Diabétologie
Par: Jean-Michel OPPERT, PU-PH
Le DES EDN est une nouvelle spécialité à «large spectre» et riche en potentialités
Publié le : 25/11/2021
Édito du Forum des Spécialités Diabétologie
Le diplôme d’études spécialisées (DES) d’Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition (EDN) fait partie des nouvelles spécialités de la réforme du 3e cycle mise en place en 2017. Il résulte de la fusion de l’ancien DES Endocrinologie-Diabétologie et Maladies métaboliques avec le DESC de Nutrition. La durée du DES EDN est de 4 ans.
Par: Jean-François GAUTIER, PU-PH
Le DES EDN est une nouvelle spécialité à «large spectre» et riche en potentialités
Publié le : 25/11/2021
Édito du Forum des Spécialités Diabétologie
Le diplôme d’études spécialisées (DES) d’Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition (EDN) fait partie des nouvelles spécialités de la réforme du 3e cycle mise en place en 2017. Il résulte de la fusion de l’ancien DES Endocrinologie-Diabétologie et Maladies métaboliques avec le DESC de Nutrition. La durée du DES EDN est de 4 ans.
Les inhibiteurs de sodium-glucose de type 2 (SGLT2) - Etude Empa REG (1)
Publié le : 22/02/2016
Le diabète est associé à une morbi-mortalité accrue, en particulier cardiovasculaire (CV). Les études d'intervention récentes n'ont, jusqu'à présent, jamais permis de faire la preuve d'un bénéfice cardiovasculaire de la prise en charge du diabète. Certaines études suggèrent même qu'un équilibre glycémique intensif pourrait être délétère sur le plan cardio-vasculaire. Notamment l'étude ACCORD (2) en 2008, dont l'objectif était de comparer une prise en charge intensive (objectifs d'HbA1c < 6.5%) par rapport à un suivi standard, a dû être arrêtée prématurément au bout de 3 ans de suivi pour une surmortalité survenue dans le groupe traitement intensif. Par ailleurs, les glitazones, classe thérapeutique très attendue car ciblant la lipotoxicité associée à l'insulinorésistance, sont associées à un risque accru d'insuffisance cardiaque (3). Cette classe médicamenteuse n'est plus disponible en France depuis 2010.
Par: Jean-Pierre RIVELINE, AIHP 1993 - PU-PH
Le 21e siècle : une révolution sans précédent pour les patients vivant avec un diabète de type 1
Publié le : 25/11/2021
La prise en charge du diabète de type 1 connaît des bouleversements en particulier l’insulinothérapie fonctionnelle qui permet de donner aux patients une liberté alimentaire, la mesure continue du glucose qui fournit en permanence une estimation de la glycémie mais surtout l’insulinothérapie automatisée en boucle fermée qui adapte automatiquement les débits de base des pompes à insuline. La mise en place de ces innovations fait appel à une parfaite maîtrise des connaissances techniques, une appétence pour la relation avec le patient et le travail en équipe pluridisciplinaire.
Le risque cardiovasculaire résiduel dans le diabète de type 1 - Un enjeu de taille pour la recherche en France
Publié le : 01/12/2018
L'incidence du diabète de type 1 dans le monde est en croissance importante. Cette forme de diabète, qui représente environ 10 % des cas de diabètes diagnostiqués dans le monde, connait un accroissement de son incidence de 3 à 4 % chaque année, et ce, sans discontinuer depuis les années 1980. Les raisons de cet accroissement continu ne sont d'ailleurs pas encore complètement identifiées à ce jour. Si l'on ajoute à ce phénomène d'augmentation de l'incidence le fait que les cas de diabète de type 1 sont diagnostiqués de plus en plus précocement, on constate qu'un nombre croissant de personnes vivent, et sur une plus grande durée, avec cette maladie. Cela peut s'expliquer en partie par des modifications dans certains facteurs environnementaux comme l'exposition à certaines toxines, des facteurs génétiques et/ou épigénétiques, des infections virales, l'accroissement de l'âge maternel. Ces multiples évolutions dans l'épidémiologie du diabète de type 1 ne sont pas anodines et vont avoir notamment des répercussions sur la santé à long terme des personnes vivant avec la maladie, et en particulier sur leur risque de contracter une maladie cardiovasculaire.
Par: Mouna HANACHI, Md, PhD
Prévention et prise en charge de la dénutrition. De la nutrition entérale à la parentérale : indications, contre-indications, voies d’abord et complications
Publié le : 25/11/2021
La dénutrition est un problème de santé publique et constitue une comorbidité fréquente au cours des maladies aiguës ou chroniques. Elle est associée au pronostic et à la qualité de vie des patients. Le dépistage et la prise en charge de la dénutrition sont recommandés en pratique clinique de routine pour tous les patients à leur admission à l’hôpital. L’intervention nutritionnelle peut aboutir, si les apports nutritionnels oraux sont insuffisants ou impossibles, à la prescription d’une assistance nutritionnelle par voie entérale ou parentérale dont l’objectif est de prévenir, d’éviter l’aggravation ou de traiter la dénutrition. Chacune de ces voies d’abord présente des modalités d’administration et des risques qui leur sont propres, ils sont développés dans cet article.
Par: Maëva DUQUESNOY, AIHP 2015
Prévention et prise en charge de la dénutrition. De la nutrition entérale à la parentérale : indications, contre-indications, voies d’abord et complications
Publié le : 25/11/2021
La dénutrition est un problème de santé publique et constitue une comorbidité fréquente au cours des maladies aiguës ou chroniques. Elle est associée au pronostic et à la qualité de vie des patients. Le dépistage et la prise en charge de la dénutrition sont recommandés en pratique clinique de routine pour tous les patients à leur admission à l’hôpital. L’intervention nutritionnelle peut aboutir, si les apports nutritionnels oraux sont insuffisants ou impossibles, à la prescription d’une assistance nutritionnelle par voie entérale ou parentérale dont l’objectif est de prévenir, d’éviter l’aggravation ou de traiter la dénutrition. Chacune de ces voies d’abord présente des modalités d’administration et des risques qui leur sont propres, ils sont développés dans cet article.
