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Pneumologie

Infections pulmonaires à mycobactéries non tuberculeuses

Publié le : 24/07/2022

Les mycobactéries non tuberculeuses n’étant pas des pathogènes stricts de l’homme, seules quelques-unes peuvent être responsables de réelles infections. La première étape après isolement d’une mycobactérie est de rechercher la présence des critères d’infection. Une fois le diagnostic établi, il faut décider de traiter ou non. Le traitement repose classiquement sur l’association d’au moins trois antibiotiques pour une durée de 12 mois après négativation des cultures. L’antibiogramme en dehors des infections à M. abscessus n’est pas systématique.

Prise en charge des pneumopathies interstitielles diffuses en 2022

Publié le : 24/07/2022

La prise en charge des pneumopathies interstitielles diffuses (PID) a été transformée au cours des dernières années par des découvertes majeures sur les causes génétiques des PID, le diagnostic et le traitement des fibroses pulmonaires.

Par: Bruno CRESTANI, AIHP 1985 - PU-PH

Prise en charge des pneumopathies interstitielles diffuses en 2022

Publié le : 24/07/2022

La prise en charge des pneumopathies interstitielles diffuses (PID) a été transformée au cours des dernières années par des découvertes majeures sur les causes génétiques des PID, le diagnostic et le traitement des fibroses pulmonaires.

Par: Aurélie CAZES, AIHP 1998 - PU-PH

Prise en charge des pneumopathies interstitielles diffuses en 2022

Publié le : 24/07/2022

La prise en charge des pneumopathies interstitielles diffuses (PID) a été transformée au cours des dernières années par des découvertes majeures sur les causes génétiques des PID, le diagnostic et le traitement des fibroses pulmonaires.

Par: Raphaël BORIE, AIHP 2000 - PU-PH

Prise en charge des pneumopathies interstitielles diffuses en 2022

Publié le : 24/07/2022

La prise en charge des pneumopathies interstitielles diffuses (PID) a été transformée au cours des dernières années par des découvertes majeures sur les causes génétiques des PID, le diagnostic et le traitement des fibroses pulmonaires.

L'irruption de la génétique en pneumologie

Publié le : 01/03/2018

La pneumologie est une des premières spécialités à avoir créé une interaction avec les laboratoires de génétique depuis la découverte des mutations de CFTR dans la mucoviscidose au milieu des années 80. Alors que les essais de thérapie génique ont ensuite été longtemps synonymes d'échec, l'arrivée de thérapies activant spécifiquement CFTR choisies en fonction des mutations a transformé l'histoire naturelle de cette maladie. Parallèlement la prise de charge du cancer du poumon a elle aussi été transformée au cours des 15 dernières années et l'instauration de thérapies ciblant les anomalies génétiques acquises par les cellules tumorales. Ces deux exemples illustrent l'importance de l'analyse génétique qu'elle soit somatique ou germinale dans la médecine personnalisée en pneumologie. Nous nous intéresserons dans cet article à un groupe de maladies pulmonaires, les pneumopathies interstitielles diffuses (PID), qui sont elles aussi en train d'être révolutionnées par l'apport de la génétique.

Par: Nicolas GIRARD, PU-PH

Traitements innovants dans les cancers broncho-pulmonaires

Publié le : 24/07/2022

Les algorithmes de prise en charge des cancers bronchiques non à petites cellules se sont complètement modifiés au cours des 2 dernières années, avec l’intégration de l’immunothérapie et des thérapies ciblées. L’innovation thérapeutique s’est intégrée dans la prise en charge, marquée par une caractérisation tumorale intégrant histo-pathologie, biologie moléculaire, et biomarqueurs pour les patients métastatiques, avec une évolution vers des stratégies personnalisées aussi en situation de tumeur de stade plus précoce, en situation péri-opératoire.

Par: Nicolas GUIBERT, PU-PH

Endoscopie thoracique : Une spécialité en plein essor

Publié le : 24/07/2022

L’endoscopie, outil indispensable pour l’exploration et le traitement de bon nombre de pathologies respiratoires, fait du « pneumologue interventionnel » un partenaire idéal au sein d’une spécialité polyvalente. Si l’interaction intime entre endoscopie et cancérologie thoracique est largement établie, cet outil a également créé depuis une quinzaine d’années des relations étroites avec toutes les autres sous-spécialités de la pneumologie. Dans ce travail, nous reprenons les principales applications de l’endoscopie thoracique dans les différentes pathologies respiratoires.

Par: Antoine BEURNIER, AIHP 2013

Prise en charge de l’asthme sévère à l’ère de la médecine personnalisée

Publié le : 24/07/2022

L’asthme est une maladie fréquente dont le pronostic a été considérablement amélioré avec l’utilisation à large échelle des corticostéroïdes inhalés depuis les années 1990. Une faible proportion de patients présente néanmoins un asthme mal contrôlé malgré un traitement inhalé optimal, justifiant parfois un recours accru aux corticoïdes systémiques et constituant une part importante de la consommation en soins médicaux.

Par: Laurent SAVALE, AIHP 2000 - PU-PH

La pneumologie : une spécialité au croisement des enjeux de santé publique d’aujourd’hui et de demain.

Publié le : 24/07/2022

Éditorial Forum des Spécialités Pneumologie
Ces dernières années nous ont fait prendre conscience à quel point l’appareil respiratoire était l’une des principales cibles des agressions de notre époque. Bien que le poumon soit le premier organe cible du tabagisme, de la pollution et des nouvelles épidémies infectieuses, les maladies respiratoires aiguës et chroniques restent à l’heure actuelle peu connues du grand public. Pourtant, la pneumologie est une spécialité en plein essor qui bénéficie d’innovations thérapeutiques et techniques majeures offrant aux jeunes pneumologues en formation un large champ d’investigations et d’activités pour les prochaines années.

L’hypertension pulmonaire

Publié le : 24/07/2022

L’hypertension pulmonaire (HTP) est un terme générique qui regroupe un ensemble de pathologies cardio-pulmonaires caractérisées par une élévation progressive des résistances vasculaires pulmonaires (RVP) qui peut entraîner à terme une défaillance cardiaque droite.

Par: Bruno DEGANO, PU-PH

LA BPCO EN 2022

Publié le : 24/07/2022

Parler de BPCO en 2022 commence par parler de définition et de diagnostic. Même si tout est fait pour améliorer les traitements (pharmacologiques ou pas) de la BPCO, le point-clé reste la prévention (arrêt du tabagisme en premier lieu). Enfin, un train peut en cacher un autre : derrière la BPCO se cachent souvent des co-morbidités, qu’il faut s’attacher à identifier et à prendre en charge.

Par: Thibaud SOUMAGNE, MD, PhD

LA BPCO EN 2022

Publié le : 24/07/2022

Parler de BPCO en 2022 commence par parler de définition et de diagnostic. Même si tout est fait pour améliorer les traitements (pharmacologiques ou pas) de la BPCO, le point-clé reste la prévention (arrêt du tabagisme en premier lieu). Enfin, un train peut en cacher un autre : derrière la BPCO se cachent souvent des co-morbidités, qu’il faut s’attacher à identifier et à prendre en charge.

La réorganisation du service de maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital Bichat-Claude Bernard face à la pandémie de COVID-19

Publié le : 01/06/2020

Le CHU Bichat-Claude Bernard, établissement de santé de référence pour la prise en charge des risques épidémiques et biologiques, a pris en charge plus de 1 100 patients atteints de COVID-19. Nous décrivons ici certains des aspects de la réorganisation du service de maladies infectieuses et tropicales face à cette pandémie. Une réponse efficace des hôpitaux publics aux crises sanitaires telle que la pandémie de COVID-19 nécessite des moyens conséquents investis sur le long terme.

