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Dermatologie

Par: Caroline ROBERT, AIHP 1987 - PU-PH

Up to date dans le mélanome cutané

Publié le : 26/12/2022

L’immunothérapie et les thérapies ciblées ont considérablement modifié la prise en charge du mélanome au stade avancé avec désormais des taux de réponse prolongée entre 30 et 40 % pour l’immunothérapie et jusqu’à 70 % pour les thérapies ciblées mais des réponses en moyenne moins prolongées. Ces nouvelles thérapies ont également démontré un bénéfice en situation adjuvante et néoadjuvante chez des patients ayant des mélanomes de stade plus précoce.

Traitement du Mélanome métastatique : Evolution ou Révolution ?

Publié le : 01/09/2017

Doit-on parler d'évolution ou de révolution dans le domaine de la prise en charge du Mélanome métastatique ? Pour répondre, imaginons un collègue, dermatologue ou oncologue habitué à traiter cette population de patients qui, pour se consoler de voir la plupart de ses patients mourir, serait parti en 2010-2011 faire un grand voyage. Le voilà de retour aujourd'hui, prêt à reprendre du service. Surtout, ne le laissons pas prescrire ! Les traitements qu'il utilisait couramment il y a 5 ou 6 ans, la dacarbazine ou la fotemustine, ont quasiment disparu de notre arsenal thérapeutique, ou lorsqu'ils sont prescrits, c'est en troisième ligne de traitement à titre palliatif, éventuellement.

Par: Sandra LY,

Prise en charge du lichen scléreux génital en 2022

Publié le : 26/12/2022

L’approche topographique du diagnostic dermatologique a pour usage de distinguer les muqueuses génitales féminines et masculines. Cette distinction topographique se justifie en pratique clinique. D’une part, certaines dermatoses atteignant le pénis ou la vulve, telles que la lymphangite sclérosante du pénis, le syndrome du scrotum rouge, l’ulcération aiguë de la vulve de Lipschutz n’existent que dans cette localisation. D’autre part, l’expression génitale d’autres dermatoses, telles que le psoriasis ou l’érythème pigmenté fixe par exemple, se distingue sur le plan sémiologique de l’atteinte cutanée extra-génitale habituelle. La prise en charge des dermatoses génitales nécessite de bonnes connaissances dermatologiques mais aussi une compétence uro-gynécologique, ce qui la rend difficile et peut expliquer un désintérêt de certains. Mais cette exigence et la coopération inter-disciplinaire sont aussi ce qui la rendent passionnante. Cette remarque est valable pour d’autres localisations « frontières » de la dermatologie topographique, comme la bouche, l’anus, les paupières, l’oreille externe… Pour illustrer la dermatologie génitale, nous avons choisi d’aborder une pathologie fréquente, relevant de plusieurs spécialités (dermatologie, gynécologie, urologie) parfois difficile à reconnaître et à traiter, et à risque d’évolution carcinomateuse : le lichen scléreux.

Par: Giao DO-PHAM, AIHP 2006

Traitement de la gale en 2022

Publié le : 26/12/2022

La gale constitue un problème de santé publique dans certaines situations/pays avec une incidence en probable augmentation et un fort impact sur la qualité de vie. Des traitements topiques et oraux sont disponibles. Ceux-ci doivent être prescrits à J0 puis J8 avec des mesures associées sur les contacts du cas index afin d’éviter les échecs, recontaminations et épidémies. Le développement de nouvelles molécules ainsi que les résultats à venir d’essais contrôlés randomisés utilisant les traitements actuels devraient optimiser la prise en charge future de la gale.

Par: Jean Luc PERROT, PU-PH

L’imagerie dermatologie une nouvelle discipline émergente : la révolution optique

Publié le : 26/12/2022

L’aspect visuel des maladies cutanées a engendré des représentations de dermatoses très tôt dans l’histoire de l’humanité sous la forme de peinture, fresques, gravure ou sculptures. La loupe, les moulages anatomiques et la photographie ont accompagné la naissance de cette discipline qu’est la dermatologie au XIXe siècle.