Par: Agnès HARTEMANN, AIHP 1986 - PU-PH
Éducation thérapeutique : quoi de neuf ?
Publié le : 25/11/2021
Les patients diabétiques de type 1 devant être capables de gérer eux-mêmes au quotidien un traitement complexe avec des effets secondaires (hypoglycémies, acétone…), il a fallu très tôt que les médecins diabétologues leur «passent le pouvoir», et cherchent comment transmettre un savoir-faire à des non-soignants.
Pied diabétique : « foot attack » et « coup de gueule »
Publié le : 19/02/2016
Mais quelle est donc la représentation des pieds dans l'imaginaire collectif, et celle des pieds diabétiques dans l'imaginaire médical, pour que nous en soyons toujours là ? Là , c'est-à -dire avec un nombre d'amputations par an inacceptable (8000) et qui ne diminue pas avec le temps; avec une inégalité fantastique de prise en charge et de résultats entre les territoires de notre pays, alors que nous sommes à l'âge d'or des « procédures » standardisées; avec une inégalité socio-économique insupportable face au risque d'amputation (risque augmenté de 30% si le patient habite une ville « pauvre » plutôt qu'une ville « riche »...)
La pompe portable à insuline
Publié le : 01/06/2010
Le traitement du diabète de type 1 (diabète insulinodépendant) s'est modernisé depuis l'arrivée des analogues d'insuline. En effet, il est devenu quasiment possible de reproduire la sécrétion physiologique d'insuline : 1) grâce à l'utilisation d'un analogue lent (Glargine ou Levemir) pour reproduire la sécrétion d'insuline permettant de contrôler la production hépatique de glucose à jeun, sans pic d'action comme les insulines antérieures, donc avec un moindre risque d'hypoglycémie ; 2) grâce aux analogues rapides (Lispro, Glulisine, Asparte) qui, injectés juste avant les repas, d'action rapide et courte, permettent de contrôler les glycémies postprandiales sans risque majeur d'hypoglycémie.
Par: Lore BILLIAUWS, AIHP 2010
Prévention et prise en charge de la dénutrition. De la nutrition entérale à la parentérale : indications, contre-indications, voies d’abord et complications
Publié le : 25/11/2021
La dénutrition est un problème de santé publique et constitue une comorbidité fréquente au cours des maladies aiguës ou chroniques. Elle est associée au pronostic et à la qualité de vie des patients. Le dépistage et la prise en charge de la dénutrition sont recommandés en pratique clinique de routine pour tous les patients à leur admission à l’hôpital. L’intervention nutritionnelle peut aboutir, si les apports nutritionnels oraux sont insuffisants ou impossibles, à la prescription d’une assistance nutritionnelle par voie entérale ou parentérale dont l’objectif est de prévenir, d’éviter l’aggravation ou de traiter la dénutrition. Chacune de ces voies d’abord présente des modalités d’administration et des risques qui leur sont propres, ils sont développés dans cet article.
Par: Philippe CHANSON, AIHP 1978 - PU-PH
Pathologies hypophysaires : au coeur des maladies rares endocriniennes
Publié le : 25/11/2021
Les pathologies hypophysaires restent des pathologies rares au sein de l’Endocrinologie. Elles posent trois types de problèmes: d’hypersécrétion lorsque les tumeurs hypophysaires sont responsables d’une hypersécrétion (de prolactine, d’hormone de croissance, d’ACTH…), d’insuffisance hypophysaire (isolée ou multiple), et tumoraux, liés au développement d’une masse à proximité de structures anatomiques capitales comme les voies visuelles ou les sinus caverneux.
Hypoglycémies chez le non diabétique : et si c'était un insulinome ?
Publié le : 01/06/2010
S'il faut savoir penser à l'hypoglycémie tant les signes peuvent être non spécifiques..., il faut aussi savoir les éliminer chez un patient dont le médecin est persuadé, à tort, qu'il en a ! Et, une fois l'hypoglycémie établie, c'est son diagnostic étiologique qui peut être délicat.
Par: Francisca JOLY, PU-PH
Prévention et prise en charge de la dénutrition. De la nutrition entérale à la parentérale : indications, contre-indications, voies d’abord et complications
Publié le : 25/11/2021
La dénutrition est un problème de santé publique et constitue une comorbidité fréquente au cours des maladies aiguës ou chroniques. Elle est associée au pronostic et à la qualité de vie des patients. Le dépistage et la prise en charge de la dénutrition sont recommandés en pratique clinique de routine pour tous les patients à leur admission à l’hôpital. L’intervention nutritionnelle peut aboutir, si les apports nutritionnels oraux sont insuffisants ou impossibles, à la prescription d’une assistance nutritionnelle par voie entérale ou parentérale dont l’objectif est de prévenir, d’éviter l’aggravation ou de traiter la dénutrition. Chacune de ces voies d’abord présente des modalités d’administration et des risques qui leur sont propres, ils sont développés dans cet article.
Par: Sébastien CZERNICHOW, AIHP 1998 - PU-PH
Suivi médical de la chirurgie bariatrique ou « médecine bariatrique » : un nouveau métier pour la spécialité endocrinologie-diabétologie-nutrition
Publié le : 25/11/2021
Plus de 50 000 patients sont opérés d’une chirurgie bariatrique chaque année en France, plaçant notre pays en 3e position dans le monde en volume d’intervention après les États-unis et le Brésil [1]. À ce rythme, il y aurait déjà eu près de 600 000 patients opérés, soit près d’1 % de la population française.
Par: Aurélie PHAN,
Suivi médical de la chirurgie bariatrique ou « médecine bariatrique » : un nouveau métier pour la spécialité endocrinologie-diabétologie-nutrition
Publié le : 25/11/2021
Plus de 50 000 patients sont opérés d’une chirurgie bariatrique chaque année en France, plaçant notre pays en 3e position dans le monde en volume d’intervention après les États-unis et le Brésil [1]. À ce rythme, il y aurait déjà eu près de 600 000 patients opérés, soit près d’1 % de la population française.
