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Oncologie - Cancerologie

Par: Paul COTTU, AIHP 1990

Nouveaux axes de recherche en Cancérologie : Recherche translationnelle

Publié le : 01/06/2022

Les révolutions du séquençage des tumeurs, réalisé au niveau de la cellule unique à l’heure actuelle, permettent une meilleure compréhension moléculaire du cancer, ainsi que de son hétérogénéité. Ceci permet un développement de nouvelles thérapies à un rythme encore jamais observé auparavant, limité par les coûts importants de cette recherche et de la réalisation des essais cliniques

Cancer du sein au stade précoce : actualités

Publié le : 15/12/2014

Le cancer du sein touche près de 50.000 femmes par an en France. Nous revoyons ici les actualités thérapeutiques dans le cancer du sein au stade précoce, en fonction de la classification nosologique la plus récente, distinguant les cancers luminaux (exprimant le RE, récepteur aux oestrogènes), les cancers surexprimant HER2, et les cancers triple négatifs (n'exprimant ni le RE, ni le récepteur à la progestérone RP, ni HER2).

Par: Ouidad ZEHOU, AIHP 2006

Immunothérapie en Cancérologie et Oncodermatologie

Publié le : 01/06/2022

L’immunothérapie dans le traitement du cancer a pour but de restaurer l’immunité anti tumorale, l’échappement à l’immunosurveillance étant un mécanisme important de développement et de survie des cellules cancéreuses.
Ainsi, l’immunothérapie antitumorale n’agit pas directement sur les cellules tumorales, mais sur les cellules de l’hôte.
Les premières utilisations reposaient sur les greffes de moelle osseuse, et sur l’utilisation de cytokines telles que les interferons et interleukines.

Par: Luc CABEL,

Nouveaux axes de recherche en Cancérologie : Recherche translationnelle

Publié le : 01/06/2022

Les révolutions du séquençage des tumeurs, réalisé au niveau de la cellule unique à l’heure actuelle, permettent une meilleure compréhension moléculaire du cancer, ainsi que de son hétérogénéité. Ceci permet un développement de nouvelles thérapies à un rythme encore jamais observé auparavant, limité par les coûts importants de cette recherche et de la réalisation des essais cliniques

Cancers du sein HER2-positifs

Publié le : 01/09/2019

HER2, molécule de la famille des récepteurs à l'EGF est surexprimée dans 15 à 25 % de l'ensemble des cancers du sein, soit environ 7 800 nouveaux cas par an en France (INCa). Depuis la fin des années 1980, cette surexpression, induisant une multiplication des cellules et augmentant le potentiel métastatique, est associée à un mauvais pronostic. Depuis 2001, l'émergence de nouvelles thérapeutiques ciblant HER2 ont permis de transformer la prise en charge et l'évolution de ces cancers, que ce soit en situation précoce ou bien métastatique.

Par: Aurélien GOBERT, AIHP 2011

Cancers du sein HER2-positifs

Publié le : 01/09/2019

HER2, molécule de la famille des récepteurs à l'EGF est surexprimée dans 15 à 25 % de l'ensemble des cancers du sein, soit environ 7 800 nouveaux cas par an en France (INCa). Depuis la fin des années 1980, cette surexpression, induisant une multiplication des cellules et augmentant le potentiel métastatique, est associée à un mauvais pronostic. Depuis 2001, l'émergence de nouvelles thérapeutiques ciblant HER2 ont permis de transformer la prise en charge et l'évolution de ces cancers, que ce soit en situation précoce ou bien métastatique.

Cancers du sein HER2-positifs

Publié le : 01/09/2019

HER2, molécule de la famille des récepteurs à l'EGF est surexprimée dans 15 à 25 % de l'ensemble des cancers du sein, soit environ 7 800 nouveaux cas par an en France (INCa). Depuis la fin des années 1980, cette surexpression, induisant une multiplication des cellules et augmentant le potentiel métastatique, est associée à un mauvais pronostic. Depuis 2001, l'émergence de nouvelles thérapeutiques ciblant HER2 ont permis de transformer la prise en charge et l'évolution de ces cancers, que ce soit en situation précoce ou bien métastatique.

