIBILIA, PU-PH
Thérapies ciblées du lupus systémique en 2020
Publié le : 01/03/2020
Maladie auto-immune non spécifique d'organe, le lupus érythémateux systémique (LES) est caractérisé par l'association de manifestations cliniques protéiformes à la présence quasi-constante d'anticorps dirigés contre certains antigènes du noyau cellulaire.
Par: Laurent ARNAUD, AIHP 2003
Thérapies ciblées du lupus systémique en 2020
Publié le : 01/03/2020
Maladie auto-immune non spécifique d'organe, le lupus érythémateux systémique (LES) est caractérisé par l'association de manifestations cliniques protéiformes à la présence quasi-constante d'anticorps dirigés contre certains antigènes du noyau cellulaire.
Par: Jérôme AVOUAC, AIHP 2003 - PU-PH
Présentation du dossier Rhumatologie N°99
Publié le : 01/03/2020
La rhumatologie est une spécialité dynamique, en constante évolution. Les avancées scientifiques ont été nombreuses ces dernières années. Ce dossier sera centré sur les nouveautés cliniques et thérapeutiques, ainsi que sur des recommandations, utiles pour homogénéiser les pratiques.
La sclérodermie systémique : le syndrome de Raynaud au premier plan
Publié le : 01/06/2017
Le phénomène de Raynaud, reconnu en 1862 par Maurice Raynaud (figure 1), est un accès d'ischémie des extrémités, mais surtout des doigts, déclenchée par le froid ou le stress et complètement réversible en quelques minutes. Cette réversibilité s'explique car le phénomène de Raynaud résulte d'un spasme artériolaire. La vasomotricité cutanée des extrémités des membres possède une réactivité particulière en raison de son rôle effecteur de la thermorégulation.
Par: Corinne MICELI-RICHARD,
La Spondylarthrite en 2020 - Actualités thérapeutiques autour de l'axe IL-23/IL-17
Publié le : 01/03/2020
La spondyloarthrite (SpA) est l'un des rhumatismes inflammatoires chroniques les plus fréquents, avec une prévalence allant de 0,5 % à 1,9 %. En plus des manifestations rhumatologiques invalidantes, certains patients atteints de SpA développent des manifestations extra-articulaires graves telles que les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI), les uvéites et le psoriasis (Pso).
Par: Jérémie SELLAM,
Comprendre la douleur dans l'arthrose pour mieux la cibler
Publié le : 01/03/2020
L'arthrose est l'affection articulaire la plus fréquente touchant plus de 34 % de la population de 65 ans. Le symptôme clinique principal de l'arthrose est la douleur, qui se manifeste de manière chronique avec un retentissement important sur la qualité de vie. Il n'existe pas, à ce jour, de traitement étiologique de l'arthrose.
L'arthrose digitale : une entité bien à part
Publié le : 01/06/2017
Les articulations digitales sont une des localisations les plus fréquentes d'arthrose. En effet, si 11 % de la population après 55 ans se plaint de douleurs en rapport avec une arthrose digitale, la présence d'au moins une articulation arthrosique à la radiographie des mains est beaucoup plus fréquente et peut atteindre plus de la moitié des sujets de plus de 55 ans !
Présentation du dossier
Publié le : 01/06/2017
Par: Marie KOSTINE,
Recommandations sur la prise en charge des complications rhumatologiques des inhibiteurs de checkpoint immunitaire
Publié le : 01/03/2020
A ce jour, sept inhibiteurs de checkpoint immunitaire (ICI) ont obtenu une AMM pour la prise en charge de certains cancers avancés : un anti CTL-4 (ipilimumab), trois anti PD-1 (nivolumab, pembrolizumab et cemiplimab), et trois anti PD-L1 (atezolizumab, avelumab and durvalumab).
Par: Pierre-Antoine JUGE,
Pneumopathie Interstitielle Diffuse associée à la Polyarthrite Rhumatoïde : actualités en 2020
Publié le : 01/03/2020
La Polyarthrite Rhumatoïde (PR) est une maladie systémique auto-immune caractérisée par une inflammation chronique des articulations aboutissant à leur destruction. Au cours de la PR, des manifestations extra-articulaires sont également observées chez près de 50 % des patients.
Par: Philippe DIEUDE,
Pneumopathie Interstitielle Diffuse associée à la Polyarthrite Rhumatoïde : actualités en 2020
Publié le : 01/03/2020
La Polyarthrite Rhumatoïde (PR) est une maladie systémique auto-immune caractérisée par une inflammation chronique des articulations aboutissant à leur destruction. Au cours de la PR, des manifestations extra-articulaires sont également observées chez près de 50 % des patients.
