Les pathologies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde. Elles sont longtemps restées sans traitement disponible avec un mauvais pronostic jusqu’à l’arrivée des techniques de chirurgie cardiaque dans la deuxième partie du XXe siècle, qui ont connu un essor considérable. Rapidement, des cardiologues ont alors cherché des alternatives moins invasives s’appuyant sur les progrès de la radiologie interventionnelle. L’invention de l’angioplastie coronaire percutanée, d’abord par ballons seuls puis avec implantation de stents, a été une vraie révolution : la cardiologie interventionnelle était née ! Les progrès fulgurants dans le domaine coronaire ont poussé au développement de procédures interventionnelles structurelles non-valvulaires (FOP, CIA, auricule gauche) et valvulaires (aortique, mitrale, tricuspide) jusqu’à modifier considérablement la place de l’interventionnel face à la chirurgie ; frontière en perpétuelle évolution que nous allons explorer dans cette revue.
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