Soins de Support Oncologiques

Publié le : 01/12/2017

Une patiente de 38 ans est adressée pour un carcinome canalaire infiltrant multifocal du sein gauche 3 ganglions en rupture capsulaire sur 8 au curage, SBR3 Ki67 34%, RH+, HER2+++ sans lésion métastatique à distance. Institutrice au passé addictif, elle est divorcée avec deux enfants de 10 et 8 ans dont elle a la garde. Elle a consulté son médecin traitant en raison de la perception d'une masse axillaire avec une perte de poids de 5 kilogrammes en 6 mois. Dans ce contexte d'amaigrissement et d'asthénie, elle est en arrêt de travail prolongé pour motif anxio-dépressif.

Par: Gérard GANEM, AIHP 1977

Soins de Support Oncologiques

Publié le : 01/12/2017

Une patiente de 38 ans est adressée pour un carcinome canalaire infiltrant multifocal du sein gauche 3 ganglions en rupture capsulaire sur 8 au curage, SBR3 Ki67 34%, RH+, HER2+++ sans lésion métastatique à distance. Institutrice au passé addictif, elle est divorcée avec deux enfants de 10 et 8 ans dont elle a la garde. Elle a consulté son médecin traitant en raison de la perception d'une masse axillaire avec une perte de poids de 5 kilogrammes en 6 mois. Dans ce contexte d'amaigrissement et d'asthénie, elle est en arrêt de travail prolongé pour motif anxio-dépressif.

Préface du dossier Cancer du sein

Publié le : 01/12/2017

Le Cancer du sein avec plus de 50 000 nouveaux cas par an et une augmentation constante de son incidence est de loin la tumeur féminine la plus fréquente. Le diagnostic précoce est essentiel pour améliorer le pronostic des patientes.

Facteurs pronostiques et biologiques des cancers du sein

Publié le : 01/12/2017

La définition du pronostic des cancers du sein repose essentiellement sur des paramètres anatomiques et cliniques. Au cours des 15 dernières années, de nombreuses formes histologiques et moléculaires de cancers du sein ont été identifiées. Les signatures transcriptomiques commercialisées peuvent dans certaines situations anatomo-cliniques aider à préciser le pronostic et ceci dans un but de désescalade thérapeutique. Dans leur 8eme édition, les classifications TNM américaine (AJCC) et internationale (UICC) invitent à intégrer les données biologiques aux données anatomiques pour préciser le stade.

Les cancers du sein RH+ HER2-

Publié le : 01/12/2017

75 % des cancers du sein sont des tumeurs classées RH+ HER2-. Une tumeur est considérée hormono-sensible si le niveau d'expression des récepteurs aux oestrogènes est supérieur ou égal à 10 %. L'étude génomique de ces tumeurs a permis de les classer en tumeurs luminale A (avec une faible prolifération et un haut niveau d'expression des RP) et tumeurs luminales B (avec une prolifération élevée et un faible niveau d'expression des RP).

Les cancers du sein RH+ HER2-

Publié le : 01/12/2017

75 % des cancers du sein sont des tumeurs classées RH+ HER2-. Une tumeur est considérée hormono-sensible si le niveau d'expression des récepteurs aux oestrogènes est supérieur ou égal à 10 %. L'étude génomique de ces tumeurs a permis de les classer en tumeurs luminale A (avec une faible prolifération et un haut niveau d'expression des RP) et tumeurs luminales B (avec une prolifération élevée et un faible niveau d'expression des RP).

Cancer de l'ovaire : stratégies, nouvelles solutions

Publié le : 15/12/2014

L'incidence du cancer de l'ovaire à amorcé une décroissance, peut-être en raison des effets préventifs de la contraception orale dont les effets commencent à se faire sentir.

Cancer de l'ovaire : stratégies, nouvelles solutions

Publié le : 01/09/2010

L'incidence du cancer de l'ovaire à amorcé une décroissance, peut-être en raison des effets préventifs de la contraception orale dont les effets commencent à se faire sentir. L'ovariectomie bilatérale chez les patientes présentant une mutation BRCA1/2 est une autre mesure préventive qui pourrait réduire à elle-seule jusqu'à 10% l'incidence du cancer épithélial de l'ovaire. La recherche des mutations BRCA1/2 va être facilitée par les recommandations de l'HAS en faveur d'un avis oncogénétique pour toute patiente atteinte d'adénocarcinome de l'ovaire de moins de 70 ans. Par contre, il n'existe toujours pas de dépistage reconnu du cancer de l'ovaire, avec pour corollaire un diagnostic souvent tardif (stade avancé FIGO IIB, III ou IV dans 3 cas sur 4). Il est important à signaler la mauvaise performance de l'échographie pelvienne à visée de « dépistage » qui aboutit à 3 fois plus de laparotomies inutiles que l'analyse de l'évolution du taux du CA 125 selon un algorithme prédéterminé.