Par: Claire CARETTE, AIHP 1999 - PU-PH
Suivi médical de la chirurgie bariatrique ou « médecine bariatrique » : un nouveau métier pour la spécialité endocrinologie-diabétologie-nutrition
Publié le : 25/11/2021
Plus de 50 000 patients sont opérés d’une chirurgie bariatrique chaque année en France, plaçant notre pays en 3e position dans le monde en volume d’intervention après les États-unis et le Brésil [1]. À ce rythme, il y aurait déjà eu près de 600 000 patients opérés, soit près d’1 % de la population française.
Par: Judith ARON-WISNEWSKY, PU-PH
Stratégie thérapeutique actuelle dans l’obésité de l’adulte
Publié le : 25/11/2021
L’obésité, définie par l’OMS comme une accumulation excessive de graisse qui présente un risque pour la santé, est une épidémie mondiale qui touche environ 650 millions d’individus et qui est responsable de plus de 2,8 millions de décès [1]. La prévalence de l’obésité en France atteint 17 % en moyenne chez l’adulte mais présente des inégalités sociales fortes ainsi que des inégalités territoriales marquées : l’Est, le Nord et les Outre-mer étant les plus touchés [2].
Par: Pierre BEL LASSEN, AIHP 2012
Stratégie thérapeutique actuelle dans l’obésité de l’adulte
Publié le : 25/11/2021
L’obésité, définie par l’OMS comme une accumulation excessive de graisse qui présente un risque pour la santé, est une épidémie mondiale qui touche environ 650 millions d’individus et qui est responsable de plus de 2,8 millions de décès [1]. La prévalence de l’obésité en France atteint 17 % en moyenne chez l’adulte mais présente des inégalités sociales fortes ainsi que des inégalités territoriales marquées : l’Est, le Nord et les Outre-mer étant les plus touchés [2].
Par: Jérôme BERTHERAT, AIHP 1987 - PU-PH
Explorer l’axe corticotrope : quels tests pour quelles maladies ?
Publié le : 25/11/2021
Les maladies de l’axe corticotrope (ou axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien) peuvent très schématiquement se classer en deux groupes : les hypersécrétions, ou syndrome de Cushing, et l’insuffisance surrénale. Les actions multiples et ubiquitaire des stéroïdes surrénaliens expliquent la multiplicité des manifestations cliniques et biologiques des maladies surrénaliennes. Les signes d’appels pour évoquer une maladie surrénalienne sont donc nombreux ce qui souligne l’importance de la démarche de synthèse du clinicien pour évoquer puis établir le diagnostic.
Par: Camille BUFFET, AIHP 2006 - MCU-PH
Quand rechercher un cancer thyroïdien ?
Publié le : 25/11/2021
L’augmentation de la détection de micro-cancers thyroïdiens d’excellent pronostic a entrainé une augmentation importante de l’incidence du cancer thyroïdien sans en augmenter la mortalité. La recherche de cancer en présence d’un nodule thyroïdien doit reposer sur une démarche rationnelle fondée sur la clinique et l’échographie. La cytoponction permet de guider la décision thérapeutique. Le développement de la surveillance active s’inscrit dans la démarche de désescalade thérapeutique.
Par: Lucie ALLARD, AIHP 2013
Quand rechercher un cancer thyroïdien ?
Publié le : 25/11/2021
L’augmentation de la détection de micro-cancers thyroïdiens d’excellent pronostic a entrainé une augmentation importante de l’incidence du cancer thyroïdien sans en augmenter la mortalité. La recherche de cancer en présence d’un nodule thyroïdien doit reposer sur une démarche rationnelle fondée sur la clinique et l’échographie. La cytoponction permet de guider la décision thérapeutique. Le développement de la surveillance active s’inscrit dans la démarche de désescalade thérapeutique.
Par: Laurence LEENHARDT, AIHP 1982 - PU-PH
Quand rechercher un cancer thyroïdien ?
Publié le : 25/11/2021
L’augmentation de la détection de micro-cancers thyroïdiens d’excellent pronostic a entrainé une augmentation importante de l’incidence du cancer thyroïdien sans en augmenter la mortalité. La recherche de cancer en présence d’un nodule thyroïdien doit reposer sur une démarche rationnelle fondée sur la clinique et l’échographie. La cytoponction permet de guider la décision thérapeutique. Le développement de la surveillance active s’inscrit dans la démarche de désescalade thérapeutique.
Par: Claire RIVES-LANGE, AIHP 2010 - PHU
Suivi médical de la chirurgie bariatrique ou « médecine bariatrique » : un nouveau métier pour la spécialité endocrinologie-diabétologie-nutrition
Publié le : 25/11/2021
Plus de 50 000 patients sont opérés d’une chirurgie bariatrique chaque année en France, plaçant notre pays en 3e position dans le monde en volume d’intervention après les États-unis et le Brésil [1]. À ce rythme, il y aurait déjà eu près de 600 000 patients opérés, soit près d’1 % de la population française.
Par: Ronan ROUSSEL, AIHP 1999 - PU-PH
Traitements du diabète : innovants, multiples, complémentaires, personnalisables et basés sur les preuves
Publié le : 25/11/2021
L’augmentation de la prévalence du diabète de type 2, mais aussi celle du diabète de type 1, auto-immun (pour des raisons qui ne sont pas encore pleinement élucidées), rend encore très fréquentes les complications aiguës : acidocétose révélatrice par exemple, chez l’enfant mais aussi chez l’adulte (près de la moitié des cas de diabète de type 1 se révèle à l’âge adulte). De nouvelles classes thérapeutiques sont apparues, avec des bénéfices cliniques enthousiasmants, mais avec aussi, rarement, des effets secondaires inattendus : ainsi, les inhibiteurs de SGLT2 (cf infra) entraînent un doublement du risque d’acidocétose, y compris sans élévation importante de la glycémie et donc de diagnostic moins facile ; cela est observé aussi dans le type 2 où l’incidence de l’acidocétose est certes faible, mais non nulle.