Par: Émilie ROUTIER, AIHP 2005

Up to date dans le mélanome cutané

Publié le : 26/12/2022

L’immunothérapie et les thérapies ciblées ont considérablement modifié la prise en charge du mélanome au stade avancé avec désormais des taux de réponse prolongée entre 30 et 40 % pour l’immunothérapie et jusqu’à 70 % pour les thérapies ciblées mais des réponses en moyenne moins prolongées. Ces nouvelles thérapies ont également démontré un bénéfice en situation adjuvante et néoadjuvante chez des patients ayant des mélanomes de stade plus précoce.

Up to date dans le mélanome cutané

Publié le : 01/03/2021

L'immunothérapie, et les thérapies ciblées ont considérablement modifié la prise en charge du mélanome au stade avancé avec désormais des taux de réponse prolongée entre 30 et 40 % pour l'immunothérapie et jusqu'à 70 % pour les thérapies ciblées mais des résistances au traitement sont fréquentes après 12 mois. Ces nouvelles thérapeutiques ont également démontré un bénéfice en situation adjuvante chez des patients opérés d'un mélanome à haut risque de récidive.

Par: Jean-Noël DAUENDORFFER, AIHP 2003

Prise en charge du lichen scléreux génital en 2022

Publié le : 26/12/2022

L’approche topographique du diagnostic dermatologique a pour usage de distinguer les muqueuses génitales féminines et masculines. Cette distinction topographique se justifie en pratique clinique. D’une part, certaines dermatoses atteignant le pénis ou la vulve, telles que la lymphangite sclérosante du pénis, le syndrome du scrotum rouge, l’ulcération aiguë de la vulve de Lipschutz n’existent que dans cette localisation. D’autre part, l’expression génitale d’autres dermatoses, telles que le psoriasis ou l’érythème pigmenté fixe par exemple, se distingue sur le plan sémiologique de l’atteinte cutanée extra-génitale habituelle. La prise en charge des dermatoses génitales nécessite de bonnes connaissances dermatologiques mais aussi une compétence uro-gynécologique, ce qui la rend difficile et peut expliquer un désintérêt de certains. Mais cette exigence et la coopération inter-disciplinaire sont aussi ce qui la rendent passionnante. Cette remarque est valable pour d’autres localisations « frontières » de la dermatologie topographique, comme la bouche, l’anus, les paupières, l’oreille externe… Pour illustrer la dermatologie génitale, nous avons choisi d’aborder une pathologie fréquente, relevant de plusieurs spécialités (dermatologie, gynécologie, urologie) parfois difficile à reconnaître et à traiter, et à risque d’évolution carcinomateuse : le lichen scléreux.

Par: Pierre HAMANN, AIHP 2016

Up to date dans le mélanome cutané

Publié le : 26/12/2022

L’immunothérapie et les thérapies ciblées ont considérablement modifié la prise en charge du mélanome au stade avancé avec désormais des taux de réponse prolongée entre 30 et 40 % pour l’immunothérapie et jusqu’à 70 % pour les thérapies ciblées mais des réponses en moyenne moins prolongées. Ces nouvelles thérapies ont également démontré un bénéfice en situation adjuvante et néoadjuvante chez des patients ayant des mélanomes de stade plus précoce.

Up to date dans le mélanome cutané

Publié le : 01/03/2021

L'immunothérapie, et les thérapies ciblées ont considérablement modifié la prise en charge du mélanome au stade avancé avec désormais des taux de réponse prolongée entre 30 et 40 % pour l'immunothérapie et jusqu'à 70 % pour les thérapies ciblées mais des résistances au traitement sont fréquentes après 12 mois. Ces nouvelles thérapeutiques ont également démontré un bénéfice en situation adjuvante chez des patients opérés d'un mélanome à haut risque de récidive.

Par: Emmanuel MAHE, AIHP 1994

Le psoriasis - Actualités

Publié le : 26/12/2022

Depuis 20 ans, la recherche a considérablement amélioré la compréhension du psoriasis et sa prise en charge. Cette recherche porte sur la génétique, la physiopathologie, l’épidémiologie, et la thérapeutique, recherche industrielle et académique. La France participe activement à cette dynamique tant en recherche fondamentale, que clinique ou thérapeutique, chez l’enfant et chez l’adulte. Les succès récents peuvent nous faire dire qu’aucun psoriasis léger ou plus sévère ne résiste aux traitements en 2023, sous réserve d’une bonne observance.