Par: Béatrix BARRY, PU-PH

Les cancers des voies aérodigestives supérieures

Publié le : 15/12/2014

Les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) constituent le cinquième cancer en incidence en France, la 7ème cause de mortalité chez les hommes et la 18eme chez les femmes. Selon Globocan il y aurait eu 15 000 nouveaux cas et 5 000 nouveaux décès liés à ces cancers en 2012 en France. Le nombre de nouveaux cas de carcinome épidermoïdes laryngés a été de 3000 en 2012 et il y a eu 11 000 nouveaux cancers pharyngée ou de la cavité orale (Globocan). Les carcinomes épidermoïdes représentent la très grande majorité des cancers des VADS. Les cancers nasosinusiens sont pour la plupart des adénocarcinomes. La particularité des cancers des VADS est la multiplicité des localisations avec une prédominance de cancer de la cavité orale puis de cancer de l'oropharynx. Des cancers du larynx ne représentent que 13 % des cancers des VADS chez la femme et 23 % chez l'homme.

Par: Julien TAIEB,

Up to Date sur le cancer colo-rectal

Publié le : 15/12/2014

Fréquent et grave le cancer colorectal touche 42 000 personnes supplémentaires par an en France, dont une sur deux seulement guérira. Pris à ses débuts grâce au dépistage il peut être guéri. L'espérance de vie est alors la même que celle de la population générale. Mieux, on peut l'éviter puisque la plupart des cancers du côlon et du rectum sont précédés par une tumeur, bénigne celle-là, le polype adénomateux. Ces polypes peuvent être retirés grâce à des examens endoscopiques réguliers prescrits à différent intervalles en fonction du risque estimé de chaque patient. Pour les personnes n'ayant ni antécédent personnel ou familiaux de polypes, de cancer colorectal ou de maladie prédisposante (polypose, Lynch, Crohn, RCH...), le dépistage se fait par recherche de sang occulte dans les selles grâce à de nouveaux tests, dit immunologiques, qui améliorent l'efficacité du dépistage dans la population générale. Si le test est positif alors seulement la coloscopie est recommandée.

Par: Serge EVRARD,

Oncologie digestive : critiques stratégiques

Publié le : 15/12/2014

Il en va de l'oncologie comme de l'évolution de l'art de la guerre : la sélectivité des armes est recherchée pour réduire les dégâts collatéraux. L'analogie militaire s'arrête toutefois là : le viseur d'un drone qui s'immobilise sur une cible est une réalité optique et mécanique relativement simple. La complexité biologique est, elle, bien plus grande et plus délicate à modéliser. Contrairement à son acception usuelle, le terme de thérapie ciblée n'intéresse pas uniquement les nouvelles drogues ; il s'applique aussi à la chirurgie et donc aux traitements locaux, notamment la radiothérapie et l'ablathermie percutanée.

Par: Rémy SALMON,

Prise en charge du cancer du sein

Publié le : 15/12/2014

Jusqu'à la fin du XXe siècle la prise en charge des cancers du sein se faisait principalement sur les données de la classification TNM (T : taille de la tumeur, N : présence d'adénopathie(s) envahie(s) et M : présence de métastases.

Par: Christophe HENNEQUIN, Onco-radiothérapeute

La radiothérapie du cancer du sein

Publié le : 15/12/2014

Dans le cancer du sein, malgré une chirurgie rigoureuse, les récidives locales ne sont pas rares, que ce soit après tumorectomie ou mastectomie. Elles ont des conséquences déplorables sur la qualité de vie et peuvent être source de dissémination métastatique. Très tôt, le rôle de la radiothérapie adjuvante a été mis en évidence pour diminuer l'incidence de ces récidives locales. Cette irradiation est délivrée essentiellement après l'acte chirurgical. Le rôle de la radiothérapie comme alternative à la chirurgie a également été étudié, mais clairement abandonné (sauf situation particulière) devant une efficacité plus faible et des résultats esthétiques décevants. En clair, actuellement le traitement local du cancer du sein repose sur une exérèse chirurgicale de la tumeur, suivie dans un grand nombre de cas par une irradiation complémentaire.