Par: Hélène BIHAN, AIHP 1998 - PU-PH
Diabète et séropositivité
Publié le : 01/12/2018
Si la prise en charge du diabète chez des patients séropositifs suit les recommandations générales, et n'a d'ailleurs jamais fait l'objet d'un consensus spécifique de l'ADA (American Diabetes Association), la coexistence de ces deux pathologies mérite une attention particulière : sous-estimation de l'Hba1c en cas d'infection par le VIH, interactions médicamenteuses. Les avancées historiques du traitement du VIH ont considérablement modifié la prise en charge du diabète : faible au début de l'épidémie mondiale, puis aux modifications de thérapeutiques antirétrovirales devant les effets secondaires, et actuellement avec l'allongement considérable de l'espérance de vie, certains patients deviennent confrontés à l'importance de traiter les deux maladies conjointement et leurs complications, sans en négliger une.
Présentation dossier diabétologie N° 94
Publié le : 01/12/2018
Depuis 10 ans, la diabétologie élargit ses horizons, sur le plan thérapeutique, vers de nouvelles technologies et des discussions ou interfaces avec d'autres spécialités.
Par: Bruno DETOURNAY, Directeur CEMKA (France)
Le coût du diabète de type 2 en France
Publié le : 01/12/2018
Estimer le coût du diabète comme celui d'autres maladies chroniques reste un exercice complexe et ce, quand bien même, l'on dispose de bases de données de consommation de soins comme en France.
Par: AUDREY GIOCANTI-AUREGAN, AIHP 2005 - PU-PH
Le point sur la Rétinopathie Diabétique
Publié le : 01/12/2018
La rétinopathie diabétique (RD) est la première cause de baisse de vision chez le patient actif. Son dépistage et son traitement constituent donc des enjeux de santé publique. Ce, d'autant que les traitements actuels permettent de stabiliser voire améliorer le pronostic fonctionnel. L'objectif de cet article est donc de faire le point sur les nouveautés en matière de dépistage, d'exploration et traitement de cette atteinte pourvoyeuse de cécité.
Par: Franck FAJNKUCHEN, AIHP 1994
Le point sur la Rétinopathie Diabétique
Publié le : 01/12/2018
La rétinopathie diabétique (RD) est la première cause de baisse de vision chez le patient actif. Son dépistage et son traitement constituent donc des enjeux de santé publique. Ce, d'autant que les traitements actuels permettent de stabiliser voire améliorer le pronostic fonctionnel. L'objectif de cet article est donc de faire le point sur les nouveautés en matière de dépistage, d'exploration et traitement de cette atteinte pourvoyeuse de cécité.
Par: Emmanuel COSSON, Médecin Endocrinologie et métabolismes
Le risque cardiovasculaire résiduel dans le diabète de type 1 - Un enjeu de taille pour la recherche en France
Publié le : 01/12/2018
L'incidence du diabète de type 1 dans le monde est en croissance importante. Cette forme de diabète, qui représente environ 10 % des cas de diabètes diagnostiqués dans le monde, connait un accroissement de son incidence de 3 à 4 % chaque année, et ce, sans discontinuer depuis les années 1980. Les raisons de cet accroissement continu ne sont d'ailleurs pas encore complètement identifiées à ce jour. Si l'on ajoute à ce phénomène d'augmentation de l'incidence le fait que les cas de diabète de type 1 sont diagnostiqués de plus en plus précocement, on constate qu'un nombre croissant de personnes vivent, et sur une plus grande durée, avec cette maladie. Cela peut s'expliquer en partie par des modifications dans certains facteurs environnementaux comme l'exposition à certaines toxines, des facteurs génétiques et/ou épigénétiques, des infections virales, l'accroissement de l'âge maternel. Ces multiples évolutions dans l'épidémiologie du diabète de type 1 ne sont pas anodines et vont avoir notamment des répercussions sur la santé à long terme des personnes vivant avec la maladie, et en particulier sur leur risque de contracter une maladie cardiovasculaire.
Par: Laura SABLONE, Société Francophone du Diabète
Le risque cardiovasculaire résiduel dans le diabète de type 1 - Un enjeu de taille pour la recherche en France
Publié le : 01/12/2018
L'incidence du diabète de type 1 dans le monde est en croissance importante. Cette forme de diabète, qui représente environ 10 % des cas de diabètes diagnostiqués dans le monde, connait un accroissement de son incidence de 3 à 4 % chaque année, et ce, sans discontinuer depuis les années 1980. Les raisons de cet accroissement continu ne sont d'ailleurs pas encore complètement identifiées à ce jour. Si l'on ajoute à ce phénomène d'augmentation de l'incidence le fait que les cas de diabète de type 1 sont diagnostiqués de plus en plus précocement, on constate qu'un nombre croissant de personnes vivent, et sur une plus grande durée, avec cette maladie. Cela peut s'expliquer en partie par des modifications dans certains facteurs environnementaux comme l'exposition à certaines toxines, des facteurs génétiques et/ou épigénétiques, des infections virales, l'accroissement de l'âge maternel. Ces multiples évolutions dans l'épidémiologie du diabète de type 1 ne sont pas anodines et vont avoir notamment des répercussions sur la santé à long terme des personnes vivant avec la maladie, et en particulier sur leur risque de contracter une maladie cardiovasculaire.
Par: Guy FAGHERAZZI,
Le risque cardiovasculaire résiduel dans le diabète de type 1 - Un enjeu de taille pour la recherche en France
Publié le : 01/12/2018
L'incidence du diabète de type 1 dans le monde est en croissance importante. Cette forme de diabète, qui représente environ 10 % des cas de diabètes diagnostiqués dans le monde, connait un accroissement de son incidence de 3 à 4 % chaque année, et ce, sans discontinuer depuis les années 1980. Les raisons de cet accroissement continu ne sont d'ailleurs pas encore complètement identifiées à ce jour. Si l'on ajoute à ce phénomène d'augmentation de l'incidence le fait que les cas de diabète de type 1 sont diagnostiqués de plus en plus précocement, on constate qu'un nombre croissant de personnes vivent, et sur une plus grande durée, avec cette maladie. Cela peut s'expliquer en partie par des modifications dans certains facteurs environnementaux comme l'exposition à certaines toxines, des facteurs génétiques et/ou épigénétiques, des infections virales, l'accroissement de l'âge maternel. Ces multiples évolutions dans l'épidémiologie du diabète de type 1 ne sont pas anodines et vont avoir notamment des répercussions sur la santé à long terme des personnes vivant avec la maladie, et en particulier sur leur risque de contracter une maladie cardiovasculaire.