Par: Anna MOLTO,
Prise en charge globale des rhumatismes inflammatoires chroniques chez la femme en âge de procréer
Publié le : 01/03/2020
La polyarthrite rhumatoïde (RA) et la spondylarthrite (SpA) (axiale et périphérique) sont les rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC) les plus fréquents, et atteignent souvent les femmes en âge de procréer. Ces maladies évoluant par poussées inflammatoires, entraînent des douleurs et raideurs, et un handicap chez ces patientes. En l'absence de traitement efficace, une perte de fonction importante peut s'installer chez ces jeunes patientes et celle-ci peut avoir un impact majeur sur leur qualité de vie, et même conditionner leur choix de famille.
Par: Marie BINVIGNAT, AIHP 2017
Comprendre la douleur dans l'arthrose pour mieux la cibler
Publié le : 01/03/2020
L'arthrose est l'affection articulaire la plus fréquente touchant plus de 34 % de la population de 65 ans. Le symptôme clinique principal de l'arthrose est la douleur, qui se manifeste de manière chronique avec un retentissement important sur la qualité de vie. Il n'existe pas, à ce jour, de traitement étiologique de l'arthrose.
Par: Serge POIRAUDEAU,
Lombalgie chronique : le réentraînement à l'effort
Publié le : 01/06/2017
La lombalgie est la 1ère cause d'années de vie vécues avec incapacité dans le monde (1). Son incidence varie de 60 à 90% et sa prévalence est de 5%. Dans 85% à 95% des cas, les symptômes disparaissent en moins de 3 mois (2). Dans les autres cas, les symptômes se chronicisent. La lombalgie chronique est la cause la plus fréquente d'incapacité et d'arrêt de travail. Après 6 mois d'évolution, environ 10% des patients lombalgiques chroniques sont en arrêt de travail (3). Ces derniers entraînent plus de 80% des dépenses liées à la lombalgie.
Par: Christelle NGUYEN,
Lombalgie chronique : le réentraînement à l'effort
Publié le : 01/06/2017
La lombalgie est la 1ère cause d'années de vie vécues avec incapacité dans le monde (1). Son incidence varie de 60 à 90% et sa prévalence est de 5%. Dans 85% à 95% des cas, les symptômes disparaissent en moins de 3 mois (2). Dans les autres cas, les symptômes se chronicisent. La lombalgie chronique est la cause la plus fréquente d'incapacité et d'arrêt de travail. Après 6 mois d'évolution, environ 10% des patients lombalgiques chroniques sont en arrêt de travail (3). Ces derniers entraînent plus de 80% des dépenses liées à la lombalgie.
Par: Karine BRIOT, AIHP 2000 - PU-PH
Prévention et traitement de l'ostéoporose cortico-induite
Publié le : 01/06/2017
L'ostéoporose cortico-induite est la plus fréquente des ostéoporoses secondaires et la première cause d'ostéoporose chez l'adulte jeune.
Le point sur les biothérapies de l'ostéoporose
Publié le : 30/11/-0001
Les connaissances nouvelles sur la physiopathologie du remodelage osseux ont permis d’identifier de nouveaux mécanismes moléculaires accessibles à des traitements biologiques ciblés, bloquant la résorption (denosumab) ou stimulant la formation osseuse (romosozumab). Ces traitements, dont l’efficacité antifracturaire est associée à un gain densitométrique, rendent intéressante leur utilisation dans les ostéoporoses sévères à risque de fracture à court terme.
Par: Camille SOUFFIR,
Prévention et traitement de l'ostéoporose cortico-induite
Publié le : 01/06/2017
L'ostéoporose cortico-induite est la plus fréquente des ostéoporoses secondaires et la première cause d'ostéoporose chez l'adulte jeune.
Par: Julien WIPPF, AIHP 2001
Arthrites juvéniles idiopathiques
Publié le : 01/06/2017
Les arthrites juvéniles idiopathiques (AJI) représentent un groupe hétérogène de rhumatismes inflammatoires débutant avant l'âge de 16 ans. Il existe 7 formes d'AJI selon la classification internationale (ILAR) actuellement en vigueur.
Par: Raphaèle SéROR,
Quoi de neuf dans le syndrome de Sjögren primitif en 2017 ? Entretien avec Raphaèle Séror
Publié le : 01/06/2017
Le syndrome de Sjögren primitif est un modèle de maladie auto-immune qui a connu de grandes avancées tant en recherche clinique que fondamentale. Voici les actualités sur SSp en 4 questions.