Par: Dr ESTEVEZ,

La chirurgie du cancer sein

Publié le : 15/12/2014

En 2011, environ 53000 nouveaux cas de cancer du sein étaient recensés. La chirurgie reste la pierre angulaire de leur prise en charge. La prise en charge chirurgicale d'un cancer du sein implique une chirurgie du sein et une chirurgie des ganglions axillaires.

Par: Pr ROUZIER,

La chirurgie du cancer sein

Publié le : 15/12/2014

En 2011, environ 53000 nouveaux cas de cancer du sein étaient recensés. La chirurgie reste la pierre angulaire de leur prise en charge. La prise en charge chirurgicale d'un cancer du sein implique une chirurgie du sein et une chirurgie des ganglions axillaires.

Les biphosphonates (et anti rankl) dans le cancer du sein

Publié le : 15/12/2014

D'une manière générale, de nombreux cancers s'avèrent ostéophiles. Dans le cancer du sein (KS), les métastases osseuses (MO) sont les plus fréquentes (50 %) particulièrement quand les métastases surviennent tardivement.

Par: J.F LLORY,

Les biphosphonates (et anti rankl) dans le cancer du sein

Publié le : 15/12/2014

D'une manière générale, de nombreux cancers s'avèrent ostéophiles. Dans le cancer du sein (KS), les métastases osseuses (MO) sont les plus fréquentes (50 %) particulièrement quand les métastases surviennent tardivement.

Par: Jacques MEDIONI, (AIHP 1995) Faculté de Médecine Paris Descartes Service d\'Oncologie Médicale. Hôpital Européen Georges Pompidou

Actualités des thérapies ciblées au congrès de l'ASCO

Publié le : 01/12/2010

Une étude présenté par Gridelli C (abstract 7508) de phase III a comparé 6 cycles de chimiothérapie par cisplatine et gemcitabine suivi à la progression d'erlotinib, à l'erlotinib suivi à la progression de cisplatine et gemcitabine, chez des patients avec un bon état général (OMS : 0-1) atteint de carcinome bronchique non à petites cellules de stade IV.

Par: Michel DUCREUX, Chef du Service de Cancérologie Digestive - Coordonnateur médical, Institut Gustave Roussy

Nouveautés en Cancérologie Digestive

Publié le : 01/12/2010

Ce cancer reste une maladie redoutable. Des progrès ont néanmoins été faits dans la stratégie de traitement. Il a été présenté en 2010 les résultats de deux études randomisées évaluant l'efficacité de la radiochimiothérapie (RT-CT) pré-opératoire. Elles permettent de suggérer que le traitement néoadjuvant n'a pas d'intérêt pour les tumeurs de stade I-II (étude FFCD 9901, médianes de survie pour la chirurgie 44 mois chirurgie seule versus 32 mois avec radiochimiothérapie par 5FU cisplatine). En revanche, dans une autre étude, la radiochimiothérapie utilisant un traitement par paclitaxel carboplatine améliorait la survie des patients ayant une tumeur de stade III (étude néerlandaise CROSS, médianes de survie 49 mois avec RT-CT versus 26 mois sans).

Par: Christophe MASSARD, AIHP 2001

Démembrement moléculaire des tumeurs solides et apport des thérapies moléculaires ciblées en cancérologie

Publié le : 01/12/2010

La prise en charge des patients atteints de cancer a été profondement modifiée à la fin du XXème siècle par la mise à disposition de nouveaux traitements appelés thérapies ciblées, ou plus exactement thérapies moléculaires ciblées (TMC), et par une meilleure connaissance du processus biologique conduisant à l'emergence du cancer. La terminologie « cthérapies moléculaires ciblées » fait référence à des stratégies thérapeutiques dirigées contres des anomalies moléculaires supposées impliquées dans le processus de transformation néoplasique. Ces TMC se distinguent des médicaments cytotoxiques anciens (alkylants, antimétabolites... ou récents (inhibiteurs de topoisomerase et taxanes), bien que ces agents inhibent aussi une cible (microtubules, ADN). Cependant, cette cible n'est pas impliquée directement dans le processus de transformation néoplasique. Par ailleurs, il faut noter que les modulations hormonales, réalisées pour le traitement de la phase métastatique ou adjuvante du cancer du sein, de la prostate ou de la thyroide, et ayant démontré de longue date leur bénéfice thérapeutique, correspondaient en fait au premieres thérapies moléculaires ciblées en cancérologie. Ces traitements peuvent être considérés comme les ancêtres des TMC car elles agissent au niveau des anomalies moléculaires de cancers hormonaux: les récepteurs aux oestrogènes pour le cancer du sein, ou les récepteurs aux androgènes pour le cancer de la prostate.