Formes graves de COVID-19

Publié le : 01/06/2020

Le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère-2 (SARS-CoV-2) est un virus responsable d'une pandémie évoluant depuis l'automne 2019. L'infection par le SARS-CoV-2 réalise une maladie dénommée COVID-19. Les patients les plus graves souffrant de COVID-19 sont pris en charge en réanimation. Ils présentent de sévères atteintes d'organe engageant leur pronostic vital à court terme. Les formes graves du COVID-19 vont du syndrome de détresse respiratoire à l'insuffisance rénale aiguë, en passant par une hyperactivation du système immunitaire créant un orage cytokinique et une état hypercoagulabilité. Cette revue est exclusivement consacrée aux formes graves du COVID-19.

Formes graves de COVID-19

Publié le : 01/06/2020

Le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère-2 (SARS-CoV-2) est un virus responsable d'une pandémie évoluant depuis l'automne 2019. L'infection par le SARS-CoV-2 réalise une maladie dénommée COVID-19. Les patients les plus graves souffrant de COVID-19 sont pris en charge en réanimation. Ils présentent de sévères atteintes d'organe engageant leur pronostic vital à court terme. Les formes graves du COVID-19 vont du syndrome de détresse respiratoire à l'insuffisance rénale aiguë, en passant par une hyperactivation du système immunitaire créant un orage cytokinique et une état hypercoagulabilité. Cette revue est exclusivement consacrée aux formes graves du COVID-19.

Par: Bernard MAITRE, AIHP 1986 - PU-PH

Présentation du dossier Pneumologie N°100

Publié le : 01/06/2020

La Pneumologie est une spécialité très large comprenant en autre les pathologies infectieuses, tumorales, inflammatoires, génétiques, et thrombo emboliques. Après des décennies où des efforts importants ont été fait pour mieux caractériser et phénotyper les maladies, les nouvelles thérapeutiques sont arrivées en force profitant des progrès fantastiques ces dernières années dans le domaine notamment des thérapeutiques ciblées.

La mucoviscidose en 2020

Publié le : 01/06/2020

La mucoviscidose est la maladie génétique grave la plus fréquente dans la population caucasienne avec une prévalence d'environ 1/4 900 naissances. En France, elle bénéficie d'un dépistage néonatal systématique et touche environ 7 500 personnes. Cette pathologie est liée à des mutations du gène codant pour la protéine cystic fibrosis transmembrane conductance regulator (CFTR) qui est un canal ionique transportant des ions chlorures et bicarbonates à la surface des cellules épithéliales. La mucoviscidose est une maladie multisystémique mais le pronostic est lié à l'atteinte respiratoire, qui est responsable de plus de 85 % des décès chez les patients mucoviscidosiques.

Par: Guillaume CARTEAUX, AIHP 2004 - PU-PH

Simulation en santé : l'exemple d'un enseignement de l'endoscopie bronchique de soins critiques basé sur la simulation

Publié le : 01/06/2020

Un des principaux objectifs guidant les mutations pédagogiques en cours dans l'enseignement en santé concerne l'acquisition de compétences - plutôt que d'un simple savoir - et leur évaluation. La simulation en santé fait partie des outils pédagogiques permettant de satisfaire cet objectif. En effet, elle permet la transmission d'un savoir opérationnel, tant par l'acquisition de compétences techniques que non techniques. Elle peut aussi s'intégrer dans l'évaluation de telles compétences.

Impact de la pandémie de COVID-19 sur la santé mentale

Publié le : 01/06/2020

La pandémie du COVID-19 a été l'objet d'une attention particulière sur les complications médicales, cependant moins d'études ont pu évaluer son impact sur la santé mentale des populations. Après une rapide revue de la littérature d'études mesurant la symptomatologie psychiatrique de la population générale, des professionnels de santé, des patients psychiatriques, des enfants et adolescents et des étudiants, nous avons pu retrouver une augmentation des niveaux de dépression, anxiété et symptômes liés au stress. D'autres études sont nécessaires pour déterminer l'impact à moyen et long terme sur le développement de troubles psychiatriques caractérisés dans ces populations.

Infection à COVID-19 : ce que les réanimateurs ont appris ?

Publié le : 01/06/2020

La pandémie de COVID-19 a probablement démarré en Chine vers septembre-octobre 2019 puis a été officialisée toute fin décembre 2019. En médecine intensive réanimation, nous avons vu les premiers cas importés nécessitant des soins de réanimation en janvier 2020. Puis, à partir de cas provenant de l'Italie du Nord, l'épidémie a rapidement diffusé sur le sol français entrainant des millions de contamination, plusieurs centaines de milliers d'hospitalisation et de l'ordre de 20 000 morts hospitaliers.

Par: Julie HELMS,

Infection à SARS-COV-2 : une maladie endothéliale ?

Publié le : 01/06/2020

Dans les cas graves d'infection par le SARS-COV-2, des études récentes ont souligné le rôle crucial des cellules endothéliales (CEs) dans le dysfonctionnement vasculaire, « l'immunothrombose » et l'inflammation.

La réorganisation du service de maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital Bichat-Claude Bernard face à la pandémie de COVID-19

Publié le : 01/06/2020

Le CHU Bichat-Claude Bernard, établissement de santé de référence pour la prise en charge des risques épidémiques et biologiques, a pris en charge plus de 1 100 patients atteints de COVID-19. Nous décrivons ici certains des aspects de la réorganisation du service de maladies infectieuses et tropicales face à cette pandémie. Une réponse efficace des hôpitaux publics aux crises sanitaires telle que la pandémie de COVID-19 nécessite des moyens conséquents investis sur le long terme.

Bonnes pratiques pour la prise en charge de la maladie veineuse thrombo-embolique - Entretien avec Olivier Sanchez

Publié le : 01/06/2020

Quelle est l�??incidence des maladies Thrombo Emboliques en France en 2020 (EP et TVP) ? En France, elle est de l'ordre de 160 cas pour 100 000 habitants répartis entre un tiers d'embolie pulmonaire (EP) et deux tiers de thrombose veineuse profonde (TVP). Cela représente environ chaque année en France 30 à 35 000 hospitalisations pour embolie pulmonaire. L'incidence de l'EP avec ou sans TVP demeure stable ou augmente sensiblement ces vingt dernières années alors que celle de la TVP isolée a significativement baissé. L'incidence augmente très sensiblement avec l'âge. L'âge moyen au diagnostic était de 68 ± 17 ans dans une étude épidémiologique française.

Formes graves de COVID-19

Publié le : 01/06/2020

Le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère-2 (SARS-CoV-2) est un virus responsable d'une pandémie évoluant depuis l'automne 2019. L'infection par le SARS-CoV-2 réalise une maladie dénommée COVID-19. Les patients les plus graves souffrant de COVID-19 sont pris en charge en réanimation. Ils présentent de sévères atteintes d'organe engageant leur pronostic vital à court terme. Les formes graves du COVID-19 vont du syndrome de détresse respiratoire à l'insuffisance rénale aiguë, en passant par une hyperactivation du système immunitaire créant un orage cytokinique et une état hypercoagulabilité. Cette revue est exclusivement consacrée aux formes graves du COVID-19.

Par: Sofiane FODIL, AIHP 2016

Infection à SARS-COV-2 : une maladie endothéliale ?

Publié le : 01/06/2020

Dans les cas graves d'infection par le SARS-COV-2, des études récentes ont souligné le rôle crucial des cellules endothéliales (CEs) dans le dysfonctionnement vasculaire, « l'immunothrombose » et l'inflammation.