Par: Edouard PERTUISET,
La polyarthrite rhumatoïde : actualisation en 2017
Publié le : 01/06/2017
La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie auto-immune mais dans laquelle les auto-anticorps que sont le facteur rhumatoïde (FR) et les anticorps anti-peptides citrullinés (ACPA ; également appelés anti-CCP) ne sont pas constants : les PR appelées « séropositives » (FR+ et/ou ACPA+, qu'il conviendrait mieux de dénommer immuno-positives) représentent 75 à 80% des PR.
La Polyarthrite rhumatoïde : traitements et avancées
Publié le : 01/04/2014
Il n'est pas de pathologie rhumatologique qui ait connue au cours des vingt dernières années des évolutions aussi spectaculaires que celles concernant la physiopathologie, le diagnostic et le traitement de la polyarthrite rhumatoïde (PR), maladie chronique touchant environ 0,5 % de la population. Ces évolutions doivent beaucoup à la recherche fondamentale mais aussi à la recherche clinique, tant industrielle qu'institutionnelle. Le visage de la maladie s'en est trouvé profondément modifié. Le lecteur pourra trouver dans le numéro d'octobre 2012 de la Revue du Praticien une monographie de grande qualité et découvrir online l'actualisation 2013 des recommandations européennes (EULAR) des traitements de fond de la PR.
Par: Isabelle Jeanne BONNET, AIHP 2015
Après les anti TNF, les nouveaux biomédicaments dans la spondyloarthrite.
Publié le : 01/06/2017
Par: Antoine BREZIN, AIHP 2000 - PU-PH
Uvéites - Entretien avec Antoine Brézin
Publié le : 01/06/2017
Quels sont les aspects cliniques des uvéites au cours des maladies rhumatismales ? Il s'agit d'un contexte diagnostique limité, celui des uvéites associées aux spondylarthrites chez les patients porteurs de l'allèle HLA-B27.
Par: Jacques-Eric GOTTENBERG, PU-PH - AIHP 2001
Les registres des biomédicaments en rhumatologie : Entretien avec Jacques-Eric GOTTENBERG
Publié le : 01/06/2017
Les registres des biomédicaments dans la polyarthrite rhumatoïde représentent un pan important de la recherche clinique française en rhumatologie. Nous avons interviewé Jacques-Eric GOTTENBERG sur ce sujet.
Par: Maxime DOUGADOS,
Pourquoi et comment prendre en charge les comorbidités au cours des rhumatismes inflammatoires chroniques ?
Publié le : 01/06/2017
On entend par comorbidités des maladies associées à une maladie principale sans lien évident de causalité. Au cours des rhumatismes inflammatoires chroniques (polyarthrite rhumatoïde, spondyloarthrite, connectivites, vascularites, maladies microcristallines avec au premier plan la goutte, et enfin pour certains également la polyarthrose), il est apparu indispensable de ne plus s'intéresser qu'à la maladie (par exemple polyarthrite rhumatoïde) mais au malade souffrant de cette maladie.
Par: Laure GOSSEC, MD PhD
L'éducation thérapeutique en rhumatologie
Publié le : 01/04/2014
Les maladies chroniques représenteront en 2020 la première cause de mortalité et d'incapacité dans le monde ; la politique actuelle en France est favorable à l'éducation thérapeutique (ETP) des maladies chroniques. Le but principal est de produire un effet thérapeutique complémentaire aux autres interventions thérapeutiques "classiques" comme les interventions médicamenteuses, en particulier en donnant aux patients les stratégies et les outils nécessaires pour prendre des décisions au quotidien pour gérer au mieux leur maladie et leurs traitements.
Par: Laurent GRANGE , MD PhD
L'arthrose, un fardeau au quotidien qui se traite, mais des efforts restent à faire !
Publié le : 01/04/2014
Souvent sous-estimée ou minimisée, l'arthrose est pourtant une véritable maladie qui impacte le quotidien des personnes atteintes et peut avoir des conséquences néfastes sur la vie quotidienne. Afin d'améliorer la reconnaissance de cette pathologie et de faire connaître les véritables besoins des personnes malades, l'Association Française de Lutte Antirhumatismale (AFLAR, seule association de patients et professionnels de santé défendant l'intérêt des patients arthrosiques), a été à l'initiative, fin 2011, du regroupement des acteurs impliqués dans la prise en charge de l'arthrose. Ce groupe de réflexion et de mobilisation nommé "l'Alliance Nationale contre l'Arthrose" a notamment pour objectif de lutter contre les idées reçues communément admises sur l'arthrose : maladie qui vient avec l'âge et vis-à-vis de laquelle il existe peu de moyens de lutter, etc.