Par: Jean-Charles SORIA, (AIHP 1994) Institut Gustave Roussy, Chef de service, Service d\'Innovation Thérapeutique et Essais Précoces (SITEP), Université Paris XI, et Unité INSERM U981

Démembrement moléculaire des tumeurs solides et apport des thérapies moléculaires ciblées en cancérologie

Publié le : 01/12/2010

La prise en charge des patients atteints de cancer a été profondement modifiée à la fin du XXème siècle par la mise à disposition de nouveaux traitements appelés thérapies ciblées, ou plus exactement thérapies moléculaires ciblées (TMC), et par une meilleure connaissance du processus biologique conduisant à l'emergence du cancer. La terminologie « cthérapies moléculaires ciblées » fait référence à des stratégies thérapeutiques dirigées contres des anomalies moléculaires supposées impliquées dans le processus de transformation néoplasique. Ces TMC se distinguent des médicaments cytotoxiques anciens (alkylants, antimétabolites... ou récents (inhibiteurs de topoisomerase et taxanes), bien que ces agents inhibent aussi une cible (microtubules, ADN). Cependant, cette cible n'est pas impliquée directement dans le processus de transformation néoplasique. Par ailleurs, il faut noter que les modulations hormonales, réalisées pour le traitement de la phase métastatique ou adjuvante du cancer du sein, de la prostate ou de la thyroide, et ayant démontré de longue date leur bénéfice thérapeutique, correspondaient en fait au premieres thérapies moléculaires ciblées en cancérologie. Ces traitements peuvent être considérés comme les ancêtres des TMC car elles agissent au niveau des anomalies moléculaires de cancers hormonaux: les récepteurs aux oestrogènes pour le cancer du sein, ou les récepteurs aux androgènes pour le cancer de la prostate.

Par: Jean TRéDANIEL, (AIHP 1981) PU-PH - Unité de cancérologie thoracique, Hôpital Saint-Joseph, Paris

Le cancer bronchique non à petites cellules aujourd'hui ?

Publié le : 01/12/2010

Le cancer du poumon reste la première cause de mortalité par cancer. En 2006, il a été responsable de 22 000 décès chez l'homme et 6300 décès chez la femme. Les cancers bronchiques se répartissent en deux grands groupes : cancers à petites cellules et non à petites cellules, eux mêmes subdivisés en épidermoïdes, adénocarcinomes et grandes cellules. Les cancers à petites cellules ont vu progressivement leur incidence diminuer, au point de ne plus représenter que 10 à 15% des cancers du poumon, tandis que l'absence d'innovation dans les traitements qui leur sont opposés contrastant avec le foisonnement des avancées dans la prise en charge des non à petites cellules, les a fait régresser au point d'être désormais souvent inclus dans le champ des maladies orphelines. C'est donc à la prise de décision thérapeutique devant un cancer non à petites cellules que nous nous intéresserons dans cet article.

Par: Elie CALITCHI, AIHP 1976

Radiothérapie et cancer du sein

Publié le : 01/12/2010

Avec une incidence annuelle de l'ordre de 40 000 nouveaux cas, le cancer du sein est responsable en France d'environ 10 000 décès par an représentant la première cause de mortalité par cancer chez la femme. La place de la radiothérapie est essentielle et est actuellement bien établie dans la stratégie thérapeutique en association avec les autres armes thérapeutiques disponibles (chirurgie, cytostatiques, thérapies ciblées, hormonothérapie) avant tout dans le cadre du traitement loco-régional que nous envisagerons dans cette mise au point mais aussi, au stade métastatique, à visée antalgique (localisations osseuses) ou décompressive et de stabilisation tumorale (métastases cérébrales). La sénologie a bénéficié, comme les autres domaines de l'oncologie, des avancées technologiques récentes qui caractérisent aujourd'hui la radiothérapie moderne dite de conformation (accélérateurs de particules équipés de collimateurs multilames, acquisition des données anatomiques en position de traitement par scanner dédié, dosimétrie informatisée avec établissement d'histogrammes dose-volume, contrôle des champs d'irradiation par imagerie portale...) et autorisent l'optimisation de la distribution de dose en préservant les organes critiques qui sont ici essentiellement le coeur et le poumon. Parallèlement, de nombreux travaux, qu'il s'agisse d'essais prospectifs randomisés ou plus souvent de méta-analyses, ont permis de mieux cerner l'impact de l'irradiation sur le contrôle local et la survie et de quantifier les toxicités éventuelles afin de préciser les indications de la radiothérapie tant en terme de chronologie que de volumes irradiés et de dose délivrée.