COVID-19 : les réanimateurs en première ligne

Publié le : 01/06/2020

L'actuelle pandémie Covid-19 a mis en lumière auprès du grand public ce qu'est la réanimation. Une spécialité médicale qui assure la prise en charge des patients souffrant de la défaillance d'un ou de plusieurs organes ou à risque d'une telle défaillance. Il s'agit de patients dont le pronostic vital est engagé de façon aiguë. Ils sont accueillis dans les structures de soins critiques de réanimation, de surveillance continue ou de soins intensifs polyvalents.

Par: Nouha CHAABANE, AIHP 2011

Immunothérapie et cancer bronchique

Publié le : 01/06/2020

Le cancer du poumon est le deuxième cancer le plus fréquent chez l'homme parmi les tumeurs solides et le troisième chez la femme. Avec une survie à 5 ans estimée à 15 % et 33 000 morts en 2018, c'est de loin le cancer le plus létal en France, souvent diagnostiqué à un stade avancé et inopérable. Les cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) représentent 85 % des cancers pulmonaires et sont majoritairement liés à une intoxication tabagique. Plus rarement, les CBNPC peuvent résulter de mutations génétiques activatrices. Le développement récent de thérapies ciblées de type inhibiteurs de tyrosine kinase a transformé le pronostic de ces patients en permettant des réponses prolongées avec un maintien de la qualité de vie.

Immunothérapie et cancer bronchique

Publié le : 01/06/2020

Le cancer du poumon est le deuxième cancer le plus fréquent chez l'homme parmi les tumeurs solides et le troisième chez la femme. Avec une survie à 5 ans estimée à 15 % et 33 000 morts en 2018, c'est de loin le cancer le plus létal en France, souvent diagnostiqué à un stade avancé et inopérable. Les cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) représentent 85 % des cancers pulmonaires et sont majoritairement liés à une intoxication tabagique. Plus rarement, les CBNPC peuvent résulter de mutations génétiques activatrices. Le développement récent de thérapies ciblées de type inhibiteurs de tyrosine kinase a transformé le pronostic de ces patients en permettant des réponses prolongées avec un maintien de la qualité de vie.

Par: Jennifer ARRONDEAU, AIHP 2008

Immunothérapie et cancer bronchique

Publié le : 01/06/2020

Le cancer du poumon est le deuxième cancer le plus fréquent chez l'homme parmi les tumeurs solides et le troisième chez la femme. Avec une survie à 5 ans estimée à 15 % et 33 000 morts en 2018, c'est de loin le cancer le plus létal en France, souvent diagnostiqué à un stade avancé et inopérable. Les cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) représentent 85 % des cancers pulmonaires et sont majoritairement liés à une intoxication tabagique. Plus rarement, les CBNPC peuvent résulter de mutations génétiques activatrices. Le développement récent de thérapies ciblées de type inhibiteurs de tyrosine kinase a transformé le pronostic de ces patients en permettant des réponses prolongées avec un maintien de la qualité de vie.

COVID-19 : les réanimateurs en première ligne

Publié le : 01/06/2020

L'actuelle pandémie Covid-19 a mis en lumière auprès du grand public ce qu'est la réanimation. Une spécialité médicale qui assure la prise en charge des patients souffrant de la défaillance d'un ou de plusieurs organes ou à risque d'une telle défaillance. Il s'agit de patients dont le pronostic vital est engagé de façon aiguë. Ils sont accueillis dans les structures de soins critiques de réanimation, de surveillance continue ou de soins intensifs polyvalents.

COVID-19 : les réanimateurs en première ligne

Publié le : 01/06/2020

L'actuelle pandémie Covid-19 a mis en lumière auprès du grand public ce qu'est la réanimation. Une spécialité médicale qui assure la prise en charge des patients souffrant de la défaillance d'un ou de plusieurs organes ou à risque d'une telle défaillance. Il s'agit de patients dont le pronostic vital est engagé de façon aiguë. Ils sont accueillis dans les structures de soins critiques de réanimation, de surveillance continue ou de soins intensifs polyvalents.

Par: Gilles CAPELLIER, PU-PH

COVID-19 : les réanimateurs en première ligne

Publié le : 01/06/2020

L'actuelle pandémie Covid-19 a mis en lumière auprès du grand public ce qu'est la réanimation. Une spécialité médicale qui assure la prise en charge des patients souffrant de la défaillance d'un ou de plusieurs organes ou à risque d'une telle défaillance. Il s'agit de patients dont le pronostic vital est engagé de façon aiguë. Ils sont accueillis dans les structures de soins critiques de réanimation, de surveillance continue ou de soins intensifs polyvalents.

Infection à SARS-COV-2 : une maladie endothéliale ?

Publié le : 01/06/2020

Dans les cas graves d'infection par le SARS-COV-2, des études récentes ont souligné le rôle crucial des cellules endothéliales (CEs) dans le dysfonctionnement vasculaire, « l'immunothrombose » et l'inflammation.

Par: Hamid MERDJI,

Infection à SARS-COV-2 : une maladie endothéliale ?

Publié le : 01/06/2020

Dans les cas graves d'infection par le SARS-COV-2, des études récentes ont souligné le rôle crucial des cellules endothéliales (CEs) dans le dysfonctionnement vasculaire, « l'immunothrombose » et l'inflammation.

Immunothérapie et cancer bronchique

Publié le : 01/06/2020

Le cancer du poumon est le deuxième cancer le plus fréquent chez l'homme parmi les tumeurs solides et le troisième chez la femme. Avec une survie à 5 ans estimée à 15 % et 33 000 morts en 2018, c'est de loin le cancer le plus létal en France, souvent diagnostiqué à un stade avancé et inopérable. Les cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) représentent 85 % des cancers pulmonaires et sont majoritairement liés à une intoxication tabagique. Plus rarement, les CBNPC peuvent résulter de mutations génétiques activatrices. Le développement récent de thérapies ciblées de type inhibiteurs de tyrosine kinase a transformé le pronostic de ces patients en permettant des réponses prolongées avec un maintien de la qualité de vie.

Par: Elie AZOULAY, AIHP 1992 - PU-PH

Formes graves de COVID-19

Publié le : 01/06/2020

Le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère-2 (SARS-CoV-2) est un virus responsable d'une pandémie évoluant depuis l'automne 2019. L'infection par le SARS-CoV-2 réalise une maladie dénommée COVID-19. Les patients les plus graves souffrant de COVID-19 sont pris en charge en réanimation. Ils présentent de sévères atteintes d'organe engageant leur pronostic vital à court terme. Les formes graves du COVID-19 vont du syndrome de détresse respiratoire à l'insuffisance rénale aiguë, en passant par une hyperactivation du système immunitaire créant un orage cytokinique et une état hypercoagulabilité. Cette revue est exclusivement consacrée aux formes graves du COVID-19.

La réorganisation du service de maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital Bichat-Claude Bernard face à la pandémie de COVID-19

Publié le : 01/06/2020

Le CHU Bichat-Claude Bernard, établissement de santé de référence pour la prise en charge des risques épidémiques et biologiques, a pris en charge plus de 1 100 patients atteints de COVID-19. Nous décrivons ici certains des aspects de la réorganisation du service de maladies infectieuses et tropicales face à cette pandémie. Une réponse efficace des hôpitaux publics aux crises sanitaires telle que la pandémie de COVID-19 nécessite des moyens conséquents investis sur le long terme.

Par: Lara ZAFRANI, AIHP 2004

Infection à SARS-COV-2 : une maladie endothéliale ?

Publié le : 01/06/2020

Dans les cas graves d'infection par le SARS-COV-2, des études récentes ont souligné le rôle crucial des cellules endothéliales (CEs) dans le dysfonctionnement vasculaire, « l'immunothrombose » et l'inflammation.