La dermatologie en pleine révolution

Publié le : 26/12/2022

Édito du Forum des Spécialités Dermatologie 2022
La dermatologie médicale (par opposition à la dermatologie esthétique) a longtemps « ronronné » : dermatoses chroniques incurables, peu d’avancées thérapeutiques, stagnation des concepts. Depuis une vingtaine d’années, la vie s’embellit pour le dermatologue…

Le microbiote cutané dans l'acné, est-il la clef des traitements de demain ?

Publié le : 01/03/2021

L'acné est une dermatose inflammatoire qui représente 20 % des motifs de consultation de dermatologie. Le microbiote cutané représente une piste prometteuse dans l'élaboration des traitements contre l'acné de demain. Ces pistes thérapeutiques, encore à l'état de recherche clinique, sont basées sur la modulation du microbiole cutané et pourraient constituer la prochaine génération de traitements anti-inflammatoires dits « écologiques ».

Par: Jean-David BOUAZIZ, AIHP 2000 - PU-PH

Présentation du dossier DERMATOLOGIE N°103

Publié le : 01/03/2021

La dermatologie devient de plus en plus intéressante au fil des ans en raison du décryptage moléculaire des dermatoses inflammatoires et tumorales. Ce décryptage va très vite car la peau, qui est un organe lymphoide tertiaire, est facile à biopsier.

Dermatite Atopique : Entretien avec Jean David Bouaziz

Publié le : 01/09/2017

Existe-t-il plusieurs formes de Dermatite Atopique, et quelle est l'incidence de la dermatite Atopique en France ? Classiquement, la dermatite atopique se divise en forme aigue caractérisée par des lésions vésiculeuses et suintantes et en forme chronique caractérisée par des lésions « sèches » érythémateuses, squameuses avec un épaississement de l'épiderme (lichénification).

Par: Isabelle BOURGAULT VILLADA , AIHP 1983 - PU-PH

La dermatite atopique : les nouveautés

Publié le : 01/03/2021

La dermatite atopique (DA) est une maladie en pleine évolution car la compréhension des mécanismes qui en sont responsables a récemment permis le développement de nouveaux traitements. Il s'agit d'une maladie chronique et invalidante qui associe des anomalies génétiques de la barrière épidermique et des réponses immunitaires. L'action sur l'un de ces 2 composants permet l'amélioration de l'autre ainsi que la modification du microbiote cutané. Les patients bénéficient désormais de progrès thérapeutiques qui permettent une amélioration considérable de leur qualité de vie.

Par: Edouard BEGON, AIHP 1996

LE PSORIASIS EN 2021

Publié le : 01/03/2021

Le psoriasis affecte environ 125 millions de personnes par le monde. Si le sex ratio est dans toutes les régions quasi identique, sa prévalence varie notablement selon les régions du monde variant de 0,5 % en Asie à un maximum de 8 % en Norvège passant par des taux de 3 à 4 % en France. Le psoriasis peut débuter à tout âge mais deux pics de distribution temporelle sont habituellement observés : entre 18 et 39 ans et 50 à 69 ans.

Par: Sarah GUEGAN, AIHP 2000 - PU-PH

Les Biothérapies en dermatologie

Publié le : 01/03/2021

Les biothérapies ont vu leur apparition dans la prise en charge des pathologies dermatologiques inflammatoires et dysimmunitaires il y a presque vingt ans avec la mise sur le marché des anti-TNF pour les patients atteints de psoriasis. Mais une véritable révolution s'est opérée au cours des dernières années avec une diversification très rapide de l'arsenal thérapeutique et un élargissement sans précédent du champ de dermatoses inflammatoires traitées par biothérapies.

Par: Florence BRUNET-POSSENTI, AIHP 2008 - MCU-PH

Effets secondaires des immunothérapies anti-cancéreuses

Publié le : 01/03/2021

Le volume grandissant des prescriptions d'immunothérapies (IT) s'est accompagné de la survenue d'effets secondaires d'un nouveau type : les effets immunomédiés, appelés en anglais immune-related adverse events (irAE). Ces irAE constituent un champ d'étude à part entière et donnent lieu régulièrement à d'exhaustives revues de la littérature détaillant chaque type d'irAE. Cet article aborde les principales questions qui se posent en pratique clinique chez des patients traités par IT en monothérapie (anti-PD1 ou anti-PD-L1) ainsi qu'en bithérapie (anti-PD1 en association avec l'anti-CTLA-4).