Par: Philippe ORCEL, (AIHP 1979) - PU-PH Service de Rhumatologie et pathologie osseuse et métabolique phosphocalcique Hôpital Lariboisière
L'os et le métabolisme phosphocalcique
Publié le : 01/04/2014
Les pathologies osseuses et métaboliques phosphocalcique sont souvent délaissées par les internes, peut-être du fait d'une méconnaissance de ces pathologiques au cours des études de médecine... ? Les maladies osseuses, au premier rang desquelles l'ostéoporose, sont pourtant très fréquentes et les régulations métaboliques phosphocalciques relativement simples à comprendre ! Au surplus, ces maladies disposent maintenant de traitements très efficaces et il s'agit d'un domaine où la recherche est importante et particulièrement bien représentée à travers les services de rhumatologie de l'APHP, notamment à Cochin et à Lariboisière. Tous les atouts sont donc réunis pour attirer les jeunes rhumatologues, futurs cliniciens ou enseignants chercheurs, pour les former dans ces domaines importants de la rhumatologie et redresser l'image d'une pathologie très attractive.
Par: Thomas FUNCK-BRENTANO, AIHP 2004 - PU-PH
L'os et le métabolisme phosphocalcique
Publié le : 01/04/2014
Les pathologies osseuses et métaboliques phosphocalcique sont souvent délaissées par les internes, peut-être du fait d'une méconnaissance de ces pathologiques au cours des études de médecine... ? Les maladies osseuses, au premier rang desquelles l'ostéoporose, sont pourtant très fréquentes et les régulations métaboliques phosphocalciques relativement simples à comprendre ! Au surplus, ces maladies disposent maintenant de traitements très efficaces et il s'agit d'un domaine où la recherche est importante et particulièrement bien représentée à travers les services de rhumatologie de l'APHP, notamment à Cochin et à Lariboisière. Tous les atouts sont donc réunis pour attirer les jeunes rhumatologues, futurs cliniciens ou enseignants chercheurs, pour les former dans ces domaines importants de la rhumatologie et redresser l'image d'une pathologie très attractive.
Le point sur les biothérapies de l'ostéoporose
Publié le : 30/11/-0001
Les connaissances nouvelles sur la physiopathologie du remodelage osseux ont permis d’identifier de nouveaux mécanismes moléculaires accessibles à des traitements biologiques ciblés, bloquant la résorption (denosumab) ou stimulant la formation osseuse (romosozumab). Ces traitements, dont l’efficacité antifracturaire est associée à un gain densitométrique, rendent intéressante leur utilisation dans les ostéoporoses sévères à risque de fracture à court terme.
Par: Serge PERROT,
La douleur de l'arthrose
Publié le : 01/04/2014
La douleur de l'arthrose a longtemps été considérée comme une douleur articulaire banale, essentiellement liée au vieillissement, et en général négligée car non curable (Croft et al, 2005). Heureusement les données récentes cliniques physiopathologiques concernant l'arthrose mais également la douleur qui s'y associe ont permis de revisiter entièrement ce type de douleur, pour proposer une évaluation spécifique, et surtout une prise en charge adaptée. Ces douleurs touchent environ 17% de la population en Europe, restent encore sous-traitée et méconnues (O'Brien & Breivik 2012). Dans ce contexte difficile, on voit émerger de nouveaux traitements antalgiques issus des biothérapies avec une mise à disposition dans un horizon peut être proche qui permettront de changer radicalement le visage de ces douleurs.
Par: Marie-Christophe BOISSIER, AIHP 1980 - PU-PH
Où se dirige la rhumatologie ?
Publié le : 01/04/2014
Répondre à cette question relève de l'imprudence, sans doute, surtout si l'on envisage d'être lu dans 10 ou 20 ans. Les quelques lignes qui suivent relèvent d'une analyse nécessairement incomplète, largement biaisée par l'expérience personnelle. La question se pose pour chacun des pans de l'exercice de la médecine.