Par: Cécile ROUYER,
Diabète et séropositivité
Publié le : 01/12/2018
Si la prise en charge du diabète chez des patients séropositifs suit les recommandations générales, et n'a d'ailleurs jamais fait l'objet d'un consensus spécifique de l'ADA (American Diabetes Association), la coexistence de ces deux pathologies mérite une attention particulière : sous-estimation de l'Hba1c en cas d'infection par le VIH, interactions médicamenteuses. Les avancées historiques du traitement du VIH ont considérablement modifié la prise en charge du diabète : faible au début de l'épidémie mondiale, puis aux modifications de thérapeutiques antirétrovirales devant les effets secondaires, et actuellement avec l'allongement considérable de l'espérance de vie, certains patients deviennent confrontés à l'importance de traiter les deux maladies conjointement et leurs complications, sans en négliger une.
Par: Amélie BONNEFOND, PhD
La génétique du diabète de type 2 aujourd'hui : vers la médecine de précision
Publié le : 01/12/2018
La génétique du diabète de type 2 a eu du mal à s'intégrer à part entière au paysage de la diabétologie et de la génétique françaises. En effet, le terme typiquement français « diabète gras » qui sous-entendait une part prépondérante de l'environnement et une responsabilité morale du patient (du fait de sa malbouffe et sa sédentarité) dans l'avènement de la maladie est resté imprégné dans la pensée commune, même parmi les médecins généticiens cliniques. Pourtant, une méta-analyse récente, basée sur l'étude de plus de 30 000 jumeaux monozygotes et dizygotes, a confirmé que l'héritabilité du diabète de type 2 était très élevée (avec une estimation à 72 % ; équivalent à l'héritabilité de la taille !).
Par: Fabienne ELGRABLY, (Promotion 1975) Service de Diabétologie, Hôpital Cochin, AP-HP.
Autosurveillance glycémique chez les patients diabétiques : une révolution en marche
Publié le : 22/02/2016
Le traitement optimisé du diabète insulinotraité et l'atteinte des objectifs de contrôle de la maladie ne sauraient se concevoir sans une autosurveillance glycémique qui devrait être intensive. Chacun sait que la glycémie n'est pas une constante, et que la découverte des mouvements glycémiques au cours de la journée sont essentiels pour régler, auto-régler les paramètres du traitement et notamment les doses d'insuline de base et prandiale. Sont essentiels bien sûr la glycémie du matin au réveil, mais aussi avant le dîner, bien sûr celles avant les repas, mais aussi 2 heures après (couple, qui associé au comptage des glucides, permet de mieux adapter les doses d'insuline prandiale), bien sûr celles de jour, mais aussi de nuit... (dépistage des hypos de nuit parfois non senties, dosage de l'insuline de base...). Bien sûr ! Mais dans la vraie vie, c'est difficile d'en faire autant, cela fait mal au bout des doigts, on ne peut pas toujours le faire devant les autres... et puis... à vie, le travail... on n'y pense plus, on ne note pas...
Par: Agnès SOLA-GAZAGNES, (Promotion 1994)
Autosurveillance glycémique chez les patients diabétiques : une révolution en marche
Publié le : 22/02/2016
Le traitement optimisé du diabète insulinotraité et l'atteinte des objectifs de contrôle de la maladie ne sauraient se concevoir sans une autosurveillance glycémique qui devrait être intensive. Chacun sait que la glycémie n'est pas une constante, et que la découverte des mouvements glycémiques au cours de la journée sont essentiels pour régler, auto-régler les paramètres du traitement et notamment les doses d'insuline de base et prandiale. Sont essentiels bien sûr la glycémie du matin au réveil, mais aussi avant le dîner, bien sûr celles avant les repas, mais aussi 2 heures après (couple, qui associé au comptage des glucides, permet de mieux adapter les doses d'insuline prandiale), bien sûr celles de jour, mais aussi de nuit... (dépistage des hypos de nuit parfois non senties, dosage de l'insuline de base...). Bien sûr ! Mais dans la vraie vie, c'est difficile d'en faire autant, cela fait mal au bout des doigts, on ne peut pas toujours le faire devant les autres... et puis... à vie, le travail... on n'y pense plus, on ne note pas...
Par: Séverine LEDOUX, (Promotion 1988) Hôpital Louis Mourier.
Chirurgie métabolique chez le patient diabétique
Publié le : 22/02/2016
Le concept de chirurgie métabolique est dérivé du concept de chirurgie bariatrique destinée à l'origine à traiter les obésités sévères, c'est-à -dire avec un index de masse corporelle (IMC) supérieur à 40 kg/m² ou supérieur à 35 kg/m² avec des comorbidités significatives (Tableau 1). Or il est apparu que cette chirurgie était extrêmement efficace pour corriger le diabète, et ceci très précocement, avant toute perte de poids. De cette constatation est né l'hypothèse d'un effet propre de la chirurgie bariatrique sur l'équilibre glycémique, indépendamment de la perte de poids, d'où le concept de chirurgie métabolique.
Par: Tiphaine VIDAL TRECAN, Centre Universitaire du Diabète et de ses Complications (CUDC) de lâ??hôpital Lariboisière.
Les inhibiteurs de sodium-glucose de type 2 (SGLT2) - Etude Empa REG (1)
Publié le : 22/02/2016
Le diabète est associé à une morbi-mortalité accrue, en particulier cardiovasculaire (CV). Les études d'intervention récentes n'ont, jusqu'à présent, jamais permis de faire la preuve d'un bénéfice cardiovasculaire de la prise en charge du diabète. Certaines études suggèrent même qu'un équilibre glycémique intensif pourrait être délétère sur le plan cardio-vasculaire. Notamment l'étude ACCORD (2) en 2008, dont l'objectif était de comparer une prise en charge intensive (objectifs d'HbA1c < 6.5%) par rapport à un suivi standard, a dû être arrêtée prématurément au bout de 3 ans de suivi pour une surmortalité survenue dans le groupe traitement intensif. Par ailleurs, les glitazones, classe thérapeutique très attendue car ciblant la lipotoxicité associée à l'insulinorésistance, sont associées à un risque accru d'insuffisance cardiaque (3). Cette classe médicamenteuse n'est plus disponible en France depuis 2010.
