L’augmentation de la prévalence du diabète de type 2, mais aussi celle du diabète de type 1, auto-immun (pour des raisons qui ne sont pas encore pleinement élucidées), rend encore très fréquentes les complications aiguës : acidocétose révélatrice par exemple, chez l’enfant mais aussi chez l’adulte (près de la moitié des cas de diabète de type 1 se révèle à l’âge adulte). De nouvelles classes thérapeutiques sont apparues, avec des bénéfices cliniques enthousiasmants, mais avec aussi, rarement, des effets secondaires inattendus : ainsi, les inhibiteurs de SGLT2 (cf infra) entraînent un doublement du risque d’acidocétose, y compris sans élévation importante de la glycémie et donc de diagnostic moins facile ; cela est observé aussi dans le type 2 où l’incidence de l’acidocétose est certes faible, mais non nulle.
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