Par: Francis BERENBAUM, AIHP 1987 - PU-PH
L'éducation thérapeutique en rhumatologie
Publié le : 01/09/2011
Depuis la loi HPST du 21 juillet 2009, l'éducation thérapeutique (ETP) "s'inscrit dans parcours de soins du patient atteint de maladie chronique". Elle est inscrite dans le code de santé publique pour qu'elle puisse bénéficier à tous les patients qui en ont besoin. En rhumatologie, l'ETP a connu ces dernières années un grand développement, le plus souvent à l'initiative d'équipes hospitalières, avec des programmes réalisés selon les recommandations de la HAS. Cependant, ce développement est entravé par le manque de reconnaissance financière des équipes qui se consacrent à cette activité pourtant indispensable à la qualité de vie des patients.
Par: Catherine BEAUVAIS, AIHP 1984
L'éducation thérapeutique en rhumatologie
Publié le : 01/09/2011
Depuis la loi HPST du 21 juillet 2009, l'éducation thérapeutique (ETP) "s'inscrit dans parcours de soins du patient atteint de maladie chronique". Elle est inscrite dans le code de santé publique pour qu'elle puisse bénéficier à tous les patients qui en ont besoin. En rhumatologie, l'ETP a connu ces dernières années un grand développement, le plus souvent à l'initiative d'équipes hospitalières, avec des programmes réalisés selon les recommandations de la HAS. Cependant, ce développement est entravé par le manque de reconnaissance financière des équipes qui se consacrent à cette activité pourtant indispensable à la qualité de vie des patients.
Par: Olivier MEYER, (AIHP 1972) - PU-PH Chef de service de Rhumatologie - Hôpital Bichat - Claude Bernard
Progrès en rhumatologie inflammatoire
Publié le : 01/09/2011
La discipline rhumatologique s'est profondément transformée depuis dix ans avec l'avènement des drogues ciblées, et tout particulièrement ce que nous appelons (improprement) les biothérapies : anticorps monoclonaux anti-cytokines ou anti-récepteurs de membrane des lymphocytes B, T ou des cellules présentatrices d'antigène. L'avènement de ces nouvelles thérapeutique a permis de réaliser des progrès considérables dans la prise en charge efficace des grands rhumatismes inflammatoires chroniques : la polyarthrite rhumatoïde de l'adulte, la spondylarthrite ankylosante et les spondylarthropathies séronégatives, le rhumatisme psoriasique et les manifestations articulaires de la maladie de Crohn, sans oublier, en rhumatologie pédiatrique, les arthrites chroniques juvéniles, et accessoirement les connectivites et les vascularites.
Par: Jean-Marie LE PARC, (AIHP 1971) - PU-PH Chef de service de Rhumatologie - Hôpital Ambroise Paré - GHU Ouest
L'évolution de la prise en charge de la polyarthrite rhumatoïde
Publié le : 01/09/2011
L'histoire de la clinique est émaillée de périodes stagnantes, et quelques fois sombres, suivies de brusques accélérations. Il n'est pas inutile, pour comprendre la structure de la prise en charge "moderne" de la P R de regarder dans le rétroviseur en faisant grincer la porte du siècle dernier. Deux faits marquants éclairent l'après guerre pour les rhumatologues français qui, à cette période, achèvent de fonder la Rhumatologie - en se séparant de la Neurologie et en se différenciant de la Médecine Interne : la mise à disposition des stéroïdes de synthèse à l'activité anti-inflammatoire puissante et la découverte puis la démonstration par Jacques FORESTIER (AIHP 1919) de l'efficacité des injections hebdomadaires de quelques milligrammes de sels d'or faisant entrer, pour la première fois, les patients en rémission complète. Plus tard des dérivés de la D.pénicillamine ont connu une carrière compliquée et au total assez brève.
Par: François RANNOU, (AIHP 1994) - PU-PH Service de Rééducation, Institut de Rhumatologie Pôle Ostéoarticulaire, Hôpital Cochin - Unité UMR-S 747 Inserm-Université Paris Descartes - Faculté des Saints Pères
Arthrose et pathologies rachidiennes
Publié le : 01/09/2011
Actuellement, en France, on considère qu' 20 millions de patients souffrent de troubles musculo-squelettiques regroupant deux grandes entités nosologiques, d'un côté les rhumatismes inflammatoires et les connectivites, et de l'autre la pathologie couramment étiquetée dégénérative et dont la maladie phare est l'arthrose, qu'elle soit périphérique ou rachidienne. Durant leur cursus hospitalo-universitaire, les internes ont un enseignement exhaustif portant essentiellement sur les rhumatismes inflammatoires et les connectivites, l'arthrose périphérique et rachidienne étant souvent peu enseignée.