Par: Jérémy LUPU, AIHP 2014

Up to date dans le mélanome cutané

Publié le : 01/03/2021

L'immunothérapie, et les thérapies ciblées ont considérablement modifié la prise en charge du mélanome au stade avancé avec désormais des taux de réponse prolongée entre 30 et 40 % pour l'immunothérapie et jusqu'à 70 % pour les thérapies ciblées mais des résistances au traitement sont fréquentes après 12 mois. Ces nouvelles thérapeutiques ont également démontré un bénéfice en situation adjuvante chez des patients opérés d'un mélanome à haut risque de récidive.

Par: Caroline RAM WOLFF, AIHP 2004

Point d'actualités dans les lymphomes T cutanés

Publié le : 01/03/2021

Les lymphomes T cutanés épidermotropes de type Mycosis fongoïde (MF) représentent à eux seuls plus de la moitié des lymphomes cutanés primitifs. Les autres formes de lymphomes T cutanés sont très rares. La prise en charge des lymphomes cutanés primitifs a connu ces dernières années des avancées thérapeutiques, notamment avec l'arrivée des immunothérapies.

Par: François CHASSET, AIHP 2011

Lupus cutané : de la clinique au traitement

Publié le : 01/03/2021

Environ 75 à 80 % des patients suivis pour un lupus érythémateux (LE) vont développer une atteinte cutanée au cours de la maladie. La reconnaissance des différentes atteintes du LE est essentielle car l'association avec une atteinte systémique, le risque cicatriciel, les pathologies associées en particulier le syndrome des antiphospholipides nécessitent des prises en charge spécifique. Dans cet article, nous détaillerons les différentes atteintes cutanées spécifiques et non spécifique du LE et détaillerons la prise en charge thérapeutique de ces patients.

Le microbiote cutané dans l'acné, est-il la clef des traitements de demain ?

Publié le : 01/03/2021

L'acné est une dermatose inflammatoire qui représente 20 % des motifs de consultation de dermatologie. Le microbiote cutané représente une piste prometteuse dans l'élaboration des traitements contre l'acné de demain. Ces pistes thérapeutiques, encore à l'état de recherche clinique, sont basées sur la modulation du microbiole cutané et pourraient constituer la prochaine génération de traitements anti-inflammatoires dits « écologiques ».

Par: Sélim ARACTINGI, AIHP 1983 - PU-PH

La recherche dermatologique en Ile de France

Publié le : 01/09/2017

La dermatologie est une discipline clinique dans l'établissement de laquelle l'école française a été particulièrement importante. Les noms de Alibert, Sézary, Gougerot, Darier, Devergie, Fournier qui ont laissé leurs patronymes à de nombreuses descriptions illustrent l'importance historique de cette école.

Par: Eric PASMANT,

La neurofibromatose 1 : de la physiopathologie au traitement

Publié le : 01/09/2017

La neurofibromatose de type 1 ou NF1 (MIM#162200) est l'une des maladies génétiques à transmission mendélienne autosomique dominante les plus fréquentes chez l'homme avec une prévalence estimée à 33 naissances sur 100 000 (Orphanet Report Series Prevalence of rare diseases, March 2016). Quinze à vingt mille individus sont atteints de cette maladie en France.

Par: Pierre WOLKENSTEIN, AIHP 1986

La neurofibromatose 1 : de la physiopathologie au traitement

Publié le : 01/09/2017

La neurofibromatose de type 1 ou NF1 (MIM#162200) est l'une des maladies génétiques à transmission mendélienne autosomique dominante les plus fréquentes chez l'homme avec une prévalence estimée à 33 naissances sur 100 000 (Orphanet Report Series Prevalence of rare diseases, March 2016). Quinze à vingt mille individus sont atteints de cette maladie en France.