Par: Alfred PENFORNIS, (Promotion 1986) PU-PH. Chef de service Diabetologie du Centre Hospitalier Sud Francilien
Préface du dossier diabétologie
Publié le : 22/02/2016
Comme pour de nombreux autres domaines de la médecine, les connaissances, l'épidémiologie, les modes de prise en charge et les perspectives dans le champ de la diabétologie ont considérablement changé et font de cette discipline, l'une des plus dynamiques depuis quelques années et certainement pour les années à venir.
Education thérapeutique en diabétologie - Décision médicale partagée
Publié le : 22/02/2016
Le concept de prise de décision médicale partagée (DMP), s'il commence à être bien connu dans certains pays anglo-saxons (shared decision making), au premier rang desquels Etats-Unis d'Amérique, Canada et Grande-Bretagne, n'en est encore qu'à ses balbutiements en France, en dépit d'un état des lieux rédigé sous l'égide de la HAS en octobre 20133 et de quelques articles de revue francophones sur le sujet.
Par: Sylvia FRANC,
Y a-t-il vraiment une place pour la télémédecine pour améliorer la prise en charge du Diabète ?
Publié le : 22/02/2016
La règlementation française a décrit et règlementé la télémédecine (TM) en 5 actes : La téléconsultation, la téléexpertise (entre médecins avec le dossier médical en l'absence du patient), la télésurveillance médicale, la téléassistance médicale (d'un médecin à un professionnel de santé) et le télé-conseil auprès du Centre 15. En diabétologie, la télémédecine s'est beaucoup centrée autour de la gestion des glycémies à travers divers systèmes communicants connectant certaines « Apps », lecteurs glycémiques, Mesures Continues du Glucose (MCG) ou pompes, et remontant diverses données dont les glycémies vers les soignants, via des sites web plus ou moins sécurisés. La majorité de ces systèmes, et en particulier les « Apps », n'ont pas été évalués. Néanmoins la diabétologie reste la discipline qui produit le plus d'études scientifiques publiées dans le domaine de la télémédecine : plus de 200 référencées dans Medline en 2014, devant la télé-psychiatrie, la radiologie, les AVC ou la dermatologie. Cette abondance cache malheureusement des résultats moyens décevants : diverses méta-analyses centrées sur l'amélioration de l'HbA1c montrent en effet des résultats moyens des plus modestes (-0.10% dans le groupe intervention par rapport au groupe contrôle.
Par: Guillaume CHARPENTIER, AIHP 1973
Les innovations technologiques pour la prise en charge du diabète de type 1 : améliorations à la marge, ou révolution ?
Publié le : 22/02/2016
Le diabète de type 1 touche environ 200 000 personnes en France, principalement dans la 2° ou 3° décade de leur vie. C'est une maladie auto-immune en expansion, caractérisée par une destruction des cellules béta de Langherans, et une défaillance complète des capacités sécrétoires d'insuline par le pancréas.
Les incrétines : quand et comment les utiliser
Publié le : 01/06/2010
La sécrétion d'insuline est régulée directement au niveau de la cellule B, par les variations de la glycémie. En fait la seule variation de la glycémie est incapable de permettre sa régulation fine via la sécrétion d'insuline qu'elle induit, lors des variations rapides induites par les repas. Des systèmes d'anticipation sont alors nécessaires. Il en existe 2 : la phase"céphalique" de la sécrétion d'insuline et les incrétines. Le rôle de ces dernières est bien mis en évidence lors d'épreuves d'hyperglycémies provoquées : Une même courbe d'hyperglycémie peut être obtenue soit en administrant le glucose par os, soit en l'infusant de façon progressive par voie IV. La sécrétion insuline induite la par la voie per os est environ le double de celle induite par l'administration IV, alors que les niveaux d'hyperglycémie obtenus sont identiques. Les aliments, dès leur contact avec la muqueuse digestive activent un système potentialisateur de la sécrétion d'insuline, lié à la libération par des cellules spécialisées de plusieurs hormones "entéro-insulaires" dont la plus active est le GLP1, mais y participent aussi le GIP et probablement aussi d'autres hormones peptidiques telles le VIP ou la sécrétine. L'effet incrétine est diminué chez les diabétiques de type 2 (DB2), et la sécrétion de GLP1 en réponse à un repas test est diminué chez les sujets intolérant au glucose et plus encore chez les DB2, comparativement aux sujets normaux. Cette anomalie inattendue serait réversible après normalisation de la glycémie. Le GLP1 administré en perfusion chez des sujets diabétiques, fait baisser la glycémie post-prandiale par 2 mécanismes : d'une part il potentialise la réponse insulinique au glucose, d'autre part il inhibe la sécrétion du glucagon, pathologiquement élevée pendant les repas dans le DB2. Ces 2 effets s'interrompent lorsque la glycémie est normale ou basse, et le GLP1 ne peut induire d'hypoglycémie.
Par: Jean-Jacques ALTMAN, AIHP 1972 - PU-PH
MyDiabby - Plateforme de suivi du diabète gestationnel
Publié le : 19/02/2016
MyDiabby est la première plateforme nationale consacrée au suivi du diabète gestationnel. Accessible via internet et gratuite pour les patientes comme pour les professionnels de santé, elle offre à chacun de multiples fonctionnalités.
Prévenir l'épidémie du diabète : comportement ou médicament ? Ou pourquoi le diabète de type 2 ne devrait pas exister
Publié le : 15/06/2015
Une épidémie est une augmentation rapide en un lieu et en un moment d'une maladie. Cette définition est habituellement réservée aux maladies « transmissibles » : ce n'est pas le cas du diabète (même si des études récentes ont étudié de près les bactéries intestinales et ont démontré un rôle possible de ces dernières dans la physiopathologie de la maladie).