Par: Alain COMBES,

COVID-19 : les réanimateurs en première ligne

Publié le : 01/06/2020

L'actuelle pandémie Covid-19 a mis en lumière auprès du grand public ce qu'est la réanimation. Une spécialité médicale qui assure la prise en charge des patients souffrant de la défaillance d'un ou de plusieurs organes ou à risque d'une telle défaillance. Il s'agit de patients dont le pronostic vital est engagé de façon aiguë. Ils sont accueillis dans les structures de soins critiques de réanimation, de surveillance continue ou de soins intensifs polyvalents.

Simulation en santé : l'exemple d'un enseignement de l'endoscopie bronchique de soins critiques basé sur la simulation

Publié le : 01/06/2020

Un des principaux objectifs guidant les mutations pédagogiques en cours dans l'enseignement en santé concerne l'acquisition de compétences - plutôt que d'un simple savoir - et leur évaluation. La simulation en santé fait partie des outils pédagogiques permettant de satisfaire cet objectif. En effet, elle permet la transmission d'un savoir opérationnel, tant par l'acquisition de compétences techniques que non techniques. Elle peut aussi s'intégrer dans l'évaluation de telles compétences.

Quoi de neuf dans le domaine des infections respiratoires ?

Publié le : 01/03/2012

La gestion des infections respiratoires occupe une place importante dans la pratique quotidienne du pneumologue. La société de Pneumologie de langue française s'est récemment réorganisée autour de l'infectiologie en créant un nouveau groupe de travail dénommé le GREPI (Groupe pour la recherche et l'enseignement en pneumo-infectiologie).

Par: Marie WISLEZ, AIHP 1994 - PU-PH

Immunothérapie et cancer bronchique

Publié le : 01/06/2020

Le cancer du poumon est le deuxième cancer le plus fréquent chez l'homme parmi les tumeurs solides et le troisième chez la femme. Avec une survie à 5 ans estimée à 15 % et 33 000 morts en 2018, c'est de loin le cancer le plus létal en France, souvent diagnostiqué à un stade avancé et inopérable. Les cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) représentent 85 % des cancers pulmonaires et sont majoritairement liés à une intoxication tabagique. Plus rarement, les CBNPC peuvent résulter de mutations génétiques activatrices. Le développement récent de thérapies ciblées de type inhibiteurs de tyrosine kinase a transformé le pronostic de ces patients en permettant des réponses prolongées avec un maintien de la qualité de vie.

Actualités dans le cancer pulmonaire

Publié le : 01/03/2012

Le cancer bronchique (CB) est la principale cause de décès par cancer en France, avec près de 28900 décès en 2010. Son incidence a augmenté au cours des 40 dernières années et cela plus particulièrement chez les personnes âgées (âge médian au diagnostic de 70 ans). Le diagnostic est souvent posé à un stade métastatique. On distingue deux grands types histologiques de CB. Les cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC), qui représentent 80% des cas et les cancers bronchiques à petites cellules (CBPC). Nous allons présenter dans cet article les avancées récentes concernant le dépistage, le traitement des sujets âgés, la chimiothérapie de maintenance et les thérapeutiques ciblées au cours des CBNPC.

Par: Pierre-Régis BURGEL, AIHP 1994 - PU-PH

La mucoviscidose en 2020

Publié le : 01/06/2020

La mucoviscidose est la maladie génétique grave la plus fréquente dans la population caucasienne avec une prévalence d'environ 1/4 900 naissances. En France, elle bénéficie d'un dépistage néonatal systématique et touche environ 7 500 personnes. Cette pathologie est liée à des mutations du gène codant pour la protéine cystic fibrosis transmembrane conductance regulator (CFTR) qui est un canal ionique transportant des ions chlorures et bicarbonates à la surface des cellules épithéliales. La mucoviscidose est une maladie multisystémique mais le pronostic est lié à l'atteinte respiratoire, qui est responsable de plus de 85 % des décès chez les patients mucoviscidosiques.

Quoi de neuf dans le domaine des infections respiratoires ?

Publié le : 01/03/2012

La gestion des infections respiratoires occupe une place importante dans la pratique quotidienne du pneumologue. La société de Pneumologie de langue française s'est récemment réorganisée autour de l'infectiologie en créant un nouveau groupe de travail dénommé le GREPI (Groupe pour la recherche et l'enseignement en pneumo-infectiologie).

Par: Jean-Bernard AULIAC, AIHP 1993

FOCUS - Cancer bronchique : avancées et nouveautés de prise en charge en 2019

Publié le : 01/06/2019

Le cancer broncho-pulmonaire est une des principales causes de mortalité par cancer avec plus de 30 991 décès par an (21 % de décès par cancer). Son incidence en 2017 est de 49 109 nouveaux cas. La survie, tous stades confondus, à 5 ans est de 15 %. Cependant, la prise en charge de ces cancers s'est profondément modifiée ces dernières années, en particulier par la découverte d'addictions oncogéniques rendant les tumeurs sensibles à des thérapies ciblées et à l'immunothérapie anti PD1/PDL1. Les thérapies ciblées concernent environ 20 % des patients alors qu'en quelques années, les immunothérapies ont eu des indications dans des situations aussi bien de maintenance, qu'en première ligne de traitement et au-delà.

Par: Camille TAILLE, (AIHP 1995) Service de Pneumologie et Centre de Compétence pour les maladies pulmonaires rares, Hôpital Bichat, Paris

L'asthme sévère à l'ère des thérapies ciblées

Publié le : 01/03/2018

L'asthme touche près de 7 % de la population adulte en France. Si la plupart de ces patients devraient pouvoir être contrôlés par les traitements inhalés disponibles (corticoïdes avec ou sans bronchodilatateurs de longue durée d'action), il reste une petite proportion de patients asthmatiques, considérés comme sévères, dont la maladie n'est pas contrôlée par ces traitements, même donnés à forte dose. Ces malades sévères représenteraient 3 à 10 % des asthmatiques adultes.

Avancées thérapeutiques dans la prise en charge de l'asthme

Publié le : 17/07/2015

L'asthme touche près de 7 % de la population adulte en France. Sa prise en charge a considérablement évolué au cours de 20 dernières années, comme en témoigne la chute drastique du nombre d'hospitalisations chez les adultes mais surtout de la mortalité par asthme...

Avancées thérapeutiques dans la prise en charge de l'asthme

Publié le : 01/03/2012

L'asthme touche près de 7 % de la population adulte en France. Sa prise en charge a considérablement évolué au cours de 20 dernières années, comme en témoigne la chute drastique du nombre d'hospitalisations chez les adultes mais surtout de la mortalité par asthme, divisée par deux. Malgré ces progrès, on compte encore près de 1000 morts par an par asthme, dont on considère que plus de 90% seraient évitables. De façon paradoxale, si l'arsenal thérapeutique s'est élargi, on considère que près de 60% des asthmatiques en France ont un contrôle insuffisant de leur asthme, ce qui laisse penser que l'information des médecins et l'éducation des patients pourraient encore être améliorées. Enfin, pour les 10% d'asthmatiques sévères, handicapés dans leur vie quotidienne, souvent dépendants de la corticothérapie orale, hospitalisés fréquemment pour des exacerbations, on attend beaucoup des biothérapies en cours de développement.