Par: Pascal JOLY,

Traitement des dermatoses bulleuses auto-immunes : 20 ans de progrès

Publié le : 01/09/2017

Malgré leur relative rareté, le traitement des maladies bulleuses auto-immunes a considérablement progressé ces dernières années. Ces progrès sont dûs, d'une part, à une meilleure connaissance des facteurs pronostiques de ces maladies, d'autre part, à des innovations thérapeutiques dont plusieurs ont fait l'objet d'études randomisées, réalisées par le Groupe Français d'Etude des Maladies Bulleuses.

Traitement des dermatoses bulleuses auto-immunes : 20 ans de progrès

Publié le : 01/09/2017

Malgré leur relative rareté, le traitement des maladies bulleuses auto-immunes a considérablement progressé ces dernières années. Ces progrès sont dûs, d'une part, à une meilleure connaissance des facteurs pronostiques de ces maladies, d'autre part, à des innovations thérapeutiques dont plusieurs ont fait l'objet d'études randomisées, réalisées par le Groupe Français d'Etude des Maladies Bulleuses.

Par: Hervé BACHELEZ, AIHP 1983

Le psoriasis : actualités thérapeutiques

Publié le : 01/09/2017

Le psoriasis est une maladie cutanée inflammatoire chronique fréquente, dont le diagnostic est clinique. Le psoriasis en plaques en est la forme la plus fréquente, représentant environ 80 % des cas. La sévérité du psoriasis est variable d'un individu à l'autre, aussi bien en termes d'étendue des lésions que d'impact sur la qualité de vie. Ainsi, il est estimé qu'environ 10 à 20 % des patients atteints de psoriasis ont une forme modérée à sévère avec un retentissement important sur la qualité de vie et nécessitent un traitement systémique.

Les IST sous surveillance

Publié le : 01/09/2017

Plus que jamais les IST sont sous surveillance. En effet, alors qu'on les croyait déclinantes il y a moins de deux décennies, elles connaissent un nouvel « âge d'or » épidémiologique. En outre, pour chaque pathogène responsable, de nouvelles difficultés cliniques, bactériologiques ou thérapeutiques se font jour à intervalles réguliers, nécessitant une vigilance constante des acteurs de la lutte anti vénérienne.

Les IST sous surveillance

Publié le : 01/09/2017

Plus que jamais les IST sont sous surveillance. En effet, alors qu'on les croyait déclinantes il y a moins de deux décennies, elles connaissent un nouvel « âge d'or » épidémiologique. En outre, pour chaque pathogène responsable, de nouvelles difficultés cliniques, bactériologiques ou thérapeutiques se font jour à intervalles réguliers, nécessitant une vigilance constante des acteurs de la lutte anti vénérienne.

Les DermoHypodermites Bactériennes Nécrosantes Fasciites Nécrosantes (DHBN-FN)

Publié le : 01/09/2017

Les DermoHypodermites Bactériennes Nécrosantes Fasciites Nécrosantes (DHBN-FN) sont des infections cutanées rapidement progressives avec une morbi-mortalité élevée. La principale difficulté réside dans le fait d'établir un diagnostic rapide pour permettre une prise en charge chirurgicale précoce qui conditionne le pronostic fonctionnel et vital du patient.

Le psoriasis : actualités thérapeutiques

Publié le : 01/09/2017

Le psoriasis est une maladie cutanée inflammatoire chronique fréquente, dont le diagnostic est clinique. Le psoriasis en plaques en est la forme la plus fréquente, représentant environ 80 % des cas. La sévérité du psoriasis est variable d'un individu à l'autre, aussi bien en termes d'étendue des lésions que d'impact sur la qualité de vie. Ainsi, il est estimé qu'environ 10 à 20 % des patients atteints de psoriasis ont une forme modérée à sévère avec un retentissement important sur la qualité de vie et nécessitent un traitement systémique.

Par: Camille HUA,

Les DermoHypodermites Bactériennes Nécrosantes Fasciites Nécrosantes (DHBN-FN)

Publié le : 01/09/2017

Les DermoHypodermites Bactériennes Nécrosantes Fasciites Nécrosantes (DHBN-FN) sont des infections cutanées rapidement progressives avec une morbi-mortalité élevée. La principale difficulté réside dans le fait d'établir un diagnostic rapide pour permettre une prise en charge chirurgicale précoce qui conditionne le pronostic fonctionnel et vital du patient.

