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Articles N° 1

Formation Spécialisée Transversale (FST) de cancérologie (déclinaison cancérologie de l'adulte) : vers un projet professionnel personnalisé robuste au service des patients

Édito Forum des Spécialités Oncologie 2020
La réforme du 3e cycle a été mise en place dans un esprit de progrès pour répondre au mieux aux besoins de santé territoriale, assurer une modernisation des formations et simplifier le dispositif en faisant disparaître les DESC et en aboutissant à la filiarisation des 44 spécialités. Cette réforme permet de donner la possibilité à tout étudiant quelle que soit sa spécialité, de suivre une formation spécialisée transversale (FST) qui constitue une option commune à plusieurs spécialités et ouvre droit à un exercice complémentaire d’une «sur-spécialité».

Une discipline en plein essor

Édito Forum des Spécialités Oncologie 2020
Chaque année en France, 400 000 nouveaux patients sont pris en charge pour un cancer. Environ 180 000 patients sont traités par irradiation.

Le Diplôme d'Études Spécialisées en Oncologie Médicale en Île-de-France

Édito Forum des Spécialité Oncologie
J’imagine que ceux d’entre vous qui seront passés dans un service d’Oncologie Médicale ont déjà une opinion sur cette spécialité. Toutefois, pour tous ceux qui sont attirés par la prise en charge des cancers, il est important d’y voir un peu plus clair dans les filières de formation et comprendre l’importance de la spécialité d’Oncologie Médicale dans le paysage des formations diplomantes en cancérologie.

Up to date – Oncologie digestive : cancer colorectal

Selon les dernières estimations de GLOBOCAN 2018 dans le monde, le cancer colorectal (CCR) est la 3e cause de cancer en termes d’incidence après le cancer du poumon et le cancer du sein et représente la 2e cause de mortalité par cancer[1]. En France en 2018, la prévalence du CCR était de 136 513 patients, 47 025 nouveaux cas de CCR ont été diagnostiqués durant l’année, et 19 962 patients atteints d’un CCR sont décédés, représentant un problème majeur de santé publique[1]. L’âge moyen au diagnostic est 71 ans chez l’homme et 75 ans chez la femme.

Up to date – Le cancer du rein

Le carcinome rénal représente 5 % des cancers chez l’homme et 3 % chez la femme, se classant respectivement en 6e et 10e position des cancers les plus fréquents[1]. Les principaux facteurs de risque de cancer rénal sont l’âge, le sexe masculin, le tabac, l’obésité, l’hypertension artérielle, l’insuffisance rénale chronique terminale.

Up to date – Le cancer du sein

Le cancer du sein est si fréquent que chacun d’entre nous a un proche ou une amie concerné. On estime à 58 459 le nombre de nouveaux cas de cancer du sein chez la femme en France en 20181. Le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent chez la femme (malgré une croissance majeure du cancer du poumon pourtant évitable). Avec 12 146 décès estimés en 2018, le cancer du sein est au premier rang des décès par cancer chez la femme.

Up to date – Prise en charge du cander bronchique en 2020

Le cancer bronchique est un problème de santé mondiale. En France, il a fait plus de 30 000 victimes en 2018[1]. Si le tabagisme est le principal facteur de risque de cancer bronchique, 10 à 15 % des patients sont non-fumeurs. Malgré de nombreuses révolutions thérapeutiques, le cancer bronchique garde un pronostic sombre lié au diagnostic tardif (figure 1)[2]. Le dépistage par scanner thoracique à faible irradiation chez les fumeurs semble donc une stratégie adaptée comme l’atteste le bénéfice en survie spécifique des essais NLST et NELSON [3,4].

Up to date – Les cancers de la peau

Le mélanome représente 4 % de l’ensemble des cancers et 10 % des cancers cutanés. Aux stades précoces, il est de bon pronostique. Le taux de survie étant de 98 % à 5 ans. Néanmoins, il est redoutable aux stades plus tardifs et représente 90 % des cas de décès par cancer cutané. Son incidence en France est croissante depuis les années 1980 avec actuellement environ 15 000 nouveaux cas chaque année en France. La mortalité est globalement stable du fait d’un dépistage de la maladie à des stades plus précoces et de l’arrivée de traitements augmentant la survie des patients aux stades avancés