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Articles N° 85

Prise en charge de la spasticité des patients atteints de SEP

La spasticité se définit comme une augmentation du tonus musculaire se traduisant par une raideur musculaire persistante et/ou des spasmes à type de contracture d'apparition soudaine incontrôlable. Elle peut survenir au repos, mais aussi lors des mouvements et s'exacerbe avec la répétition du mouvement. Chez les patients SEP, elle touche plus souvent les membres inférieurs et va s'exprimer de façon variable, peu gênante dans certains cas ou se révélant au contraire très invalidante dans d'autre ; son évolution est imprévisible et soumise à des variations dans le temps chez un même individu.

Présentation du dossier

La Neurologie est entrée de plein pied dans l'ère thérapeutique. Il s'agit de soulager, de prévenir et parfois de guérir en gardant à l'esprit que les neurones détruits ne repoussent pas ou peu. Aucune thématique de notre discipline n'échappe à cet effort thérapeutique.

Sclérose en plaques : avancées thérapeutiques

Depuis 1993 avec le premier traitement par interféron-b approuvé dans la sclérose en plaques (SEP), l'arsenal thérapeutique s'est largement étoffé en particulier sur la dernière décennie.

Encéphalites autoimmunes

Les encéphalites aigues sont définies par une inflammation du parenchyme cérébral se manifestant par la survenue de crises épileptiques, d'une confusion mentale et de troubles de la vigilance. Bien que les causes les plus fréquentes d'encéphalites soient infectieuses, notamment virales, l'étiologie reste indéterminée dans 40 à 60 % des cas. Les étiologies autoimmunes représenteraient 8% des causes d'encéphalite, mais les estimations actuelles sont probablement sous-estimées du fait de l'identification régulière de nouveaux autoanticorps.

Prise en charge des AVC : nouveautés et perspectives.

Au cours des 15 dernières années, la prise en charge des Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) a été transformée par la montée en puissance des unités neurovasculaires, les progrès de l'imagerie cérébrale en urgence notamment l'Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) et le développement de la thrombolyse intra-veineuse au cours des 4 à 5 premières heures pour les Accidents ischémiques Cérébraux (AIC).

Maladie de Parkinson : quelles nouveautés en thérapeutique ?

La maladie de Parkinson est définie comme une mort progressive des neurones dopaminergiques de la subtantia nigra. La caractérisation pathologique repose sur la mise en évidence d'inclusions cytoplasmiques riches en alpha-synucléine, les corps de Lewy. La dénervation dopaminergique du striatum (cible de la projection dopaminergique) est corrélée à la triade clinique définissant le syndrome parkinsonien et associant akinésie, hypertonie et tremblement de repos.

FOCUS : La chirurgie viscérale en 2016

Difficile de parler d'une spécialité dont la définition même échappe. Je me fais la réflexion chaque fois que je reçois une demande de poste de senior. Tous et toutes disent à peu près la même chose, une formation de pointe, une maitrise débutante mais affirmée des interventions les plus sophistiquées (transplantations, chirurgie complexe du cancer, chirurgie bariatrique). Paradoxalement, peu font état de leur aptitude à gérer la chirurgie de la paroi, la cholécystectomie simple, les urgences courantes (kyste pilonidal, appendicites et j'en passe.) Lorsque j'étais interne mon patron définissait la chirurgie viscérale en disant que nous faisions tout de la bouche à l'anus, en passant par la peau et la paroi ce qui dans les années 1980 2000 était globalement vrai. Il aurait pu ajouter que tout (ou presque) était faisable partout, du CHU à l'hôpital de proximité. Qu'en est-il actuellement ?