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Articles N° 103

Le microbiote cutané dans l'acné, est-il la clef des traitements de demain ?

L'acné est une dermatose inflammatoire qui représente 20 % des motifs de consultation de dermatologie. Le microbiote cutané représente une piste prometteuse dans l'élaboration des traitements contre l'acné de demain. Ces pistes thérapeutiques, encore à l'état de recherche clinique, sont basées sur la modulation du microbiole cutané et pourraient constituer la prochaine génération de traitements anti-inflammatoires dits « écologiques ».

Lupus cutané : de la clinique au traitement

Environ 75 à 80 % des patients suivis pour un lupus érythémateux (LE) vont développer une atteinte cutanée au cours de la maladie. La reconnaissance des différentes atteintes du LE est essentielle car l'association avec une atteinte systémique, le risque cicatriciel, les pathologies associées en particulier le syndrome des antiphospholipides nécessitent des prises en charge spécifique. Dans cet article, nous détaillerons les différentes atteintes cutanées spécifiques et non spécifique du LE et détaillerons la prise en charge thérapeutique de ces patients.

Point d'actualités dans les lymphomes T cutanés

Les lymphomes T cutanés épidermotropes de type Mycosis fongoïde (MF) représentent à eux seuls plus de la moitié des lymphomes cutanés primitifs. Les autres formes de lymphomes T cutanés sont très rares. La prise en charge des lymphomes cutanés primitifs a connu ces dernières années des avancées thérapeutiques, notamment avec l'arrivée des immunothérapies.

Up to date dans le mélanome cutané

L'immunothérapie, et les thérapies ciblées ont considérablement modifié la prise en charge du mélanome au stade avancé avec désormais des taux de réponse prolongée entre 30 et 40 % pour l'immunothérapie et jusqu'à 70 % pour les thérapies ciblées mais des résistances au traitement sont fréquentes après 12 mois. Ces nouvelles thérapeutiques ont également démontré un bénéfice en situation adjuvante chez des patients opérés d'un mélanome à haut risque de récidive.

Effets secondaires des immunothérapies anti-cancéreuses

Le volume grandissant des prescriptions d'immunothérapies (IT) s'est accompagné de la survenue d'effets secondaires d'un nouveau type : les effets immunomédiés, appelés en anglais immune-related adverse events (irAE). Ces irAE constituent un champ d'étude à part entière et donnent lieu régulièrement à d'exhaustives revues de la littérature détaillant chaque type d'irAE. Cet article aborde les principales questions qui se posent en pratique clinique chez des patients traités par IT en monothérapie (anti-PD1 ou anti-PD-L1) ainsi qu'en bithérapie (anti-PD1 en association avec l'anti-CTLA-4).

La dermatite atopique : les nouveautés

La dermatite atopique (DA) est une maladie en pleine évolution car la compréhension des mécanismes qui en sont responsables a récemment permis le développement de nouveaux traitements. Il s'agit d'une maladie chronique et invalidante qui associe des anomalies génétiques de la barrière épidermique et des réponses immunitaires. L'action sur l'un de ces 2 composants permet l'amélioration de l'autre ainsi que la modification du microbiote cutané. Les patients bénéficient désormais de progrès thérapeutiques qui permettent une amélioration considérable de leur qualité de vie.

Les Biothérapies en dermatologie

Les biothérapies ont vu leur apparition dans la prise en charge des pathologies dermatologiques inflammatoires et dysimmunitaires il y a presque vingt ans avec la mise sur le marché des anti-TNF pour les patients atteints de psoriasis. Mais une véritable révolution s'est opérée au cours des dernières années avec une diversification très rapide de l'arsenal thérapeutique et un élargissement sans précédent du champ de dermatoses inflammatoires traitées par biothérapies.

LE PSORIASIS EN 2021

Le psoriasis affecte environ 125 millions de personnes par le monde. Si le sex ratio est dans toutes les régions quasi identique, sa prévalence varie notablement selon les régions du monde variant de 0,5 % en Asie à un maximum de 8 % en Norvège passant par des taux de 3 à 4 % en France. Le psoriasis peut débuter à tout âge mais deux pics de distribution temporelle sont habituellement observés : entre 18 et 39 ans et 50 à 69 ans.

Présentation du dossier DERMATOLOGIE N°103

La dermatologie devient de plus en plus intéressante au fil des ans en raison du décryptage moléculaire des dermatoses inflammatoires et tumorales. Ce décryptage va très vite car la peau, qui est un organe lymphoide tertiaire, est facile à biopsier.