Etude JUBILE, caractéristiques et qualité de vie d'une cohorte française de diabétiques de type 1 de très longue durée (40, 50 ans et plus) : premiers résultats
Publié le : 01/03/2013
Il y a un quart de siècle, l'espérance de vie d'un diabétique de type 1 âgé de 25 ans était de 33 ans. Parallèlement à celle de la population, la longévité des diabétiques a considérablement augmentée. L'amélioration des soins a grandement réduit la fréquence des complications organiques comme facilité leur prise en charge. Mais très peu de choses sont connues sur la qualité de vie de ces patients : quand un jeune enfant devient diabétique, l'inquiétude principale des parents, toujours verbalisée lors des toutes premières consultations est : « que va-t-il devenir ? ». L'ambition de l'étude JUBILE est de répondre à cette question de façon fondée.
Par: Pierre-Camille ALTMAN,
MyDiabby - Plateforme de suivi du diabète gestationnel
Publié le : 19/02/2016
MyDiabby est la première plateforme nationale consacrée au suivi du diabète gestationnel. Accessible via internet et gratuite pour les patientes comme pour les professionnels de santé, elle offre à chacun de multiples fonctionnalités.
Par: Anastasia PICHERAU,
MyDiabby - Plateforme de suivi du diabète gestationnel
Publié le : 19/02/2016
MyDiabby est la première plateforme nationale consacrée au suivi du diabète gestationnel. Accessible via internet et gratuite pour les patientes comme pour les professionnels de santé, elle offre à chacun de multiples fonctionnalités.
Par: Marie LALOI-MICHELIN, (Promotion 1996) Service de diabétologie,endocrinologie, nutrition. Hôpital Lariboisière,
Diabète gestationnel : dépistage et diagnostic
Publié le : 19/02/2016
Selon l'OMS, le diabète gestationnel (DG) est un trouble de la tolérance glucidique débutant ou diagnostiqué pour la première fois au cours de la grossesse, conduisant à une hyperglycémie de sévérité variable. Cette définition ne tient pas compte des modalités thérapeutiques ni de l'évolution en post-partum. Deux éventualités sont alors possibles. Il peut s'agir d'un authentique diabète, de type 2 (DT2) le plus souvent, méconnu jusque-là (2 à 15%) qui persistera après la grossesse. Le plus fréquemment, il s'agit d'une anomalie de la tolérance glucidique apparaissant généralement en deuxième partie de grossesse, favorisé par l'insulino-résistance et qui disparaitra, au moins transitoirement, après l'accouchement.
Par: Helen MOSNIER-PUDAR, (AIHP 1983) Service des maladies Endocriniennes et Métaboliques AP-HP - Hôpital Cochin
Actualité de l'éducation thérapeutique
Publié le : 01/03/2013
La progression des maladies chroniques représente un défi majeur pour nos systèmes de santé. La prévalence du diabète, plus particulièrement, ne cesse d'augmenter. En France, le diabète est devenu depuis 2010 la plus importante des maladies chroniques avec un nombre de patients traités en forte hausse, puisque la prévalence atteint 4,4 % de la population avec une progression notable de 2,6 % en 2000 à 3,95 % en 2007.
Par: Gérard REACH, (AIHP 1972) - PU-PH Service d\'Endocrinologie, Diabétologie, Maladies Métaboliques Hôpital Avicenne APHP, et EA 3412, CRNH-IDF, Université Paris 13, Bobigny
L'inertie clinique : l'occasion de comprendre comment nous raisonnons
Publié le : 01/03/2013
Un article, publié en 2001, intitulé « Clinical inertia », a attiré l'attention sur un phénomène qui s'oppose à l'efficacité des soins : il arrive que les médecins n'entreprennent pas ou n'intensifient pas un traitement comme le recommandent les recommandations de bonne pratique. Ceci peut avoir des conséquences fâcheuses pour la santé des patients. Par exemple, une étude a montré qu'un patient hypertendu traité par un médecin appartenant au quintile des médecins les plus inertes avait au moins 25 fois moins de chance d'avoir sa tension artérielle contrôlée que s'il était traité par un médecin appartenant au quintile des médecins les moins inertes.
Par: Etienne LARGER, (AIHP 1986) PU-PH Service de diabétologie, AP-HP - Hôtel Dieu et Institut Cochin, UMR 1016, Hôpital Cochin, Paris
Le diabète de type 1, une maladie auto-immune
Publié le : 01/03/2013
Le diabète de type 1 (DT1) résulte de la destruction par le système immunitaire des cellules B des îlots de Langerhans du pancréas. La présence d'une insulite, d'autoanticorps anti-cellules d'îlot, de lymphocytes T activés contre des antigènes des cellules B et la survenue de la maladie chez des sujets exprimant des molécules HLA particulières font du DT1 une maladie auto-immune. Les étapes successives de la réponse auto-immune, de l'activation initiale des lymphocytes autoréactifs à leur expansion et à l'activation des effecteurs responsables de la destruction des cellules B, commencent à être connues. Leur démembrement a largement bénéficié des modèles animaux de DT1, en particulier le rat BB, la souris NOD et divers modèles de souris transgéniques. Les mécanismes initiant la rupture de la tolérance immunitaire et l'activation des lymphocytes T autoréactifs demeurent en revanche inconnus.
Par: Roberto MALLONE, (AIHP 1986) PU-PH Service de diabétologie, AP-HP - Hôtel Dieu et Institut Cochin, UMR 1016, Hôpital Cochin, Paris
Le diabète de type 1, une maladie auto-immune
Publié le : 01/03/2013
Le diabète de type 1 (DT1) résulte de la destruction par le système immunitaire des cellules B des îlots de Langerhans du pancréas. La présence d'une insulite, d'autoanticorps anti-cellules d'îlot, de lymphocytes T activés contre des antigènes des cellules B et la survenue de la maladie chez des sujets exprimant des molécules HLA particulières font du DT1 une maladie auto-immune. Les étapes successives de la réponse auto-immune, de l'activation initiale des lymphocytes autoréactifs à leur expansion et à l'activation des effecteurs responsables de la destruction des cellules B, commencent à être connues. Leur démembrement a largement bénéficié des modèles animaux de DT1, en particulier le rat BB, la souris NOD et divers modèles de souris transgéniques. Les mécanismes initiant la rupture de la tolérance immunitaire et l'activation des lymphocytes T autoréactifs demeurent en revanche inconnus.