Par: Christos CHOUAID, AIHP 1982 - PU-PH

Inégalités dans la prise en charge des maladies respiratoires

Publié le : 01/03/2018

La plupart des études montrent une augmentation de l'incidence des certains cancers dans les zones défavorisées en particulier du poumon mais aussi des cancers ORL et de la vessie. Ceci est de manière non surprenante lié au tabagisme. Les 2 sexes sont concernés, mais avec un impact plus important chez l'homme. L'organisation des soins entraine également des disparités de prise en charge. Ceci a particulièrement bien étudié en Angleterre où les autorités sont préoccupées depuis des nombreuses années par un taux de survie des cancers du poumon parmi le plus mauvais d'Europe. Une étude récente sur les facteurs associés à une mortalité précoce, à 90 jours suivants le diagnostic montre de manière significative un risque accrue pour les hommes, les fumeurs actifs, les personnes âgées de plus de 80 ans mais aussi pour ceux vivant en zone de fragilité sociale ou en zone rurale. La consultation aux urgences comme premier contact est également hautement prédictive de la mortalité à 30 jours et à un an par cancer du poumon, ce mode d'entré dans la maladie étant plus fréquent chez les personnes vivant en zone de fragilité sociale. En France, nous avons montré dans le cadre de l'étude territoire sur 41 715 patients avec cancer du poumon, 21 % était diagnostiqué suite à une visite aux urgences ; ajustée aux comorbidités, il existait de manière significative un risque plus important de rentrer par les urgences dans la filière de soins quand on était un homme, qu'on habitait dans une zone de défaveur sociale et en zone rurale. Il existait également un lien hautement significatif avec une faible densité de médecins généralistes ou de pneumologues. En France, cette même étude, a mis en évidence que les personnes habitant dans les zones les plus défavorisés ont de manière très significatives un moindre accès à l'innovation.

Par: Etienne GIROUX-LEPRIEUR, AIHP 1990

La médecine de précision dans le cancer du poumon : actualités et perspectives

Publié le : 01/03/2018

Le cancer bronchique est la première cause de mortalité par cancer en France. Le type histologique le plus fréquent est le cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC). Il est diagnostiqué dans plus de deux tiers des cas à un stade avancé, avec un pronostic alors particulièrement sombre (survie à 5 ans de moins de 5 %). La prise en charge thérapeutique du CBNPC a été grandement modifiée ces dernières années, avec un passage d'une stratégie basée sur la chimiothérapie cytotoxique adaptée en fonction du type histologique (épidermoïde versus non-épidermoïde), à une stratégie thérapeutique personnalisée, basée sur l'analyse moléculaire de la tumeur et la mise en évidence d'addiction oncogénique (voie de signalisation dont dépend la survie cellulaire). De plus, l'irruption de l'immunothérapie dans le CBNPC a bouleversé les recommandations thérapeutiques des CBNPC métastatiques. Cette revue propose de détailler les modalités thérapeutiques des CBNPC de stade avancé à l'ère de la médecine personnalisée, ainsi que les perspectives d'évolution futures.

Par: Nadia NATHAN,

L'irruption de la génétique en pneumologie

Publié le : 01/03/2018

La pneumologie est une des premières spécialités à avoir créé une interaction avec les laboratoires de génétique depuis la découverte des mutations de CFTR dans la mucoviscidose au milieu des années 80. Alors que les essais de thérapie génique ont ensuite été longtemps synonymes d'échec, l'arrivée de thérapies activant spécifiquement CFTR choisies en fonction des mutations a transformé l'histoire naturelle de cette maladie. Parallèlement la prise de charge du cancer du poumon a elle aussi été transformée au cours des 15 dernières années et l'instauration de thérapies ciblant les anomalies génétiques acquises par les cellules tumorales. Ces deux exemples illustrent l'importance de l'analyse génétique qu'elle soit somatique ou germinale dans la médecine personnalisée en pneumologie. Nous nous intéresserons dans cet article à un groupe de maladies pulmonaires, les pneumopathies interstitielles diffuses (PID), qui sont elles aussi en train d'être révolutionnées par l'apport de la génétique.

Par: David MONTANI, Professeur David Montani

Hypertension Artérielle Pulmonaire : un modèle pour une Start-up

Publié le : 01/03/2018

Au cours de l'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), un remodelage artériel pulmonaire intense et une obstruction progressive des petits vaisseaux pulmonaires sont responsables d'une augmentation de la pression artérielle pulmonaire moyenne à plus de 25mmHg au repos, conduisant à la défaillance cardiaque droite et la mort sauf si le patient répond aux traitements existants ou peut bénéficier d'une transplantation pulmonaire. Ce remodelage vasculaire pulmonaire met en jeu l'inflammation péri-vasculaire, la dysfonction endothéliale, ainsi que la prolifération incontrôlée et la résistance à l'apoptose des cellules musculaires lisses artérielles pulmonaires. L'HTAP est une maladie rare, mais loin d'être orpheline. Pas moins de 12 traitements actifs sont sur le marché, ciblant les 3 voies principales essentiellement modulatrices du tonus vasculaire : la voie de l'endothéline, la voie du monoxyde d'azote et la voie de la prostacycline. Ces molécules ont permis d'améliorer la qualité de vie des patients et de prolonger la survie. C'est dans ce contexte, hors des sentiers battus, qu'une équipe de l'UMR_S 999 INSERM-Université Paris Sud, unité dirigée par le professeur Marc Humbert et adossée au Centre de Reference de l'Hypertension Pulmonaire (Service de Pneumologie, Hôpital Bicêtre) et au DHU TORINO (Thorax Innovation), a découvert le récepteur NMDA (NMDAR), un canal ionique activé par le glutamate, comme nouvel acteur dans la physiopathologie de l'HTAP. Le NMDAR se profile comme une nouvelle cible thérapeutique totalement inattendue mais impliquée dans le remodelage vasculaire conduisant à l'HTAP et imbriquée dans les voies connues de l'HTAP telles que celles de l'endothéline et du PDGF, et une innovation thérapeutique potentielle est en marche grâce à des collaborations pluridisciplinaires dans l'environnement académique de l'UMR_S 999 au sein de l'Université Paris Saclay.

Par: Sylvia COHEN-KAMINSKY, Professeur Sylvia Cohen-Kaminsky

Hypertension Artérielle Pulmonaire : un modèle pour une Start-up

Publié le : 01/03/2018

Au cours de l'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), un remodelage artériel pulmonaire intense et une obstruction progressive des petits vaisseaux pulmonaires sont responsables d'une augmentation de la pression artérielle pulmonaire moyenne à plus de 25mmHg au repos, conduisant à la défaillance cardiaque droite et la mort sauf si le patient répond aux traitements existants ou peut bénéficier d'une transplantation pulmonaire. Ce remodelage vasculaire pulmonaire met en jeu l'inflammation péri-vasculaire, la dysfonction endothéliale, ainsi que la prolifération incontrôlée et la résistance à l'apoptose des cellules musculaires lisses artérielles pulmonaires. L'HTAP est une maladie rare, mais loin d'être orpheline. Pas moins de 12 traitements actifs sont sur le marché, ciblant les 3 voies principales essentiellement modulatrices du tonus vasculaire : la voie de l'endothéline, la voie du monoxyde d'azote et la voie de la prostacycline. Ces molécules ont permis d'améliorer la qualité de vie des patients et de prolonger la survie. C'est dans ce contexte, hors des sentiers battus, qu'une équipe de l'UMR_S 999 INSERM-Université Paris Sud, unité dirigée par le professeur Marc Humbert et adossée au Centre de Reference de l'Hypertension Pulmonaire (Service de Pneumologie, Hôpital Bicêtre) et au DHU TORINO (Thorax Innovation), a découvert le récepteur NMDA (NMDAR), un canal ionique activé par le glutamate, comme nouvel acteur dans la physiopathologie de l'HTAP. Le NMDAR se profile comme une nouvelle cible thérapeutique totalement inattendue mais impliquée dans le remodelage vasculaire conduisant à l'HTAP et imbriquée dans les voies connues de l'HTAP telles que celles de l'endothéline et du PDGF, et une innovation thérapeutique potentielle est en marche grâce à des collaborations pluridisciplinaires dans l'environnement académique de l'UMR_S 999 au sein de l'Université Paris Saclay.