Par: Michel MARTY, (AIHP 1978) - PU-PH Centre des Innovations Thérapeutiques en Oncologie et hématologie Groupe hospitalier Saint Louis Lariboisière Fernand Vidal

Chimiothérapie neo-adjuvante (CNA) des cancers du sein

Publié le : 01/12/2010

La chimiothérapie neo-adjuvante a été utilisée dès les années 1970 pour le traitement initial de cancers du sein inaccessibles à un traitement chirurgical à visée curatrice - du fait de métastases synchrones, ou de l'extension loco-régionale et ou du caractère inflammatoire. La constatation de taux de réponses cliniques élevés et d'une opérabilité secondaire fréquente, ont conduit beaucoup de groupes à l'étudier pour des cancers du sein opérables (T2), puis pour des cancers du sein éventuellement accessibles à un traitement conservateur mais à haut risque évolutif. Enfin l'équivalence par rapport aux traitements adjuvants de la survie et de la survie sans rechute ont conduit à utiliser cette approche pour dégager mieux et plus rapidement les relations entre la biologie des cancers du sein et leur sensibilité aux traitements systémiques.

Par: Christos CHOUAID, AIHP 1982 - PU-PH

Cancer bronchique non à petites cellules : des progrès thérapeutiques qui se poursuivent

Publié le : 01/09/2010

Des progrès importants ont été réalisés au cours des dix dernières années dans le traitement des cancers bronchiques non à petites cellules, y compris aux stades avancés. Initialement fondée sur une approche reposant essentiellement sur le stade de la tumeur, la prise en charge de ces cancers évolue vers une individualisation croissante des traitements associant chimiothérapie classique, thérapie ciblée, radiothérapie et chirurgie.

Par: Jean LACAU ST GUILY, (AIHP 1976) Service d\'ORL et Chirurgie Cervico-Faciale - Hôpital Tenon

Les cancers des voies aéro-digestives supérieures : 20 ans de progrès

Publié le : 01/09/2010

Les cancers des voies aéro-digestives supérieures (VADS) restent globalement des cancers fréquents, les cinquième en fréquence chez l'homme en France ; ils sont marqués par une grande hétérogénéité qui tient aux différentes localisations dont l'histoire naturelle et les traitements sont très différents : cavité buccale, oropharynx, cavum, larynx, hypopharynx, sinus, pour parler des localisations les plus fréquentes, posent des problèmes très différents les uns des autres ; même leur épidémiologie n'est pas la même.

Par: Jean-Pierre LOTZ, (AIHP 1982) PU-PH - Coordonnateur du DESC IDF

Actualités sur l'intensification des traitements adjuvants en onco sein

Publié le : 01/09/2010

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme et représente la première cause de décès par cancer dans le monde. Son incidence est en constante augmentation dans de nombreux pays et l'amélioration de la survie globale ces dernières années est principalement due à un diagnostic de plus en plus en précoce. La recherche dans les années 70 a mis en évidence la relation étroite entre dose et réponse dans l'action des molécules de chimiothérapie contre le cancer. En effet il est observé que la réponse tumorale est corrélée de manière positive avec la dose/intensité des drogues reçues, la dose/intensité étant une fonction de la dose et du temps des régimes de chimiothérapie. L'intensification thérapeutique a donc connu son heure de gloire au cours des décennies 80 et 90. Mais en 1999-2000 éclate « l'affaire Bezwoda », médecin sud-africain condamné pour avoir falsifié deux essais randomisés évaluant l'impact de l'intensification thérapeutique dans les cancers du sein. Il n'en demeure pas moins que le concept de la chimiothérapie à haute dose (CTHD) reste d'actualité. Alors que la CTHD a de nombreuses indications en hématologie (myélome multiple, lymphomes non hodgkiniens agressifs, maladie de hodgkin et leucémie aiguë myéloblastique), son bénéfice éventuel dans le cancer du sein est encore discuté. Si de nombreuses études de phase II ont été publiées avec des résultats encourageants, les études de phase III qui ont comparé une chimiothérapie à dose standard (CTDS) à une intensification thérapeutique avec support hématopoïétique ont été d'une part sporadiques et d'autre part critiquables avec de nombreux biais (sélection des patientes, hétérogénéité des stades et du choix des drogues). Il nous donc apparu utile et opportun de faire le point sur la place de la CTHD dans le traitement des tumeurs du sein en situation adjuvante mais également sur la dose-densifiée. Nous n'aborderons pas ici le rôle de la CTHD en phase métastatique.