Par: Céleste LEBBE, AIHP 1987 - PU-PH

Traitement du Mélanome métastatique : Evolution ou Révolution ?

Publié le : 01/09/2017

Doit-on parler d'évolution ou de révolution dans le domaine de la prise en charge du Mélanome métastatique ? Pour répondre, imaginons un collègue, dermatologue ou oncologue habitué à traiter cette population de patients qui, pour se consoler de voir la plupart de ses patients mourir, serait parti en 2010-2011 faire un grand voyage. Le voilà de retour aujourd'hui, prêt à reprendre du service. Surtout, ne le laissons pas prescrire ! Les traitements qu'il utilisait couramment il y a 5 ou 6 ans, la dacarbazine ou la fotemustine, ont quasiment disparu de notre arsenal thérapeutique, ou lorsqu'ils sont prescrits, c'est en troisième ligne de traitement à titre palliatif, éventuellement.

Par: Michel JANIER, (AIHP 1977) Professeur associé au Collège de Médecine & Centre des MST de l\'Hôpital Saint-Louis Chef du service de Dermatologie de l\'Hôpital Saint-Joseph

Epidémiologie et prise en charge des maladies sexuellement transmissibles

Publié le : 01/11/2011

Les maladies sexuellement transmissibles (MST) sont, depuis le milieu du XIXè siècle, prises en charge par les dermatologistes. Auparavant, elles étaient plutôt du ressort des chirurgiens, le dernier et le plus illustre étant Philippe RICORD (AIHP 1822), fondateur de la grande Ecole de la vénéréologie française. En effet, une des attributions des syphiligraphes du début du XIXè siècle était l'exérèse chirurgicale des chancres génitaux. Lorsque les spécialités médicales se sont individualisées et, que de plus, l'histoire naturelle de la maladie syphilitique fut mieux connue, c'est tout naturellement que les dermatologistes devinrent syphilologistes (ou syphiligraphes), puis, vénéréologistes. Qui, en effet, mieux qu'eux auraient pu apprécier la subtilité dermatologique de la syphilis dans tous ses états. D'ailleurs, la chaire des Maladies Cutanées créée pour Alfred FOURNIER (AIHP 1862), en 1879, était bien une chaire des Maladies Cutanées et Syphilitiques. La dermatologie fut, d'ailleurs, plutôt négligée par Alfred FOURNIER qui était avant tout un grand syphiligraphe. La double spécialité de Dermatologie-Vénéréologie est la règle dans tous les pays du monde à l'exception des pays anglo-saxons et, en particulier, de la Grande-Bretagne qui a séparé la dermatologie des maladies sexuellement transmises. Il existe, en effet, en Grande-Bretagne une spécialité à part appelée Sexually Transmitted Diseases (ou Genitourinary Medicine, aujourd'hui Sexual Health). Les médecins de cette spécialité ont vocation, également, à s'occuper de l'infection VIH.

Par: François DANIEL, (AIHP 1961) Ancien Chef de servivce de dermatologie à l\'Hôpital St Joseph, Paris Ancien Professeur associé au Collège de Médecine Membre du groupe de réflexion éthique de la SFD

Pour une éthique en dermatologie esthétique. Hippocrate, sommes-nous fidèles à ton serment ?

Publié le : 01/11/2011

Depuis 20 ans, la demande de soins esthétiques explose : conséquence et de l'allongement de la durée de la vie, entraînant la quête d'une jeunesse quasi éternelle, et des progrès considérables des techniques biomédicales pouvant répondre à cette attente. Ainsi, plus de la moitié des dermatologues libéraux a une activité esthétique ; elle est quasi exclusive pour 10% d'entre eux. L'exemple des produits de comblement (6) est édifiant : plus de 600 000 injections pour l'année 2009 (source AFSSAPS toutes spécialités confondues) représentant un budget de 120 millions d'euros pour l'industrie pharmaceutique.