Par: Nicolas ROCHE, Professeur Nicolas Roche

La BPCO se moderniserait-elle ?

Publié le : 01/03/2018

Dans l'imaginaire des plus anciens d'entre nous, la BPCO renvoie à l'image d'un homme âgé crachotant, le souffle court, atteint d'une maladie auto-infligée inaccessible aux traitements. Pourtant, le visage de la BPCO a considérablement changé ces dernières années, à commencer par l'égalisation des sexes vis-à-vis de la prévalence de la maladie et de sa place parmi les causes de mortalité.

Fibrose pulmonaire idiopathique

Publié le : 01/03/2018

La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est la plus fréquente des pneumopathies interstitielles diffuses (PID) idiopathiques chroniques de l'adulte. Maladie fibroproliférative irréversible de cause inconnue, limitée aux poumons, elle survient en général après 60 ans avec une prédominance masculine. C'est une maladie rare dont la prévalence évaluée aux USA est de 14-28/100 000 avec une incidence estimée en France de 7 à 9/100 000 nouveaux cas par an.

Par: Jean PASTRé,

Fibrose pulmonaire idiopathique

Publié le : 01/03/2018

La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est la plus fréquente des pneumopathies interstitielles diffuses (PID) idiopathiques chroniques de l'adulte. Maladie fibroproliférative irréversible de cause inconnue, limitée aux poumons, elle survient en général après 60 ans avec une prédominance masculine. C'est une maladie rare dont la prévalence évaluée aux USA est de 14-28/100 000 avec une incidence estimée en France de 7 à 9/100 000 nouveaux cas par an.

Par: Jacques CADRANEL, AIHP 1983 - PU-PH

Préface du dossier pneumologie

Publié le : 01/03/2018

Le poumon est un organe fascinant. Au bout de l'arborescence bronchique cylindrique, une structure plantaire d'environ 180 m2 organisée selon une architecture fractale permet d'optimiser la surface d'échange air sang dans un volume contraint. Le poumon respire 12 000 litres d'air et reçoit du coeur 14 000 litres de sang par jour, dans une chorégraphie parfaitement réglée. A la moindre défaillance de l'un ou de l'autre et la dyspnée apparait. Le poumon est aussi la cible de toutes les pollutions environnementales et l'organe le plus exposé aux médicaments. Le poumon est connecté, au coeur bien entendu, mais aussi à bien d'autres partenaires à distance. Qu'un anticorps se dépose sur les capillaires rénaux et ce sont également les alvéoles qui saignent ; qu'on retire un colon d'un malade atteint d'une colite inflammatoire et ce sont les bronches qui souffrent ; que ce développe une hypertension portale et c'est une dysfonction vasculaire pulmonaire qui peut survenir. Que le sommeil se perturbe et c'est le poumon qui se met en apnée ; que les voies aériennes se collabent et c'est le sommeil qui trinque.

La douleur de mal respirer

Publié le : 01/03/2018

La définition « officielle » de la dyspnée, actuellement considérée comme consensuelle est la suivante : « la dyspnée est une expérience subjective d'inconfort respiratoire faite de sensations qualitativement distinctes et d'intensité variable » Cette définition illustre plusieurs aspects : le caractère subjectif de la dyspnée, qui met en lumière la difficulté de définir un outil de mesure adapté pour la coter, faisant appel à la notion de « self-report » ; le caractère nécessairement désagréable de la sensation respiratoire ; la diversité en termes qualitatif des sensations respiratoires ressenties, qui coexistent fréquemment ; cette notion a été largement développée ces dernières années. En effet, chez l'humain sain, la description de la sensation ressentie diffère en fonction du stimulus imposé et est plus largement déterminée par la pathologie sous-jacente.

La dyspnée : un enjeu clinique commun à tous les pneumologues... et au-delà

Publié le : 30/06/2015

La pneumologie est une discipline carrefour, au sein de laquelle coexistent des approches extrêmement variées qui en font la richesse mais parfois aussi l'hétérogénéité...

Par: Antoine RABBAT, Service de Pneumologie et Soins Intensifs Respiratoires, Hôpital Cochin, GH Paris Centre, APHP

Oxygénothérapie au cours de l'insuffisance respiratoire aiguë

Publié le : 17/07/2015

L'insuffisance respiratoire aiguë (IRA) et une défaillance du système respiratoire responsable d'une altération aiguë des échanges gazeux. L'hypoxémie (baisse de la pression partielle en oxygène du sang artériel : PaO2) est constante, la capnie (PaCO2) est variable selon les étiologies de l'IRA....

Par: Thomas SIMILOWSKI, (Professeur des Universités-Praticien Hospitalier, AIHP promotion 1984)

La dyspnée : un enjeu clinique commun à tous les pneumologues... et au-delà

Publié le : 30/06/2015

La pneumologie est une discipline carrefour, au sein de laquelle coexistent des approches extrêmement variées qui en font la richesse mais parfois aussi l'hétérogénéité...

Par: Marc STERN,

La Transplantation pulmonaire: Quoi de neuf ?

Publié le : 29/06/2015

La transplantation pulmonaire (TP) est devenue en trente ans de pratique le traitement reconnu et validé de tous les types d'insuffisance respiratoire chronique à un stade très évolué chez les patients de moins de 65 ans.

Par: Gilles JEBRAK, (AIHP 1980) Service de Pneumologie B et de Transplantations Pulmonaires de Michel Fournier (AIHP 1971) - Hôpital Bichat - Paris

BPCO : Quoi de neuf ?

Publié le : 29/06/2015

Le diagnostic de BPCO impose de prouver l'existence d'un trouble ventilatoire obstructif, donc de réaliser des épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR) montrant une diminution du rapport VEMS/CV. Bien que cet examen soit sans risque, il nécessite un minimum de coopération de l'examiné. Cette coopération est parfois difficile d'autant que la fréquence de la BPCO augmente avec l'âge (1) et que les troubles cognitifs s'opposent à la réalisation d'EFR de bonne qualité

Exacerbations aiguës de BronchoPneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)

Publié le : 01/09/2009

Parmi les pathologies mortelles et handicapantes, la BPCO est celle qui va le plus progresser dans les années à venir : des projections - confirmées récemment - estiment que dans 10 ans elle sera au troisième rang en terme de mortalité et au cinquième rang en termes de handicap. La survenue d'épisodes respiratoires aigus qui émaillent son évolution de la BPCO a des conséquences sur la survie, la qualité de vie, la fonction respiratoire, et sur les coûts liés à cette maladie, surtout en cas d'hospitalisation.

Par: Bertrand HERER , (AIHP 1980)

La réhabilitation respiratoire

Publié le : 29/06/2015

La réhabilitation respiratoire (RR) est un domaine dynamique de la pneumologie. Entre 1990 et 1994, 624 publications étaient répertoriées par PubMed alors qu'entre 2010 et 2014 c'était près de 4 fois plus de publications (2494) qui étaient indexées ! Aussi, plutôt que de revenir sur les principes et indications de cette approche de soins qui ont été exposés dans cette revue en 2012, il m'a semblé utile de résumer de ce qui constitue à mon sens certains aspects de l'actualité de la RR.

Par: Stéphane LASRY, (AIHP 1994) Hôpital Americain, Neuilly. CHI de Créteil.

