La néphropathie à immunoglobuline A (NIgA) est la plus fréquente des glomérulonéphrites primitives1. Son diagnostic repose sur la biopsie rénale, qui retrouve typiquement des dépôts mésangiaux d’IgA, associés de façon variable à des dépôts de fraction C3 du complément, d’IgG et d’IgM. Dans des séries autopsiques, ou sur les biopsies pré-implantatoires avant transplantation rénale, des dépôts mésangiaux d’IgA sont retrouvés jusque dans 20 % des cas2, faisant d’emblée questionner le rôle exact des dépôts dans la physiopathologie de la maladie. L’association de dépôts mésangiaux d’IgA, avec dépôts de C3, et prolifération mésangiale, est même retrouvée sur 1,6 % des biopsies préimplantatoires au Japon2. La NIgA représente donc un véritable enjeu de santé publique.
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