Dermatologie d'hier et d'aujourd'hui

Publié le : 01/11/2011

Comme la plupart des spécialités, mais peut-être davantage que d'autres, la dermatologie a connu de très profonds bouleversements depuis 20 ans. On peut ranger ces changements sous 4 rubriques : - diagnostic - compréhension et physiopathologie - thérapeutique - socio-économiques et organisationnel

Par: Marie-Françoise AVRIL, AIHP 1972

Du naevus pigmentaire au mélanome cutané : quels enjeux de santé publique pour les tumeurs noires mélaniques de la peau ?

Publié le : 01/11/2011

Les naevus pigmentaires sont à la fois des marqueurs du risque individuel de mélanome, et des précurseurs : marqueurs car le mélanome apparait de novo dans 60% des cas, précurseur car il se développe à partir d'un naevus pré-existant dans les autres cas. L'examen dermatologique permet d'identifier les naevus atypiques justifiant d'une surveillance ou les mélanomes débutants à un moment où ils sont curables par une simple exérèse chirurgicale. En dépit des efforts de recherche et des progrès accomplis, les enjeux restent nombreux face à ce cancer dont l'évolution peut être mortelle : identification et information des populations à risque sur le dépistage et la prévention, information des médecins et du public, amélioration des résultats encore très médiocres du traitement aux stades métastatiques, mise à disposition des malades des traitements nouveaux aux résultats prometteurs, financement des recherches sur cette maladie.

Par: Martine BAGOT, AIHP 1977 - PU-PH

Spécificité des lymphomes cutanés

Publié le : 01/11/2011

Les lymphomes cutanés sont des lymphomes débutant et prédominant au niveau de la peau. Par définition, ces lymphomes ont un bilan d'extension extra-cutané complètement négatif au moment du diagnostic. La peau représente par ordre de fréquence le deuxième site de lymphomes extranodaux, après les lymphomes digestifs. Les lymphomes cutanés ont souvent un pronostic très différent des lymphomes systémiques présentant le même aspect histologique et pouvant donner lieu à des lésions secondairement cutanées.

Par: Dominique LONS DANIC, (AIHP 1986) Service Dermatologie - Hôpital Saint Joseph - Paris

Dermatite atopique : entre génétique et environnement

Publié le : 01/11/2011

La dermatite atopique (D.A) longtemps désignée sous le terme d'eczéma constitutionnel ou d'eczéma atopique, désigne toutes les manifestations cutanées inflammatoires chroniques liées au terrain atopique. Sa fréquence est en augmentation constante, surtout dans les pays industrialisés et en milieu urbain. Elle touche ainsi 15 à 20 % des enfants, 3 % des adultes, voire plus dans les pays du nord de l'Europe.

Par: Carle PAUL, (AIHP 1989) Université Paul Sabatier et Service de Dermatologie, CHU de Toulouse, Toulouse Pour le Groupe Français de Recherche sur le Psoriasis

Le psoriasis : une maladie inflammatoire systémique à fort impact sur la qualité de vie

Publié le : 01/11/2011

Le psoriasis est une maladie inflammatoire chronique caractérisée par une activation anormale du système immunitaire affectant principalement la peau et les articulations. La prévalence du psoriasis dans la population française est de 1 à 3 %. Il est estimé qu'environ 20 à 30 % des patients vont souffrir de formes modérées à sévères de la maladie. Le psoriasis est une maladie multigénique. Le gène de prédisposition majeur est HLA-Cw6, d'autres gènes de susceptibilité importants ont été identifiés comme IL12B codant pour la sous-unité p40 commune à l'IL-12 et l'IL-23 ou comme le gène codant pour la sous unité du récepteur à l'IL-23.

Par: Tu Anh DUONG, (AIHP 2002) Service de dermatologie Hôpital Henri Mondor, Créteil , APHP, Université Paris Est Centre de référence des dermatoses bulleuses toxiques

Toxidermies aux nouvelles thérapeutiques

Publié le : 01/11/2011

Les toxidermies regroupent l'ensemble des réactions cutanées liées à la prise d'un médicament. Le développement de nouvelles thérapeutiques, notamment ciblées - anticorps monoclonaux, protéines recombinantes, anti-rétroviraux - est à l'origine de nouvelles formes de toxidermies. Sur le plan physiopathologique, ces réactions sont liées soit à un mécanisme d'hypersensibilité, soit un mécanisme toxique ou aux propriétés pharmacologiques du médicament (lipodystrophie avec les inhibiteurs nucléosiques et nucléotidique de la reverse transcriptase, troubles des phanères associés aux anti EGFR).