Syndrome d'apnées hypopnées obstructives du sommeil

Publié le : 29/06/2015

Le syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAHOS) se définit par des critères cliniques et électrophysiologies obtenus au cours d'un enregistrement du sommeil (polysomnographie ou polygraphie ventilatoire). La prévalence des apnées du sommeil dans une population générale varie en fonction des critères diagnostics retenus et de la méthodologie ; classiquement on admet que 4 % des hommes et 2% des femmes sont concernés (1).

Par: Julien DULITH, (AIHP 1978) PU-PH, Chef de service, CHU de Poitiers.

Prise en charge des cancers bronchiques à petites cellules et non à petites cellules

Publié le : 24/06/2015

Le terme " cancer bronchique " désigne toute tumeur maligne dont l'origine se situe au niveau de la muqueuse bronchique. Parmi les différents types anatomopathologiques, on distingue les cancers "à petites cellules" des cancers "non à petites cellules" . qui représentent quant à eux près de 85% des cancers bronchiques 1. Avec près de 40 000 nouveaux cas par an, le cancer bronchique est au 4e rang des cancers tous sexes confondus et représente la première cause de d.c.s par cancer en France. La prise en charge diagnostique et thérapeutique est bien codifiée et doit être basée sur les référentiels inter-régionaux et nationaux. Ces référentiels ont été récemment actualisés 2.

Par: Jean-Marc TOURANI, (AIHP 1978) PU-PH, Chef de service, CHU de Poitiers.

Prise en charge des cancers bronchiques à petites cellules et non à petites cellules

Publié le : 24/06/2015

Le terme " cancer bronchique " désigne toute tumeur maligne dont l'origine se situe au niveau de la muqueuse bronchique. Parmi les différents types anatomopathologiques, on distingue les cancers "à petites cellules" des cancers "non à petites cellules" . qui représentent quant à eux près de 85% des cancers bronchiques 1. Avec près de 40 000 nouveaux cas par an, le cancer bronchique est au 4e rang des cancers tous sexes confondus et représente la première cause de d.c.s par cancer en France. La prise en charge diagnostique et thérapeutique est bien codifiée et doit être basée sur les référentiels inter-régionaux et nationaux. Ces référentiels ont été récemment actualisés 2.

Par: Corinne LAMOUR, (AIHP 1978) PU-PH, Chef de service, CHU de Poitiers.

Prise en charge des cancers bronchiques à petites cellules et non à petites cellules

Publié le : 24/06/2015

Le terme " cancer bronchique " désigne toute tumeur maligne dont l'origine se situe au niveau de la muqueuse bronchique. Parmi les différents types anatomopathologiques, on distingue les cancers "à petites cellules" des cancers "non à petites cellules" . qui représentent quant à eux près de 85% des cancers bronchiques 1. Avec près de 40 000 nouveaux cas par an, le cancer bronchique est au 4e rang des cancers tous sexes confondus et représente la première cause de d.c.s par cancer en France. La prise en charge diagnostique et thérapeutique est bien codifiée et doit être basée sur les référentiels inter-régionaux et nationaux. Ces référentiels ont été récemment actualisés 2.

Par: Thierry CHINET, AIHP 1982 - PU-PH

La pneumologie

Publié le : 01/11/2013

La pneumologie est une spécialité médicale d'une exceptionnelle richesse. Richesse par sa diversité : les maladies respiratoires couvrent des domaines aussi variés que l'infectiologie, la cancérologie, les maladies allergiques, les maladies inflammatoires et immunologiques, les maladies vasculaires, les maladies thrombo-emboliques, les maladies environnementales, les affections de la plèvre, les troubles respiratoires du sommeil, sans compter les effets pulmonaires des affections neuro-musculaires et cardiaques,... Richesse par son impact sur la santé publique : la mortalité et la morbidité provoquées par les maladies respiratoires sont non seulement considérables mais également en forte croissance, tant dans le monde que dans notre pays. L'OMS a prédit que sur les 10 principales causes de mortalité en 2020, 4 seront des maladies respiratoires : BPCO, pneumopathies, cancer du poumon et tuberculose. Richesse par la pratique médicale tant les gestes techniques dans cette spécialité sont nombreux : endoscopie et mesures des volumes et débits respiratoires bien sûr, mais également exploration de l'exercice, échographie, ponctions et biopsies de la plèvre, drainage pleural, cathétérisme droit, techniques de nébulisation, techniques de ventilation invasive ou non invasive,... Richesse par la pratique professionnelle car les conditions d'exercice de la pneumologie sont très variées : la pneumologie peut être pratiquée aussi bien dans un cabinet libéral, dans une clinique privée, dans un hôpital public ou souvent dans plusieurs de ces modes. Richesse enfin par l'innovation médicale, car la pneumologie est une spécialité médicale où la recherche évolue très rapidement ouvrant d'une part des perspectives de carrière à ceux que la recherche intéresse, mais également faisant évoluer perpétuellement la prise en charge médicale.

La pneumologie

Publié le : 01/11/2013

La pneumologie est une spécialité médicale d'une exceptionnelle richesse. Richesse par sa diversité : les maladies respiratoires couvrent des domaines aussi variés que l'infectiologie, la cancérologie, les maladies allergiques, les maladies inflammatoires et immunologiques, les maladies vasculaires, les maladies thrombo-emboliques, les maladies environnementales, les affections de la plèvre, les troubles respiratoires du sommeil, sans compter les effets pulmonaires des affections neuro-musculaires et cardiaques,... Richesse par son impact sur la santé publique : la mortalité et la morbidité provoquées par les maladies respiratoires sont non seulement considérables mais également en forte croissance, tant dans le monde que dans notre pays. L'OMS a prédit que sur les 10 principales causes de mortalité en 2020, 4 seront des maladies respiratoires : BPCO, pneumopathies, cancer du poumon et tuberculose. Richesse par la pratique médicale tant les gestes techniques dans cette spécialité sont nombreux : endoscopie et mesures des volumes et débits respiratoires bien sûr, mais également exploration de l'exercice, échographie, ponctions et biopsies de la plèvre, drainage pleural, cathétérisme droit, techniques de nébulisation, techniques de ventilation invasive ou non invasive,... Richesse par la pratique professionnelle car les conditions d'exercice de la pneumologie sont très variées : la pneumologie peut être pratiquée aussi bien dans un cabinet libéral, dans une clinique privée, dans un hôpital public ou souvent dans plusieurs de ces modes. Richesse enfin par l'innovation médicale, car la pneumologie est une spécialité médicale où la recherche évolue très rapidement ouvrant d'une part des perspectives de carrière à ceux que la recherche intéresse, mais également faisant évoluer perpétuellement la prise en charge médicale.

Par: Emmanuel BERGOT, AIHP 1993

Quoi de neuf dans le domaine des infections respiratoires ?

Publié le : 01/03/2012

La gestion des infections respiratoires occupe une place importante dans la pratique quotidienne du pneumologue. La société de Pneumologie de langue française s'est récemment réorganisée autour de l'infectiologie en créant un nouveau groupe de travail dénommé le GREPI (Groupe pour la recherche et l'enseignement en pneumo-infectiologie).

Par: Laure BELMONT, AIHP 1994 - PU-PH

Actualités dans le cancer pulmonaire

Publié le : 01/03/2012

Le cancer bronchique (CB) est la principale cause de décès par cancer en France, avec près de 28900 décès en 2010. Son incidence a augmenté au cours des 40 dernières années et cela plus particulièrement chez les personnes âgées (âge médian au diagnostic de 70 ans). Le diagnostic est souvent posé à un stade métastatique. On distingue deux grands types histologiques de CB. Les cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC), qui représentent 80% des cas et les cancers bronchiques à petites cellules (CBPC). Nous allons présenter dans cet article les avancées récentes concernant le dépistage, le traitement des sujets âgés, la chimiothérapie de maintenance et les thérapeutiques ciblées au cours des CBNPC.