Par: Laurence ALBIGES, PhD Ecole doctorale de Cancerologie

Rémission Complète des Carcinomes rénaux sous TKI anti VEGFR

Publié le : 01/09/2010

Avant la révolution des thérapies ciblées dans le cancer du rein métastatique, les cytokines telles que l'IFN alpha et l'IL2 constituaient le traitement de référence dans cette indication. Ces immunothérapies présentaient des taux de réponse faibles, mais un petit nombre de patient présentaient des remissions complètes prolongées. Depuis 5 ans, 6 molécules ont obtenu une AMM dans cette indication: trois inhibiteurs de tyrosine kinase (TKI) anti VEGFR (Sunitinib/Sutent®, Pfizer; Sorafenib/ Nexavar®, Bayer; Pazopanib/Votrient®, GSK), un anticorps monoclonal anti VEGF (Bevacizumab/Avastin®, Roche) en association avec l'IFN et deux inhibiteurs d'une kinase intracellulaire appelée mammalian target inhibitor of rapamycin (mTOR): (Temsirolimus/Torisel®, Pfizer et Everolimus/Afinitor®, Novartis). Ces différentes thérapeutiques ont considérablement modifié le pronostic des patients, menant à des survies globales médiane de plus de 2 ans. Cependant les taux de réponse objective avec les TKI anti VEGFR n'excédent pas les 39% et les réponses complètes sont des évènements presque inexistant des grandes phases III d'enregistrement de ces molécules et exceptionnellement observés ou rapportés à travers des case-report. Les caractéristiques des patients développant des Réponses Complètes (RC) sous TKI anti VEGFR sont mal connues et la question de la prise en charge de ces patients après l'obtention de la RC : poursuite ou arrêt du TKI, reste non documentée.

Actualités sur l'intensification des traitements adjuvants en onco sein

Publié le : 01/09/2010

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme et représente la première cause de décès par cancer dans le monde. Son incidence est en constante augmentation dans de nombreux pays et l'amélioration de la survie globale ces dernières années est principalement due à un diagnostic de plus en plus en précoce. La recherche dans les années 70 a mis en évidence la relation étroite entre dose et réponse dans l'action des molécules de chimiothérapie contre le cancer. En effet il est observé que la réponse tumorale est corrélée de manière positive avec la dose/intensité des drogues reçues, la dose/intensité étant une fonction de la dose et du temps des régimes de chimiothérapie. L'intensification thérapeutique a donc connu son heure de gloire au cours des décennies 80 et 90. Mais en 1999-2000 éclate « l'affaire Bezwoda », médecin sud-africain condamné pour avoir falsifié deux essais randomisés évaluant l'impact de l'intensification thérapeutique dans les cancers du sein. Il n'en demeure pas moins que le concept de la chimiothérapie à haute dose (CTHD) reste d'actualité. Alors que la CTHD a de nombreuses indications en hématologie (myélome multiple, lymphomes non hodgkiniens agressifs, maladie de hodgkin et leucémie aiguë myéloblastique), son bénéfice éventuel dans le cancer du sein est encore discuté. Si de nombreuses études de phase II ont été publiées avec des résultats encourageants, les études de phase III qui ont comparé une chimiothérapie à dose standard (CTDS) à une intensification thérapeutique avec support hématopoïétique ont été d'une part sporadiques et d'autre part critiquables avec de nombreux biais (sélection des patientes, hétérogénéité des stades et du choix des drogues). Il nous donc apparu utile et opportun de faire le point sur la place de la CTHD dans le traitement des tumeurs du sein en situation adjuvante mais également sur la dose-densifiée. Nous n'aborderons pas ici le rôle de la CTHD en phase métastatique.