Par: Laurence VALEYRIE-ALLANORE, (AIHP 1996) Service de dermatologie Hôpital Henri Mondor, Créteil , APHP, Université Paris Est Centre de référence des dermatoses bulleuses toxiques

Toxidermies aux nouvelles thérapeutiques

Publié le : 01/11/2011

Les toxidermies regroupent l'ensemble des réactions cutanées liées à la prise d'un médicament. Le développement de nouvelles thérapeutiques, notamment ciblées - anticorps monoclonaux, protéines recombinantes, anti-rétroviraux - est à l'origine de nouvelles formes de toxidermies. Sur le plan physiopathologique, ces réactions sont liées soit à un mécanisme d'hypersensibilité, soit un mécanisme toxique ou aux propriétés pharmacologiques du médicament (lipodystrophie avec les inhibiteurs nucléosiques et nucléotidique de la reverse transcriptase, troubles des phanères associés aux anti EGFR).

Par: Olivier CHOSIDOW, AIHP 1981 - PU-PH

Toxidermies aux nouvelles thérapeutiques

Publié le : 01/11/2011

Les toxidermies regroupent l'ensemble des réactions cutanées liées à la prise d'un médicament. Le développement de nouvelles thérapeutiques, notamment ciblées - anticorps monoclonaux, protéines recombinantes, anti-rétroviraux - est à l'origine de nouvelles formes de toxidermies. Sur le plan physiopathologique, ces réactions sont liées soit à un mécanisme d'hypersensibilité, soit un mécanisme toxique ou aux propriétés pharmacologiques du médicament (lipodystrophie avec les inhibiteurs nucléosiques et nucléotidique de la reverse transcriptase, troubles des phanères associés aux anti EGFR).

Par: Dominique PENSO ASSATHIANY, (AIHP 1977) Coordonnatrice du groupe de réflexion éthique de la SFD

Pour une éthique en dermatologie esthétique. Hippocrate, sommes-nous fidèles à ton serment ?

Publié le : 01/11/2011

Depuis 20 ans, la demande de soins esthétiques explose : conséquence et de l'allongement de la durée de la vie, entraînant la quête d'une jeunesse quasi éternelle, et des progrès considérables des techniques biomédicales pouvant répondre à cette attente. Ainsi, plus de la moitié des dermatologues libéraux a une activité esthétique ; elle est quasi exclusive pour 10% d'entre eux. L'exemple des produits de comblement (6) est édifiant : plus de 600 000 injections pour l'année 2009 (source AFSSAPS toutes spécialités confondues) représentant un budget de 120 millions d'euros pour l'industrie pharmaceutique.

Par: Bruno HALIOUA, (AIHP 1985) Médecin de l\'Institut Alfred Fournier Paris 75014

Pour une éthique en dermatologie esthétique. Hippocrate, sommes-nous fidèles à ton serment ?

Publié le : 01/11/2011

Depuis 20 ans, la demande de soins esthétiques explose : conséquence et de l'allongement de la durée de la vie, entraînant la quête d'une jeunesse quasi éternelle, et des progrès considérables des techniques biomédicales pouvant répondre à cette attente. Ainsi, plus de la moitié des dermatologues libéraux a une activité esthétique ; elle est quasi exclusive pour 10% d'entre eux. L'exemple des produits de comblement (6) est édifiant : plus de 600 000 injections pour l'année 2009 (source AFSSAPS toutes spécialités confondues) représentant un budget de 120 millions d'euros pour l'industrie pharmaceutique.

Par: Béatrice CRICKX, (AIHP 1973) - PU-PH Service de Dermatologie - Hôpitaux Universitaires Paris Nord Val de Seine, Site Bichat, APHP Université Paris 7 Denis Diderot.

La dermatologie, une spécialité mobilisée autour de ses missions

Publié le : 01/11/2011

La dermatologie est une spécialité avant tout clinique, très transversale, mais qui est devenue également une spécialité technique par les actes pratiqués (chirurgie dermatologique, laser...).