Par: Christian BOITARD, AIHP 1976 - PU-PH
Le diabète de type 1, une maladie auto-immune
Publié le : 01/03/2013
Le diabète de type 1 (DT1) résulte de la destruction par le système immunitaire des cellules B des îlots de Langerhans du pancréas. La présence d'une insulite, d'autoanticorps anti-cellules d'îlot, de lymphocytes T activés contre des antigènes des cellules B et la survenue de la maladie chez des sujets exprimant des molécules HLA particulières font du DT1 une maladie auto-immune. Les étapes successives de la réponse auto-immune, de l'activation initiale des lymphocytes autoréactifs à leur expansion et à l'activation des effecteurs responsables de la destruction des cellules B, commencent à être connues. Leur démembrement a largement bénéficié des modèles animaux de DT1, en particulier le rat BB, la souris NOD et divers modèles de souris transgéniques. Les mécanismes initiant la rupture de la tolérance immunitaire et l'activation des lymphocytes T autoréactifs demeurent en revanche inconnus.
Par: Patrick VEXIAU, (AIHP 1977) - PU-PH Chef de Service de Diabétologie Endocrinologie, Hôpital Saint-Louis, Paris Secrétaire Général de l\'Association Française des Diabétiques
L'explosion du diabète : problème de santé publique
Publié le : 01/06/2010
En France (Bulletin d'Epidémiologie Hebdomadaire, nov 2008), plus de 5 % de la population, soit 3 millions de Français sont atteints de diabète, 2,5 millions reçoivent un traitement médicamenteux, 250 000 sont traités exclusivement par mesures hygiéno-diététiques et enfin 500 000 ignorent leur maladie. Cette explosion du diabète qui est un phénomène mondial, est multifactorielle. Elle est liée au vieillissement des populations, le diabète apparaissant avec l'âge, même si paradoxalement, il faut noter que malheureusement, il y a de plus en plus de sujets jeunes qui développent aussi des diabètes de type 2 ; la sédentarisation des populations et la "mal bouffe", touchant particulièrement les pays en voie de développement sont aussi responsables de cette augmentation. Rappelons que l'enquête Obépi de 2009, a montré que près de la moitié des français (46%) sont en surpoids ou obèses, et... nous ne sommes pas de ce point de vue les plus touchés, américains, mais aussi anglais ou allemand font "mieux" que nous, et ne parlons pas de populations où l'incidence du diabète dépasse 10% de la population comme chez nos amis du Maghreb !!
Par: Bruno VERGES, (AIHP 1982) - PU-PH Service Endocrinologie, Diabétologie et Maladies Métaboliques - CHU de Dijon
Maladie coronaire chez le patient diabétique. Données chiffrées actuelles et discussion sur son dépistage.
Publié le : 01/06/2010
Au cours du Congrès de la Société Francophone du Diabète (ex-ALFEDIAM), qui s'est tenu à Lille du 16 au 19 mars 2010, une place importante a été faite à la maladie coronaire du patient diabétique et plus particulièrement à son dépistage.
Par: Michel MARRE, (AIHP 1975) - PU-PH Service d\'Endocrinologie Diabétologie Nutrition Groupe Hospitalier Bichat - Claude Bernard INSERM U695 - Faculté Xavier Bichat Université Paris VII
HbA1c vs Glycémie pour diagnostiquer un diabète : à quoi se fier ?
Publié le : 01/06/2010
Depuis quelque temps, les sociétés savantes qui s'occupent du diabète (essentiellement l'Association Américaine du Diabète (ADA) et l'European Association for the Study of Diabetes (EASD), ainsi que la Société Francophone du Diabète (SFD) ) s'interrogent sur la redondance qu'il peut y avoir à faire un diagnostic de diabète sucré sur une glycémie ou sur une hémoglobine glyquée. Ceci crée de la confusion ; souvent les médecins généralistes ont déjà franchi le pas, ou bien demandé une hémoglobine glyquée en même temps qu'une glycémie pour faire le diagnostic, et les collègues internes ou déjà dans une position stable mais dans une autre discipline peuvent être confrontés à cette question. Voici quelques rappels pour essayer d'éclairer les discussions, assortis d'une position individuelle qui n'a évidemment pas valeur d'autorité.
Par: Pierre-Jean GUILLAUSSEAU, AIHP 1973
Les grands essais actuels de contrôle intensifs de la glycémie dans le diabète de type 2
Publié le : 01/06/2010
Les études d'intervention dont l'objectif était d'abaisser au long cours la glycémie moyenne dans le diabète de type 2 (DT2) et d'en évaluer l'effet sur les complications micro- et macrovasculaires se résumaient jusqu'à ces dernières années à UKPDS (1) et à Kumamoto (2). Ce dossier s'est enrichi récemment de trois grands essais, ADVANCE (3), ACCORD (4) et VADT (5). D'importantes différences de résultats et notamment de mortalité ont été observées entre ces différents essais et ont fait débat. L'objet de cette revue est d'y apporter explication, notamment grâce à une lecture critique de ces essais, de leurs méthodologies et stratégies respectives et à la lumière des analyses complémentaires récemment publiées.
Par: José TIMSIT, (AIHP 1975) Service d\'Immunologie-Diabétologie, Hôpital Cochin, Université Paris Descartes, Paris
Formes inhabituelles de diabète : comment et pourquoi les reconnaître ?
Publié le : 01/06/2010
La classification étiologique des diabètes distingue le diabète de type 1 (DT1, 5 à 10% des diabètes), associé dans 90% des cas à des marqueurs d'autoimmunité (anticorps anti-GAD, anti-IA-2, anti-ZnT8) et le diabète de type 2 (DT2, 85% des cas). Parmi les formes plus rares, dites "spécifiques", des diabètes monogéniques ont été identifiés, bien définis au plan moléculaire mais d'expression variable, dont les MODY (Maturity Onset Diabetes of the Young). A l'inverse, on peut décrire des formes cliniquement bien caractérisées mais dont la physiopathologie et les marqueurs diagnostiques restent à définir, comme le diabète "africain". L'indentification de ces formes minoritaires a des conséquences pratiques pour la prise en charge des patients.