Par: Agnes BELLOCQ, AIHP 1988

La réhabilitation respiratoire

Publié le : 01/03/2012

Lors de l'évolution des maladies broncho-pulmonaires chroniques, l'aggravation progressive de la fonction ventilatoire entraîne une majoration de la dyspnée qui apparaît pour des efforts de moins en moins importants. Par une conduite d'évitement, le sujet diminue peu à peu son niveau d'activité physique et s'installe un état de déconditionnement musculaire et cardiovasculaire. Cette diminution d'activité a été observée dès le stade modéré de la maladie. Le cercle vicieux entre dyspnée, sédentarité et déconditionnement, associé à,la survenue éventuelle d'exacerbations, aggrave peu à peu le handicap. A cette dégradation physique s'associent le plus souvent des éléments anxio-dépressifs et un vécu familial et socio-professionnel plus difficile, le tout participant à une altération de plus en plus sévère de la qualité de vie.

Par: Guillaume FOULON, AIHP 1994

Pleurésies purulentes

Publié le : 01/03/2012

On regroupe sous le terme de pleurésie purulente les infections de l'espace pleural, avec un liquide purulent (empyème), ou macroscopiquement non purulent mais présentant des caractéristiques bactériologiques et/ou biochimiques témoignant de son invasion microbienne. C'est une pathologie fréquente : 60000 nouveaux cas environ par an aux Etats-Unis, et sa mortalité, favorisée par les comorbidités, est élevée : 5% de mortalité hospitalière et 14% de mortalité globale dans une série prospective.

Par: Anne BERGERON LAFAURIE, AIHP 1992 - PU-PH

Quoi de neuf dans le domaine des infections respiratoires ?

Publié le : 01/03/2012

La gestion des infections respiratoires occupe une place importante dans la pratique quotidienne du pneumologue. La société de Pneumologie de langue française s'est récemment réorganisée autour de l'infectiologie en créant un nouveau groupe de travail dénommé le GREPI (Groupe pour la recherche et l'enseignement en pneumo-infectiologie).

Par: Jésus GONZALEZ-BERMEJO, AIHP 1995

Nouvelles en oxygénothérapie de domicile : les extracteurs portables

Publié le : 01/03/2012

L'oxygénothérapie de longue durée (OLD) est reconnue comme un traitement incontournable, améliorant la survie et la qualité de vie des patients atteints de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) au stade de l'insuffisance respiratoire chronique (IRC). Son efficacité repose sur une observance journalière supérieure à 15 heures par jour et sur un traitement à vie.

Par: Hervé MAL, (AIHP 1979) - PU-PH Service de pneumologie B et transplantation pulmonaire - Hôpital Bichat

La transplantation pulmonaire

Publié le : 01/03/2012

La transplantation pulmonaire (TP) est une alternative thérapeutique validée dans la prise en charge des patients présentant une insuffisance respiratoire chronique évoluée. L'intervention consiste selon les cas à implanter chez le receveur 2 poumons, avec ou sans le coeur, ou un seul poumon. Les 3 types de transplantation réalisables sont donc les transplantations cardiopulmonaires (TCP), bipulmonaires (TBP) et monopulmonaires (TMP). Si la TCP nécessite à l'évidence la mise en place d'une circulation extra-corporelle, ce n'est pas forcément le cas pour la TBP et la TMP.

Par: Catherine NEUKIRCH, Service de Pneumologie A. Hôpital Bichat

Les allergies respiratoires

Publié le : 01/03/2012

Des études épidémiologiques montrent depuis une trentaine d'années une augmentation importante de la prévalence de l'asthme et de la rhinite allergique dans les pays industrialisés, particulièrement chez les enfants.

Par: Elisabeth ORVOëN-FRIJA, (AIHP 1971) Unité des pathologies du sommeil, Hôpital Pitié-Salpêtrière

Syndrome d'apnées obstructives du sommeil

Publié le : 01/03/2012

Associant des événements respiratoires anormaux pendant le sommeil et des symptômes cliniques, le syndrome d'apnéeshypopnées du sommeil (SAHS) est une pathologie fréquente, touchant 4 % des hommes et 2% des femmes en population générale. Sa prévalence augmente avec l'âge et chez la femme après la ménopause.

Par: Michel AUBIER, AIHP 1973

BPCO : quoi de neuf ?

Publié le : 01/03/2012

La BPCO a bénéficié de nouvelles avancées depuis. Ces dernières comprennent une nouvelle approche des différents stades de sévérité qui repose essentiellement sur les données d'une vaste étude "ECILPSE" qui a montré que les exacerbations fréquentes étaient associées à un déclin plus rapide du VEMS. Ainsi, la dernière version de GOLD (global initiative for obstructive lung disease 2011) met l'accent sur la nécessité de modifier la classification des BPCO en prenant en compte les exacerbations, le chiffre de VEMS n'étant pas suffisamment pertinent pour caractériser la sévérité de la maladie.

Par: Marie-Christine DOMBRET DEBART, (AIHP 1977) Service de Pneumologie A, Hôpital Bichat

BPCO : quoi de neuf ?

Publié le : 01/03/2012

La BPCO a bénéficié de nouvelles avancées depuis. Ces dernières comprennent une nouvelle approche des différents stades de sévérité qui repose essentiellement sur les données d'une vaste étude "ECILPSE" qui a montré que les exacerbations fréquentes étaient associées à un déclin plus rapide du VEMS. Ainsi, la dernière version de GOLD (global initiative for obstructive lung disease 2011) met l'accent sur la nécessité de modifier la classification des BPCO en prenant en compte les exacerbations, le chiffre de VEMS n'étant pas suffisamment pertinent pour caractériser la sévérité de la maladie.

Par: Xavier JAïS, (AIHP 1996) Centre de référence de l\'hypertension pulmonaire sévère Service de pneumologie et réanimation Respiratoire Hôpital Antoine Béclère, Clamart

Prise en charge de l'hypertension artérielle pulmonaire idiopathique

Publié le : 01/09/2009

L'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) est une maladie rare (nouveaux cas annuels en France estimé à environ 2 par million d'habitants) dont le mauvais pronostic a longtemps été considéré comme inéluctable. La maladie est caractérisée par l'augmentation progressive des résistances artérielles pulmonaires, aboutissant à une insuffisance cardiaque droite et au décès. Elle est définie par l'existence d'une pression artérielle pulmonaire moyenne (PAPm) > 25 mmHg au repos en l'absence d'élévation de la pression artérielle pulmonaire d'occlusion (PAPO), reflet de la pression capillaire (< 15 mm Hg) lors du cathétérisme cardiaque droit. La classification clinique définit l'HTAP idiopathique par la survenue de la maladie en l'absence de conditions ou pathologies associées, telles que les connectivites, les cardiopathies congénitales, l'hypertension portale, l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) ou l'exposition à certains médicaments, notamment certains anorexigènes.

Par: François VIAU , (AIHP 1973)

Oxygénothérapie et ventilation non invasive à domicile ou l'exportation hors l'hôpital des techniques complexes

Publié le : 01/09/2009

L'insuffisance respiratoire chronique (IRC) est un syndrome défini par une incapacité chronique à assurer une hématose normale. En d'autres termes, un patient souffrant d'IRC a en permanence une hypoxémie, souvent (mais non toujours) associée à une hypercapnie. L'IRC peut être l'aboutissant de très nombreuses maladies pulmonaires, au premier rang desquelles les Broncho-Pneumopathies Chroniques Obstructives (BPCO) qui sont à l'origine de 80% des IRC en raison l'importante et ancienne prévalence du tabagisme.